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lundi 2 janvier 2023

Ma vision stratégique pour la France

 

Le monde a changé, la France et les Français doivent s’adapter.

Le temps du dialogue, de la négociation entre Hommes de bonne volonté, du partenariat est révolu.

Désormais, et c’est un fait, nous sommes entrés dans un temps de crise généralisée ouverte ou larvée. Le gouvernement ne dialogue plus, les chefs d’état des nations de notre terre non plus !


Les Français, dans tous les domaines, se doivent d’être visionnaire, engagée, efficace, excellent et loyal à une certaine idée de la France.


Ce petit billet pour vous donner des repères pour construire dans votre vie une vision stratégique dans le monde multi-crise qui nous entoure, pour vous permettre de conduire les adaptations nécessaires pour réussir à subsister mais surtout à devenir les meilleurs, pour que la France retrouve son rang et redevienne une puissance d’équilibre, qui fait tant défaut dans notre monde redevenu conflictuel.


Désormais, dans tous les secteurs, la compétition est la règle. Elle est mondialisée. Compétition rime avec Éviction lorsque nous ne sommes plus les meilleurs. Il faut donc viser l’excellence.

La confrontation est désormais plus globale, plus stratégique.

La question économique doit être appréhendée désormais comme la manœuvre d’une guerre de haute intensité en prenant garde sur tous les flancs (finance, information, réputation, qualité, fournisseurs, brevets, flux logistiques, etc.)


La vision des activités humaines ne peut plus être segmentée (interdépendance importante et il faut appréhender les questions de manière globale et stratégique, en s’appuyant sur des faits, des preuves et en ne faisant confiance en PERSONNE).


Le monde et la société sont beaucoup plus dangereux qu’il y a 10 ans. C’est le retour du rapport de force comme règlement des conflits, l’escalade dans l’emploi des moyens pour détruire l’autre, pour lui prendre sa place, l’usage d’une dialectique exacerbée et froide, l’intimidation, la désinformation pour déstabiliser, l’histoire travestie pour détruire la réputation.

Dans le monde, nos compétiteurs détruisent la réputation de l’occident, en s’appuyant sur l’histoire, en la manipulant, sur des stratégies à long terme en offrant de soit-disant cadeaux ou en protégeant les dictateurs en place qui appliquent les souhaits de leurs protecteurs.


La conflictualité est désormais la norme. Elle a supplanté dans le monde entier et dans nos sociétés, le dialogue, la diplomatie (tant en économie, social, politique et bien entendu géopolitique et militaire).

Le volume des forces d’une organisation économique (entreprise), militaire (une nation), œuvrant dans la guerre ne cesse de s’accroître. La déstabilisation est devenue la stratégie, la vision pour s’imposer.


Ce changement de paradigme doit nous conduire à revoir notre stratégie économique, diplomatique et se méfier des compétiteurs, des ennemis mais aussi des alliés qui ne sont pas nos amis.


La France et les Français doivent revoir leur stratégie dans leur vie, dans leurs entreprises, dans le monde, être plus offensif et anticiper les trahisons.

Dans tous les domaines, les organisations françaises doivent augmenter leurs puissances en s’alliant entre eux et plus au niveau européen (la trahison permanente de l’Allemagne en est un exemple flagrant – le SCAF, le gaz, l’électricité, les avions de patrouilles maritimes, le nouveau char sont autant d’exemples criant de vérité).


Les Français doivent mieux observer le monde dans lequel ils vivent, l’analyser et prendre des décisions qui vont leur permettre de mieux appréhender les coups bas de leurs adversaires, de leurs compétiteurs et de leurs alliés (pensons à l’affaire des sous-marins Australiens, mais aussi des écoutes).


Il faut être prêt à tout, même à l’impensable, car la conflictualité est désormais la règle et le dialogue et la négociation sont devenus marginales. Cela est regrettable mais est un fait.


Tous les français se doivent d’être acteur de la compétition que DOIT engager notre pays, ils doivent devenir les meilleurs dans TOUS les domaines et chaque Français doit viser l’excellence dans tout ce qu’il entreprend.


Désormais, la gradation des relations peut être résumée par l’échelle suivante :

Dialogue / Négociation / Compétition / Contestation / Affrontement / Guerre totale


L’état de dialogue et même l’état de négociation n’existent presque plus.


Nous sommes revenus à l’état de Nature sans transcendance avec pour règle : La Volonté exprimée par le plus fort fait Loi. La Loi du plus fort réapparaît comme la règle de fonctionnement de toutes les sociétés. Le Bien Commun n’a pas disparu pour l’Intérêt Général, mais pour l’Intérêt Particulier du plus fort.


Cette compétition peut être hybride, coup de poignard dans le dos.

Dans nos sociétés et dans le monde, Confiance rime avec Faiblesse et il est désormais indispensable de surveiller, analyser et réagir.


La guerre informationnelle et réputationnelle tant en géopolitique, qu’en politique et en sociologie est une réalité. Les médisances d’autrefois sont désormais généralisées et insidieuses. Les fake-news ont envahi notre monde. Elles sont souvent prises au sérieux et supplantent la Vérité.


Cette guerre, difficile à attribuer, transforme, amplifie, déforme la contre-vérité qui détruit plus que l’intention originelle telle la réaction en chaîne d’une bombe atomique. Cette bombe informationnelle détruit les liens vitaux de notre société. C’est en formant l’esprit critique et l’excellence des Français que la France résistera aux tsunamis de la médiocrité ? De cette manière, nous ne serons plus relégués au banc des nations.


Comment réussir ?


Il faut analyser, ne jamais croire, prendre appui sur des preuves écrites, ne jamais faire confiance, planifier, agir en fonction de ce que qui a été préparé, vérifier, contrôler, ajuster et agir en conséquence.


Il faut augmenter les stratégies d’influence partout pour limiter la guerre informationnelle et retourner à notre profil la guerre réputationnelle qui fait rage.

La mauvaise politique industrielle de la France

 

La France s’est désindustrialisée depuis 3 décennies. Notre manque de compétitivité, les difficultés liées aux directives européennes, les 35 h, le manque de motivation des jeunes générations de français, conduisent désormais à un déséquilibre abyssal de notre balance commerciale.

L’arrivée de la Chine en 2001 dans l’organisation mondiale du commerce (OMC) avec un abaissement des frais de douane n’a pas arrangé les choses.


Le manque d’investissement dans la modernisation des outils de production, par manque de culture de risque surtout chez la finance privée (banque et fond d’investissement) a conduit à voir disparaître une soixantaine de filières dans l’hexagone.


La France, sous Macron, détient le triste record de la balance commerciale internationale la plus mauvaise de toute la zone euro. Même la Roumanie fait mieux.

Pour la première fois, la balance agricole (hors vins et spiritueux) est en déficit.

65 % des fruits et légumes sont importés. La France n’investit pas assez dans ses maraîchers et dans les nouvelles techniques, car la finance privée considère ce secteur comme peu rentable.


Que se passe-t-il ?


Les politiques publiques traitent des problèmes sous forme macroéconomique alors qu’il faudrait travailler en microéconomie (secteur par secteur, filière par filière).


En fait, la France n’a plus de politique industrielle. Les nouveaux ministres détruisent toujours ce qui a été initié par le précédent.


Les gigafactories chinoises créent des entreprises dont la propriété intellectuelle ne nous appartient pas. Ce sont de véritables leurres, ils ne construisent pas la souveraineté industrielle de la France. C’est le cas par exemple pour les entreprises de batteries automobiles. La France n’aura aucun contrôle sur ces entreprises qui peuvent repartir comme elles sont arrivées.


Le plan de relance, cher à M. Macron, ne fonctionne pas (fonctionne sous appel d’offre). Il a permis de sauver quelques entreprises après la crise du COVID, mais ne permettra pas de réindustrialiser la France et de rétablir dans le positif notre commerce extérieur.


Le pays est bloqué en raison d’un mille-feuille de normes. Le choc de simplification voulu par le président Hollande n’a pas eu lieu. Les haut-fonctionnaires l’ont bloqués. Pour entreprendre en France, il faut s’accrocher, obtenir d’innombrables autorisations dans tous les domaines et les normes évoluent sans cesse conduisant des entreprises naissantes à s’arrêter, car les usages autorisés précédemment sont devenus interdits et cela brutalement.


Comment faire ?


Ce n’est pas la startup nation qui va nous sauver. En effet, le passage à l’échelle est un problème et très souvent, les startup issues de la recherche française prennent leur envol à l’étranger.

Pour réussir, nous devons produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons.

Les politiques publiques doivent avoir à l’esprit cette orientation, guide de la réindustrialisation de la France, de notre souveraineté et du retour de la France dans le concert des nations.


La 1ère question à se poser : Quels sont les produits que nous souhaitons produire en France ?

Il faut réaliser une analyse sectorielle.


57 métiers sont en tension en France, alors que 5 millions de chomeur catégorie A, B, C subsistent. Comment expliquer ce paradoxe ? Certains français refusent de travailler, car trop d’assistanat sans contrepartie, les français ne sont pas formés aux métiers qui recrutent, les charges de transport sont trop élevées pour que des français distant des entreprises qui recrutent puissent y travailler.


La directive européenne sur les travailleurs détachés n’a pas été révisée alors que M. Macron l’avait promis. L’union européenne s’est moquée de lui et de nous. 500 000 européens de l’est travaillent en France, principalement dans le BTP et le transport pour des salaires de misère.


Concernant l’innovation, il faut changer de méthode : La recherche doit être associée à la production (il faut réformer l’attribution du CIR en ce sens).


Pour aider les entrepreneurs de notre pays, il faut créer dans chaque chambre de commerce et d’industrie, un guichet unique qui permet d’orienter les chefs d’entreprise dans les méandres réglementaires et d’autorisation.


Pour simplifier notre pays, il faut créer un vice-premier ministre en charge de la simplification des procédures, un ministre possédant suffisamment de poids en interministériel pour imposer des chocs de simplification dans tous les rouages de l’état. Ce vice-premier ministre doit créer un secrétariat d’état au recueil d’idées de simplification et aider les entreprises dans ce sens.


Pour des gains de productivités, pour des innovations au sein des entreprises, le vice-premier ministre, doit créer un dispositif d’innovation participative et faire réformer la propriété intellectuelle qui doit être détenue à 50/50 par les salariés et les entreprises qui les emploient lorsqu’un salarié trouve une idée innovante permettant d’aider son entreprise. Cette propriété intellectuelle d’innovation partagée rentrera au capital de l’entreprise, fidélisant les salariés les plus créatifs et permettant aux entreprises de plus en plus innover à moindre frais.




mardi 27 décembre 2022

Redressons la France

 

La France vit un malaise profond qu’elle doit à plusieurs facteurs :

- une mutation accélérée sans boussole, sans fondation solide sur un terrain meuble et surtout sans trajectoire ;

- une politique confuse, peu claire ;

- un État défectueux ;

- une méritocratie à refonder ;

- un manque de valorisation du travail ;

- une assimilation à rebâtir ;

- un commerce extérieur exsangue ;

- une dette souveraine abyssale ;

- un niveau scolaire très bas.


Notre France est fragile. Pourquoi ?

Par manque de confiance, de caps, de repères, de stratégie cohérente, de planifications. Le fonctionnement de l’État est désastreux, le social est archaïque, consistant à l’assistanat au lieu de l’accompagnement vers l’autonomie, avec une politique de participation et d’entrepreneuriat.


Sous Emmanuel Macron, l’État est devenue tentaculaire et inefficace.

Malgré les lois de décentralisation, le quinquennat et l’exercice du pouvoir par E. Macron ont supprimé la décentralisation et la subsidiarité qui en découle au profit d’un État centralisateur voulu par la politique du président « Jupitérien ».


Le manque de consultation directe des Français, puis la disparition du débat parlementaire par l’usage intensif et inconsidéré du fameux 49-3, conduit à ce que notre démocratie perde sa saveur, plongeant les Français dans les bras des extrêmes, la NUPES à l’extrême gauche, le Rassemblement National et Reconquête à l’extrême droite.


Il faut rebâtir le dialogue social en réunissant autour d’une même table syndicats et patronats dans toutes les instances démocratiques du pays que ce soit dans les communes, les communautés de communes, les départements, les régions, les commissions de l’assemblée nationale et du sénat pour que des solutions soient trouvées, pour éviter les blocages, les conflits, les grèves qui ruinent notre Pays.


Il faut inciter la participation de tous les citoyens :

- en proposant des idées novatrices pour améliorer la prospérité de leurs entreprises ;

- en participant financièrement en entrant au capital des entreprises, où ils travaillent par exemple, en utilisant une partie de leur salaire annuel défiscalisé pour améliorer le capital de l’entreprise qui les emploie et la renforcer de fait ;

- en créant des écoles d’entreprise ;

- en faisant intervenir les anciens, les retraités de l’entreprise pour former les plus jeunes générations.


Il faut assurer l’indépendance nationale. Pour cela, il faut :

- revaloriser le niveau des études (le niveau a considérablement baissé depuis des années) ;

- réindustrialiser la France en exportant le plus possible (pour produire de la richesse et pour que la France retrouve son niveau dans le Monde) ;

- favoriser la culture française dans l’hexagone et dans le monde ;

- créer des écoles d’excellence en France avec un rayonnement à l’étranger pour que les entreprises Françaises trouvent des relais dans le monde entier pour favoriser notre commerce extérieur ;

- financer l’industrie de défense française, revoir la stratégie de la direction générale de l’armement en réduisant le coût des armements produits par les industriels.


Pour commencer, nous devons redevenir autonome en énergie. Les techniques et les ressources existent. A tous, État, Régions, Départements, Communes, Entreprises, Particuliers de produire de l’énergie et ne plus être uniquement des consommateurs.




dimanche 5 septembre 2021

Nucléaire au Thorium : L'avenir de l'indépendance énergétique de la France !

 Toutes les technologies nucléaires, dans le monde, et quelque soit leur concept, ont un même point commun. Dans le cadre de la guerre froide et avec la volonté de produire rapidement du plutonium militaire, la technologie nucléaire n’a pas été pensée sur des critères de sûreté. D’où, même si la liste des accidents majeurs (Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima) est courte, la production nucléaire d’électricité est dangereuse. Aucun de ces trois accidents n’était prévisible !


D’où cette question très peu posée : dans le cadre d’une production d’énergie fondée sur la fission nucléaire, existe-t-il des technologies alternatives ? La réponse est oui. L’un des exemples les plus intéressants est celui des centrales mobilisant le Thorium et non plus l’Uranium comme combustible, assortie d’une technique de refroidissement dite à sels fondus. Dans ce schéma, quelques caractéristiques suffisent à illustrer l’intérêt du minerai de Thorium.

Son abondance est quatre fois plus importante que l’Uranium. La France possède un stock déjà extrait pouvant assouvir ses besoins énergétiques pour les 200 prochaines années à consommation stable d’énergie électrique. Elle possède de vastes ressources minières non encore exploitées. L’actuelle concentration d’Uranium dans le cœur d’une centrale est de 100 tonnes ! Avec le Thorium, non fissible au départ, on adapte sans cesse la quantité de combustible.

En cas d’accident, le réacteur est immédiatement arrêté. Enfin, ne permettant pas la production de matière nucléaire à usage militaire, il empêche toute prolifération.




  1. ELEMENTS DE CONTEXTE


En France, le parc des centrales nucléaires en fonctionnement commence à décroître depuis 2020 et il faut d’ores et déjà prévoir son renouvellement. Le nucléaire va se développer dans les pays émergents. Le cours de l’uranium sera revu à la hausse (raréfaction des ressources, besoins accrus).


Les politiques, dans les années 2000, face à l’échec de Superphénix, ont mis de côté les nouvelles technologies nucléaires et ont demandé aux industriels d’améliorer les technologies existantes : EPR. 

Pourtant, d’autres pays, comme la Chine, ont déjà mis en service cette 4ème génération de réacteurs nucléaires. 

Parmi les critères de sélection : un rendement énergétique accru et une moindre production de déchets hautement radioactifs. 

Ces réacteurs doivent également diminuer drastiquement la consommation de combustible nucléaire. Pour cela, il faut qu’ils produisent leurs propres noyaux fissiles. Deux voies sont envisagées : le cycle uranium/plutonium1 (U/Pu) et le cycle thorium/uranium2 (Th/U)


  1. PRINCIPE


Le thorium3 sera utilisé dans un réacteur à sels fondus4 (RSF). Il permet de réduire les quantités de certains déchets. Le combustible nucléaire est contenu dans le liquide de refroidissement qui entre et sort du cœur du réacteur. 

Ce liquide est constitué de sel fondu5, qui, outre son excellente capacité à évacuer la chaleur, n’absorbe pas les précieux neutrons qui entretiennent la réaction. 

En sortant du cœur, il transmet sa chaleur à un circuit secondaire chargé, lui, de faire tourner les turbines électriques.

Il existe deux grandes familles de réacteurs à sels fondus :

  • les réacteurs à neutrons libres6 ;

  • les réacteurs à neutrons rapides7.



Point fort du procédé : Le sel peut être débarrassé en continu des produits de fission8 défavorables au maintient de la réaction en chaîne.

LA RESERVE FRANCAISE DE THORIUM


La France possède assez de thorium pour fournir ses besoins en électricité (consommation constante) pendant 200 ans. La réserve de minerai de thorium déjà extrait est de 8500 tonnes9, sans compter l’alliage Thorium/Acier détenu comme déchet par les armées françaises (1300 m3).

Il reste de nombreuses mines non exploitées en France comme en Bretagne.


  1. LE POTENTIEL ENERGETIQUE ET SECURITAIRE DU THORIUM


Une tonne de thorium produit autant d’énergie que 200 tonnes d’uranium ou 3,5 millions de tonnes de charbon ; les réserves mondiales de thorium sont trois fois supérieures à celles de l’uranium.


Il est très répandu, facile à extraire. Suite au processus nucléaire, il n’y a pas de production de plutonium, utilisé à des fins militaires. 


Il n’y a pas de risque de réaction en chaine incontrôlée comme à Tchernobyl.


L’absence d’eau sous pression (réacteur français) ou d’eau bouillante (réacteur japonais) supprime le risque d’explosion d’un gaz de vapeur et d’hydrogène (Fukushima). 


Le thorium est stable et incapable de se diviser s’il n’est pas soumis à un bombardement permanent de neutrons. 


Si l’on coupe l’appareil qui assure cette fonction, la réaction s’arrête immédiatement. Ce facteur est devenu très important après l’accident de Fukushima.


Les cœurs peuvent être vidangés en quelques minutes en cas d’accident. 


Un bouchon de sel est en permanence maintenu gelé par une source froide : en cas de défaillance de la centrale, la chaleur du sel environnant le fait fondre, le sel s’écoule alors par gravité dans un réservoir conçu pour permettre l’arrêt à froid par convection thermique.


Les points forts du thorium sont donc la sécurité, une grande efficacité énergétique et l’impossibilité de l’utiliser à des fins militaires.

  1. LE THORIUM, UN ENJEU GEOPOLITIQUE


S’appuyant sur les anciens travaux du physicien français Edgard Nazare, des savants soviétiques ont élaboré de nouvelles technologies, mais n’ont pas eu le temps de les développer (Perestroïka). 


Pékin, qui investit aujourd’hui massivement dans la recherche dans ce domaine, se positionne pour l’avenir.



L’année 2013 en Chine10 est l’année du thorium. 350 millions de dollars ont déjà été attribués à l’Académie nationale de sciences chinoise pour la recherche sur l’énergie que l’on peut tirer du thorium : 140 spécialistes y travaillent, ils seront 700 en 2015.



L’Italien Carlo Rubbia, prix Nobel de physique et ancien directeur de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), préconise d’accentuer rapidement la recherche sur le thorium afin de breveter la technologie avant les Chinois.

L’indépendance énergétique des 100 prochaines années de l’Europe est en jeu.

L’Inde mentionne clairement le thorium dans son programme énergétique11.

  1. PROPOSITION DE SCENARII DE TRANSITION ENERGETIQUE


Pour démarrer un RSF thorium, de 1,2 t (neutrons lents) à 6 t (neutrons rapides) d’uranium 233 sont nécessaires. Il est possible de produire ce combustible dans un réacteur classique, mais aussi d’utiliser des déchets nucléaires transuraniens, du plutonium 239 ou de l’uranium 235.


Un scénario de transition du parc de réacteurs nucléaires à eau légère vers un parc RSF consisterait à brûler le plutonium existant en REP sur matrice thorium (TOX) de sorte à constituer un stock d’uranium 233 pour le démarrage de RSF. 


Ce scénario permettrait une production massive d’U233 sans investissement lourd dans de nouveaux réacteurs et de réduire rapidement les stocks de plutonium. 

En contrepartie, les premiers RSF à neutron rapide qui seraient construits recevraient des actinides et des transuraniens issus de la filière uranium.


Application du parc de réacteurs à eau pressurisée de la France : 


Le parc nucléaire français est suffisant pour démarrer 1 à 2 RSF par an. La transition prendrait deux décennies. Les réacteurs seraient des surgénérateurs, de l’ordre de 2 à 10 % selon les conceptions. 

La production d’électricité nucléaire pourrait ensuite croître à un rythme comparable à l’augmentation de la demande d’électricité en France. Il serait aussi possible de miser sur un parc nucléaire mixte.


  1. PROJETS DE RECHERCHE EN COURS DANS LE MONDE


  • Le projet de plus grande ampleur est mené par la Chine. Le projet serait doté d’un financement de 250 millions de dollars et prévoit d’aboutir dans moins de 20 ans. Le Dr Jiang Mianheng, fils de l’ancien premier secrétaire Jiang Zenin, dirige le projet. A noter que les USA collaborent avec la Chine sur ce projet ;


  • L’Inde, qui possède les plus grandes réserves de thorium, utilise déjà ce combustible dans certains CANDU à titre expérimental ;


  • Au Japon, le thorium est une des voix possibles cités pour l’avenir énergétique de l’archipel par la compagnie Chubu Electric Power ;


  • En France, le CNRS de Grenoble étudie, à très petite échelle, les avantages et les inconvénients de cette filière nucléaire en émergence ;


  • La Norvège étudie la question notamment l’utilisation de combustible THOX dans le cadre de la préparation d’une transition vers le nucléaire thorium ;


  • Des entrepreneurs privés comme Flibe Energy (US) ou Thorium Energy (Australie et Tchèque) sont aussi engagés dans la mise au point de ces réacteurs ;


  • La fondation Weinberg (Royaume-Uni) a été fondée en septembre 2011 pour promouvoir la production d’énergie à base de thorium, de même que d’autres organisations non gouvernementales comme la THORIUM ENERGY ALLIANCE (US)



CONCLUSION


Au vu du potentiel incroyable du thorium pour notre indépendance énergétique, au vu du risque de brevet exclusif obtenu par la Chine, au vu des difficultés relatifs aux EPR, au vu des délais importants d’industrialisation de la fusion nucléaire (projet ITER), je préconise de lancer très rapidement un plan de recherche très ambitieux pour se doter avant la fin de la décennie de réacteurs au thorium et devenir leader dans cette technologie d’avenir.


La France possède les chercheurs nucléaires, les matières premières pour mener à termes ce projet en moins de 5 ans.


1 Cela correspond à une réaction en chaîne où un noyau d’uranium 238 (non fissile), en capturant un neutron, se transforme en plutonium 239, qui, lui, est fissile. Cette réaction s’entretient, le plutonium, frappé à son tour par un autre neutron, se transforme en plutonium 239, qui, lui, est fissile. Ce plutonium, frappé à son tour par un autre neutron, fissionne alors en libérant de l’énergie et des neutrons qui entretiennent la réaction. Le cœur serait refroidi non pas par de l’eau mais du sodium, du plomb ou de l’hélium. Ce type de réacteur est aussi appelé régénérateur car il reconstitue le matériau fissile – plutonium 238 – qu’il consomme. L’idée d’utiliser cette réaction n’est pas neuve ; C’est sur ce principe qu’à fonctionné Superphénix jusqu’en 1997. Mais ce prototype s’est avéré trop couteux et complexe. Un réacteur régénérateur fonctionnant sur le cycle de l’U/Pu devrait donc être considérablement amélioré.

2 Le laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (LPSC) de Grenoble travaille sur le cycle du thorium. Dans la réaction en chaîne, le noyau de thorium capture un neutron et se transforme finalement en atome d’uranium 233, qui est fissile.

3 La radioactivité du thorium a été découverte en 1898 par Marie Curie. Le thorium est un métal lourd radioactif, nommé en l’honneur du dieu scandinave du tonnerre Thor (découverte de gisement en Norvège).

4 Un réacteur à sels fondus fonctionne à pression ambiante, ce qui simplifie considérablement sa conception et réduit son coût. La haute température de fonctionnement permet de transformer entre 45 et 50 % de l’énergie de fission en électricité, et l’état liquide permet d’extraire uniquement les produits de fission des sels, réduisant drastiquement les déchets en termes de quantité, durée de radioactivité et chaleur dégagée. Le réacteur prend la forme d’une cuve métallique contenant le sel à haute température (600 à 900 °C) mais à pression ambiante. La réaction nucléaire est déclenchée par la concentration en matière fissile dans le réacteur ou par le passage dans un bloc modérateur en graphite. Le combustible fissile peut être de l’uranium 235, du plutonium ou de l’uranium 233, issus de la conversion du thorium. Un réacteur à sel fondu peut assurer lui-même sa surgénération à l’aide d’une couverture fertile contenant l’isotope fertile à irradier. Sur le plan chimique, des sels composés de chlorures pourraient être également utilisés, mais le chlore a le gros désavantage de produire par activation neutronique du chlore 36 d’une période de 301 000 ans, qui en fait un déchet à longue vie nucléaire, alors que le fluor ne présente pas cet inconvénient.

5 Mélange de fluorures de lithium et d’uranium.

6 Cette conception nécessite un cœur en graphite percé d’un ou plusieurs canaux. Le sel (à base de fluor et de lithium) est pompé à travers ce dispositif. Le liquide devient critique quand il passe dans le cœur en graphite qui sert de modérateur. La température du sel augmente d’une centaine de degrés, le débit de passage dans le modérateur permet de contrôler la puissance du réacteur.

7 En configuration « neutrons rapides », une charge initiale plus importante de combustible fissile permet de se passer de modérateur. Dans ce cas également, ce sont des sels de fluorures qui sont privilégiés. La puissance du réacteur est maîtrisée par la dilatation du sel : dès la conception du réacteur, le régime maximal est défini par la concentration en matière fissile et le volume du réacteur. Sous l’effet de la température de dilation du sel réduit la probabilité de fission et ralentit le réacteur jusqu’au point d’équilibre.

8 Le réacteur au thorium fabrique mille fois moins d’actinides mineurs (neptunium, américium et curium) que les réacteurs actuels. Ces éléments induisent une très forte radioactivité à long terme. Les centrales au thorium peuvent « incinérer » les déchets des centrales à l’uranium, y compris le plutonium, réduisant les déchets au minimum. L’activité du centre d’enfouissement de Bure pourra être considérablement réduit.

9 Rhodia La Rochelle : 6200 tonnes – Areva / CEA Cadarache : 2300 tonnes sous forme de nitrate et d’hydroxyde. Dans les années 60, à Cadarache, il y avait une exploitation de minerai urano-thoranite pour extraire l’uranium. L’uranium a été valorisé et le thorium a été laissé en sous-produit. A la Rochelle, dans les années 70, Thodia a commencé le traitement d’un minerai monazite, avec un contenu en thorium de 6 à 7 % , pour extraire les matières terres rares.

10 Les Chinois veulent transformer le thorium en sauveur de leur secteur énergétique nucléaire et en un petit, mais efficace, outil géopolitique. Ainsi, la Chine veut obtenir le brevet sur toutes les technologies de la filière civile nucléaire au thorium. Au vu de l’argent investi, ils peuvent y arriver. Pour l’heure, jusque fin 2013, les droits d’auteurs prioritaires pour le développement des technologies de réacteurs au thorium dans 23 pays sont détenus par la Russie.

11 L’Inde a très peu d’uranium et ne peut pas en importer facilement car elle n’a pas signé le traité de non prolifération. Par contre, elle dispose de gros gisements de thorium.


vendredi 23 avril 2021

ATV/ARV, la solution pour les vols spatiaux habités Français voire Européens indépendants !

 Pourquoi le CNES avec l'ESA, ne reprennent pas rapidement le développement de la capsule CTV associé à l'ATV modifié en haut d'une Ariane 5 modifié pour être réutilisable en grande partie ?

En effet, la sélection par la NASA du Starshimp comme atterisseur lunaire risque de faire abandonner le SLS, l'ATV modifié et la capsule Orion. Cela conduirait à une perte de vente de l'ATV modifié et donc un marché en moins pour nos industries spatiales.
Tout est déjà développé ! Il faudrait proposer 2 types de tête d'ATV et de CTV pouvant s'arrimer aux écoutilles Russes et Américaines. L'ATV a déjà ravitaillé à 8 reprises la station spatiale internationale et a été utilisé comme remorqueur pour la remontée de la station. Le CTV a déjà été lancé par Ariane 5 une fois et a réalisé une rentrée atmosphérique sans encombre. Quant à Ariane 5 sa fiabilité n'est plus à démontrer. Il faut juste développer des boosters réutilisables, ce qui devrait être facilement à la portée des ingénieurs de Vernon.
Ayons un peu d'audace et de fierté.
Le CTV Pégase est une capsule européenne dérivé du module automatique ATV.
Ariane 5 est utilisé pour son lancement, vous pouvez réaliser des EVA et arrimage. Inclus un cockpit virtuel.
Nécessite: Ariane 5 de Well/No matter, Spacecraft3 et Multistage2 de Vinka
Version2: (19 juin 07)
ATV/ATV2
Les ATV sont en C ++.
Le pilote automatique finit à t=580s pour laisser la possibilité de finaliser au mieux.
Deux versions sont disponibles, avec et sans jet de particules.
CTV (LEO & Lunar)
Modules vikings : 2 nouveaux modules Vikings sont ajoutés,
le Viking-FF qui a deux docks passifs
et Viking-FM qui a un dock actif et un dock passif.
Version2.1 : (5 octobre 07)
CTV (LEO & Lunar)
Effet thermique sur le bouclier lors de la rentrée atmosphérique.


samedi 13 mars 2021

La France face au défi de la réindustrialisation

 

Jean-Luc Hau, le 11 mars 2021


Depuis le début de la crise liée à la pandémie du COVID 19, la France découvre sa dépendance vis-à-vis de l’étranger tant pour les masques, que pour les tests et aujourd’hui pour l’obtention des vaccins. Cette dépendance n’est malheureusement pas limitée à ces seuls produits. La mondialisation débridée lancée depuis 30 ans a détruit nos filières industrielles, réduisant notre tissus économique et nos savoirs-faire. De nombreux économistes estiment que la réindustrialisation de l’hexagone ne pourra se faire qu’aux prix d’un immense travail dont les tendances positives seront visibles sur une génération.


Comment coordonner une réindustrialisation d’une France confrontée à la mondialisation forcée mise en œuvre par une Europe mondialiste, libre échangiste, qui prend ses distances avec les besoins de ses Etats membres ?


Pour moi, notre France garde des atouts immenses et nous pouvons encore rebondir rapidement à condition que le prochain Président de la République Française en prenne la mesure et instaure cette exigence de renouveau de notre pays en priorité nationale.


Cette priorité nationale ne pourra s’exercer qu’à condition que notre Pays retrouve son indépendance d’action, sa souveraineté tant économique, politique et géopolitique. Je ne prône nullement l’isolationnisme, mais la coopération d’égal à égal, de visage à visage, entre états indépendants et souverains, faisant parti d’une communauté d’Etats ayant pour soucis, le progrès, la justice et la paix.


L’actuel ministre de l’économie, Bruno Le Maire le confesse : « Nous avons laissé partir nos usines, nos compétences, des filières entières, nous avons affaibli des filières industrielles depuis 20 à 30 ans. »


Ce constat n’est pas nouveau et plusieurs signaux depuis des années auraient dû alerter nos politiques économiques.


La désindustrialisation de la France est un processus ancien et qui a longtemps été considéré comme dans « l’ordre des choses » : Un pays qui se développait était, en effet, supposé passer de l’agriculture à l’industrie et de l’industrie aux services.


Telle a été, jusqu’à il y a peu de temps, la croyance dominante, véhiculée par des économistes tant étrangers (Colin Clarck) que Français (Jean Forastie).


Aussi, cette mondialisation poussée à l’extrême a détruit l’unité de nos filières.


Par exemple : la crise du COVID 19 nous révèle désormais que les producteurs de laine restent avec leurs productions en raison du ralentissement de l’activité économique chinoise. La laine française était achetée par les filatures chinoises, qui utilisaient ce fil pour produire des vêtements revendus en France. Cet exemple n’est pas isolé à la filière laine mais peut être généralisé à de nombreuses filières de matières premières françaises, conduisant à accroître notre déficit commercial, puisque la valeur ajoutée est concentrée en Chine (et les bénéfices financiers détenus dans des paradis fiscaux). Nous avons perdu presque la totalité des filatures de notre pays, des usines de confection textile, mais il reste encore des PME qui gardent le savoir faire, des « gardiens du temple » sur lesquels il faut s’appuyer pour redresser notre pays.


Produire en France est une nécessité, tant pour réduire le chômage, la désertification et la délinquance, mais aussi pour limiter notre dépendance à l’étranger.


Cela passe tout d’abord par une réindustrialisation stratégique, dans des secteurs essentiels à notre pays et pas seulement dans des secteurs d’innovation ou d’excellence industrielle, comme le prévoit le gouvernement actuel.


Par exemple, Ilham Kallin, directrice générale du groupe de chimie belge Solvay souhaite l’émergence d’une filière batterie en Europe. Cela reste une bonne idée, toutefois, il faut raisonner en termes de filière de bout en bout.


L’approvisionnement en matière première sera critique, l’impact environnemental de son extraction et de son traitement aussi. N’existe-t-il pas d’autres alternatives ? Les moteurs à air comprimé, la production électrique renouvelable par l’hydroélectricité fluviale avec la généralisation de microturbine forcée partout où cela est possible sur nos innombrables fleuves et cours d’eau, etc.


Produire local, c’est aussi produire durable.


Au moment où le monde doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre, est-ce normal qu’une filière de production se trouve éparpiller à travers la planète ? Maîtriser toute une filière, c’est réduire notre dépendance à l’étranger, réduire notre facture énergétique, augmenter la valeur ajoutée, réduire les déficits commerciaux et donc nos déficits budgétaires.


Pour cela, contrairement à la tendance actuelle, lancée depuis 15 ans, gouvernée par une Europe mondialiste, il faut s’appuyer sur le savoir faire français, les TPE-PME qui conservent la matière grise nécessaire au redémarrage de notre souveraineté économique, qui précédera le retour de notre souveraineté politique et géopolitique.


Contrairement aux politiques actuelles, il faut préserver nos attachements vitaux, les savoirs faire essentiels à l’indépendance de notre pays et de nos états partenaires.


Il faut donc identifier ces entreprises à haut potentiel d’export et de souveraineté, les aider financièrement, en entrant au capital et en créant un statut d’entreprise ne pouvant pas ouvrir leurs capitaux à des investisseurs étrangers toxiques.


Côté financier, le gouvernement actuel s’appuie sur le plan de relance de 40 milliards d’euros, provenant d’un emprunt mutualisé de l’union européenne.


Notre pays déjà très endetté, s’enfonce dans l’abîme de la dette, qui de plus est mutualisé de l’Europe, le rendant encore plus vulnérable aux diktats des états membres de l’union, conduisant à termes toutes politiques économiques indépendantes impossibles.


Je propose une solution gaullienne : La participation des Français : Créer un nouveau livret appelé livret réindustrialisation, dont le rendement devra être supérieur aux livrets actuels, afin qu’il soit attractif pour les Français. Ce rendement, basé sur les dividendes des entreprises aidées, devra être révisable chaque année pour récompenser l’effort des français si le résultat des entreprises recapitalisées s’améliore. Les Français participeront, par leur épargne à la recapitalisation des entreprises dites stratégiques, dont l’activité ne pourra pas être délocalisée ou dont la direction ne pourra pas être prises par des collectifs étrangers (types entreprises, consortiums, banques, fonds de pensions étrangers).


Un choc de compétitivité et de réindustrialisation sera aussi nécessaire.


Les entreprises et le travail sont trop taxés, les normes sont trop contraignantes, les procédures administratives sont complexes, les démarches urbanistiques et environnementales trop longues et beaucoup trop difficiles.


Simplifier la création d’entreprise, son fonctionnement, son implantation, la rendre flexible, aider à l’innovation et à l’export, permettra aux TPE-PME de croître et de réindustrialiser notre pays.


Dans leur développement, les TPE et PME devront être modernisés pour réduire les coûts de production. Pour Louis Gallois, président du groupe de réflexion « La Fabrique de l’industrie », l’urgence est de mettre l’accent sur le maintien de l’activité industrielle existante en favorisant la modernisation de l’outil de production.


La protection de la propriété industrielle est aussi un enjeu majeur pour l’avenir.


Trop de pays à travers le monde, la chine en premier lieu, copient sans retenu nos innovations. L’espionnage industriel trouve parfois sa source dans l’entreprise même, qui ne se protège pas assez, en n’instaurant pas une vertu du secret industriel, en ne sécurisant pas les bâtiments stratégiques abritant des laboratoires de recherche et de développement, ne sécurisant pas assez son informatique, en accueillant trop de stagiaires qui plus est étranger ou d’entreprises étrangères dans les secteurs stratégiques de son activité.

D’un point de vue mondial, la sécurité industrielle et le respect de la propriété intellectuelle doivent redevenir la règle.

Copier sans son consentement, c’est voler la propriété d’autrui.


Réindustrialiser, c’est aussi former de la main d’œuvre qualifiée, des techniciens et des ingénieurs, mais pour notre pays et pas pour les pays qui nous concurrencent.


Trop de chinois dans nos universités et nos écoles d’ingénieur d’excellence, constituent une 5ème colonne de l’espionnage industriel. Il faut réglementer l’accueil d’étudiants étrangers dans les filières d’éducation stratégique, limiter les transferts de technologies, accroître les partenariats avec les états ne souhaitant pas nous piller.


Réindustrialiser, c’est aussi sauvegarder nos débouchés à l’export.


L’état devra renouer des liens économiques de type partenariat avec le plus d’états possibles, en créant dans chaque ambassade et consul des secrétariats à l’exportation et à l’importation.


Réindustrialisation, c’est sauvegarder nos approvisionnements en matières premières.


Partout dans le monde, la Chine tisse sa toile, avec les nouvelles routes de la soie.


La France possède encore des liens très forts avec de nombreux pays dans le monde, possède une surface maritime inégalée et doit renouer des liens d’égal à égal avec ces anciens partenaires, les pays francophones pouvant être un point de départ, afin d’aider ces pays dans leurs développements tout en préservant nos approvisionnements.


A l’instar du commonwealth, la France peut créer une organisation intergouvernementale réunissant tous les pays de bonnes volontés souhaitant œuvrer ensemble vers une certaine idée de l’Humanisme : La finance au service de l’économie au service de l’Homme et de son développement.


La communauté pourrait promouvoir une série de valeurs communes à ses membres, telles les valeurs issues de la Révolution Française : Liberté, Égalité, Fraternité.


Cette communauté Française pourrait s’apparenter à une confédération d’états indépendants, permettant le travail en commun de tous les ministères régaliens.


La réindustrialisation permettra le redressement de notre pays.


Toutefois, ce redressement devra toucher d’autres secteurs de la société française comme la remise au travail d’une partie de la population touchée par le chômage de masse, en mutant les revenus de l’assistanat en revenus du travail.


Pour promouvoir l’effort et le mérite, il faut de l’ordre et de la discipline, le retour à une certaine exigence de l’individuel pour le collectif.


Les Établissements pour l’insertion dans l’emploi (EPIDE) créés par Michèle Alliot Marie, alors ministre de la défense, en sont un exemple de ce qui peut permettre ce renouveau.


Toutefois, il faut aller plus loin, l’encadrement militaire doit permettre de retrouver une certaine stabilité, discipline et confiance en soi, mais les jeunes formés dans les EPIDE se doivent de rendre ce que notre pays leur offre en leur proposant un contrat de travail au profit des collectivités territoriales, des organismes de l’état, afin qu’ils exercent leur métier dans les administrations, réduisant par exemple, les coûts des rénovations infrastructure de leurs fonciers.


Rien n’est perdu : La France s’est toujours relevée.


Une certaine idée de la France devrait nous y aider.


Soyons audacieux et travaillons pour l’intérêt général, source de tout développement pour que notre Nation soit plus forte et redevienne le « phare » de la civilisation Humaine.