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dimanche 26 avril 2020

25 avril 2020 : La valeur Travail


C'EST PAR LE TRAVAIL que l'homme doit subvenir à ses besoins et contribuer au progrès continuel des sciences et de la technique, et surtout à l'élévation constante, culturelle et morale, de la société dans laquelle il vit en communauté fraternelle.


  1. Evolution de la société :

En ce début de XXIème siècle, la société connait des mutations profondes dans les formes du travail :

    1. Les technologies les plus modernes, l’électronique, la robotique s’introduisent dans les processus de travail, suscitant des transformations dans la production, dans les structures et les relations de travail ; transformations aussi considérables que celles de la Révolution industrielle au XIXème siècle. Elles exigent que l’on découvre les « nouvelles significations du travail humain et que l’on formule les nouvelles tâches qui, dans ce secteur, se présentent à tout homme, à la famille, aux nations, à tout le genre humain. Tâche des gaullistes sociaux, non par l’analyse scientifique des conséquences de ces changements, mais par le rappel de la relation fondamentale entre l’homme et le travail dans ces nouveaux contextes.
De telles mutations supposent une adaptation des hommes dans leurs relations à la nature et à l’organisation, mais aussi dans les relations entre eux. Le club nouveau siècle entend prendre part à ces formulations.

    1. La Question sociale concernant spécialement le monde ouvrier et traitée jusqu’ici dans un cadre national, prend aujourd’hui une dimension internationale, mondiale. Autrefois, on mettait surtout en évidence le problème de la classe, à une époque plus récente, on met au premier plan, le problème du monde. D’où pour trouver des solutions, en particulier pour le chômage qui se généralisera après la crise que nous vivons, un appel à la collaboration internationale, en revoyant les traités et accords, qui sont incompatibles avec la résolution de cette gangrène.

    1. Le Capital et le travail : Une autre évolution constatée concerne les rapports entre le capital et le travail dans la phase actuelle de l’histoire. La situation conflictuelle, interprétée par Marx et Engels qui voyaient dans « la lutte des classe l’unique moyen d’éliminer les injustices de classes », a trouvé « son expression dans le conflit idéologique entre le libéralisme, entendu comme idéologie du capitalisme, et le marxisme, entendu comme idéologie du socialisme scientifique et du communisme ». Or dans les régions communistes où le système fut en place, la dignité du travail n’était pas mieux respectée et garantie par la collectivisation des moyens de production. La solution préconisée par ces idéologies fut illusoire. Pour éclairer ces situations conflictuelles, il convient donc de revenir à une réflexion fondamentale sur l’homme au travail.

    1. Le Chômage : Ce phénomène non plus conjoncturel ou cyclique du chômage, mais structurel et permanent, touchera tout particulièrement notre pays après la criseIl faut simplifier l’accès au travail, faciliter la création d’entreprises individuelle, généraliser le portage salarial pour toutes les professions, créer des fonds d’investissements puissants pour aider les entrepreneurs en prenant des parts dans les entreprises et limiter les demandes des actionnaires en rentabilité.


  1. Qu’est-ce que le travail ?

Le mot « travail » désigne tout travail accompli par l’homme, quelles que soient les caractéristiques et les circonstances de ce travail, autrement dit toute activité humaine qui peut et qui doit être reconnue comme travail parmi la richesse des activités dont l’homme est capable et auxquelles il est prédisposé par sa nature même, en vertu de son caractère humain.
Il est certain que le travail se trouve au centre même de la « question sociale ». Quel modèle souhaitons-nous, l’artisanat ou l’assistanat ?

    1. L’antivaleur : Pour certains, le travail est compris et traité comme une espèce de « marchandise » que le travailleur – et spécialement l’ouvrier de l’industrie – vend à l’employeur, lequel est en même temps le possesseur du capital, c’est-à-dire de l’ensemble des instruments de travail et des moyens qui rendent possible la production. Cette façon de concevoir le travail s’est répandue plus spécialement, dans la première moitié du XIXème siècle. Par la suite, les formulations explicites de ce genre ont presque complètement disparu, laissant la place à une façon plus humaine de penser et d’évaluer le travail. L’interaction du travailleur et de l’ensemble des instruments et des moyens de production a donné lieu au développement de diverses formes de capitalisme – parallèlement à diverses formes de collectivisme – dans lesquelles se sont insérés d’autres éléments socio-économiques à la suite de nouvelles circonstances concrètes, de l’action des associations de travailleurs et des pouvoirs publics, de l’apparition de grandes entreprises transnationales.

Le danger de traiter le travail comme une marchandise sui generis ou comme une force anonyme nécessaire à la production (on parle même de force-travail) existe toujours, lorsque la manière d’aborder les problèmes économiques est caractérisée par les principes de l’économisme matérialiste.
Ce qui, pour cette façon de penser et de juger, constitue une occasion systématique et même, en un certain sens, un stimulant, c’est le processus accéléré de développement de la civilisation unilatéralement matérialiste, dans laquelle on donne avant tout de l’importance à la dimension objective du travail, tandis que la dimension subjective – tout ce qui est en rapport indirect ou direct avec le sujet même du travail – reste sur un plan secondaire.
Dans tous les cas de ce genre, dans chaque situation sociale de ce type, survient une confusion, ou même une inversion de l’ordre établi. L’Homme est alors traité comme un instrument de production alors que lui – lui seul, quel que soit le travail qu’il accomplit – devrait être traité comme un sujet efficient, son véritable artisan et son créateur.

    1. La valeur travail : En demeurant encore dans la perspective de l’homme comme sujet du travail, il convient que nous abordions, au moins de façon synthétique, quelques problèmes qui définissent de plus près la dignité du travail humain, car ils permettent de caractériser plus pleinement sa valeur morale spécifique. Il faut le faire en ayant toujours sous les yeux que le travail doit permettre à l’homme d’atteindre sa plénitude, en se sentant utile aux autres, en travaillant pour le bien-commun. Sans cette considération, on ne peut comprendre le sens de la vertu de l’ardeur du travail, plus précisément on ne peut comprendre pourquoi l’ardeur au travail devrait être une vertu, en effet, la vertu comme disposition morale est ce qui permet à homme de devenir bon en tant qu’homme.
La dimension personnelle du travail humain étant ainsi confirmée, on doit en venir à la seconde sphère de valeurs qui lui est nécessairement unie. Le travail est le fondement sur lequel s’édifie une société libre et fraternelle, qui est un droit naturel et une vocation pour l’homme. Ces deux sphères de valeurs – l’une liée au travail, l’autre dérivant du caractère familial du genre humain – doivent s’unir et s’influencer de façon correcte.

Conclusion : Priorité au travail

Pour conclure, pour que notre société reparte sur de bonnes bases, il faut du développement économique, de la valorisation de la personne humaine par le travail, favoriser le travail à l’assistanat Le capital doit servir l’investissement. L’investissement doit servir le travail et l’emploi, qui aide l’homme à s’accomplir et à créer du capital. Tout est dit par ce cercle vertueux.