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samedi 13 mars 2021

La France face au défi de la réindustrialisation

 

Jean-Luc Hau, le 11 mars 2021


Depuis le début de la crise liée à la pandémie du COVID 19, la France découvre sa dépendance vis-à-vis de l’étranger tant pour les masques, que pour les tests et aujourd’hui pour l’obtention des vaccins. Cette dépendance n’est malheureusement pas limitée à ces seuls produits. La mondialisation débridée lancée depuis 30 ans a détruit nos filières industrielles, réduisant notre tissus économique et nos savoirs-faire. De nombreux économistes estiment que la réindustrialisation de l’hexagone ne pourra se faire qu’aux prix d’un immense travail dont les tendances positives seront visibles sur une génération.


Comment coordonner une réindustrialisation d’une France confrontée à la mondialisation forcée mise en œuvre par une Europe mondialiste, libre échangiste, qui prend ses distances avec les besoins de ses Etats membres ?


Pour moi, notre France garde des atouts immenses et nous pouvons encore rebondir rapidement à condition que le prochain Président de la République Française en prenne la mesure et instaure cette exigence de renouveau de notre pays en priorité nationale.


Cette priorité nationale ne pourra s’exercer qu’à condition que notre Pays retrouve son indépendance d’action, sa souveraineté tant économique, politique et géopolitique. Je ne prône nullement l’isolationnisme, mais la coopération d’égal à égal, de visage à visage, entre états indépendants et souverains, faisant parti d’une communauté d’Etats ayant pour soucis, le progrès, la justice et la paix.


L’actuel ministre de l’économie, Bruno Le Maire le confesse : « Nous avons laissé partir nos usines, nos compétences, des filières entières, nous avons affaibli des filières industrielles depuis 20 à 30 ans. »


Ce constat n’est pas nouveau et plusieurs signaux depuis des années auraient dû alerter nos politiques économiques.


La désindustrialisation de la France est un processus ancien et qui a longtemps été considéré comme dans « l’ordre des choses » : Un pays qui se développait était, en effet, supposé passer de l’agriculture à l’industrie et de l’industrie aux services.


Telle a été, jusqu’à il y a peu de temps, la croyance dominante, véhiculée par des économistes tant étrangers (Colin Clarck) que Français (Jean Forastie).


Aussi, cette mondialisation poussée à l’extrême a détruit l’unité de nos filières.


Par exemple : la crise du COVID 19 nous révèle désormais que les producteurs de laine restent avec leurs productions en raison du ralentissement de l’activité économique chinoise. La laine française était achetée par les filatures chinoises, qui utilisaient ce fil pour produire des vêtements revendus en France. Cet exemple n’est pas isolé à la filière laine mais peut être généralisé à de nombreuses filières de matières premières françaises, conduisant à accroître notre déficit commercial, puisque la valeur ajoutée est concentrée en Chine (et les bénéfices financiers détenus dans des paradis fiscaux). Nous avons perdu presque la totalité des filatures de notre pays, des usines de confection textile, mais il reste encore des PME qui gardent le savoir faire, des « gardiens du temple » sur lesquels il faut s’appuyer pour redresser notre pays.


Produire en France est une nécessité, tant pour réduire le chômage, la désertification et la délinquance, mais aussi pour limiter notre dépendance à l’étranger.


Cela passe tout d’abord par une réindustrialisation stratégique, dans des secteurs essentiels à notre pays et pas seulement dans des secteurs d’innovation ou d’excellence industrielle, comme le prévoit le gouvernement actuel.


Par exemple, Ilham Kallin, directrice générale du groupe de chimie belge Solvay souhaite l’émergence d’une filière batterie en Europe. Cela reste une bonne idée, toutefois, il faut raisonner en termes de filière de bout en bout.


L’approvisionnement en matière première sera critique, l’impact environnemental de son extraction et de son traitement aussi. N’existe-t-il pas d’autres alternatives ? Les moteurs à air comprimé, la production électrique renouvelable par l’hydroélectricité fluviale avec la généralisation de microturbine forcée partout où cela est possible sur nos innombrables fleuves et cours d’eau, etc.


Produire local, c’est aussi produire durable.


Au moment où le monde doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre, est-ce normal qu’une filière de production se trouve éparpiller à travers la planète ? Maîtriser toute une filière, c’est réduire notre dépendance à l’étranger, réduire notre facture énergétique, augmenter la valeur ajoutée, réduire les déficits commerciaux et donc nos déficits budgétaires.


Pour cela, contrairement à la tendance actuelle, lancée depuis 15 ans, gouvernée par une Europe mondialiste, il faut s’appuyer sur le savoir faire français, les TPE-PME qui conservent la matière grise nécessaire au redémarrage de notre souveraineté économique, qui précédera le retour de notre souveraineté politique et géopolitique.


Contrairement aux politiques actuelles, il faut préserver nos attachements vitaux, les savoirs faire essentiels à l’indépendance de notre pays et de nos états partenaires.


Il faut donc identifier ces entreprises à haut potentiel d’export et de souveraineté, les aider financièrement, en entrant au capital et en créant un statut d’entreprise ne pouvant pas ouvrir leurs capitaux à des investisseurs étrangers toxiques.


Côté financier, le gouvernement actuel s’appuie sur le plan de relance de 40 milliards d’euros, provenant d’un emprunt mutualisé de l’union européenne.


Notre pays déjà très endetté, s’enfonce dans l’abîme de la dette, qui de plus est mutualisé de l’Europe, le rendant encore plus vulnérable aux diktats des états membres de l’union, conduisant à termes toutes politiques économiques indépendantes impossibles.


Je propose une solution gaullienne : La participation des Français : Créer un nouveau livret appelé livret réindustrialisation, dont le rendement devra être supérieur aux livrets actuels, afin qu’il soit attractif pour les Français. Ce rendement, basé sur les dividendes des entreprises aidées, devra être révisable chaque année pour récompenser l’effort des français si le résultat des entreprises recapitalisées s’améliore. Les Français participeront, par leur épargne à la recapitalisation des entreprises dites stratégiques, dont l’activité ne pourra pas être délocalisée ou dont la direction ne pourra pas être prises par des collectifs étrangers (types entreprises, consortiums, banques, fonds de pensions étrangers).


Un choc de compétitivité et de réindustrialisation sera aussi nécessaire.


Les entreprises et le travail sont trop taxés, les normes sont trop contraignantes, les procédures administratives sont complexes, les démarches urbanistiques et environnementales trop longues et beaucoup trop difficiles.


Simplifier la création d’entreprise, son fonctionnement, son implantation, la rendre flexible, aider à l’innovation et à l’export, permettra aux TPE-PME de croître et de réindustrialiser notre pays.


Dans leur développement, les TPE et PME devront être modernisés pour réduire les coûts de production. Pour Louis Gallois, président du groupe de réflexion « La Fabrique de l’industrie », l’urgence est de mettre l’accent sur le maintien de l’activité industrielle existante en favorisant la modernisation de l’outil de production.


La protection de la propriété industrielle est aussi un enjeu majeur pour l’avenir.


Trop de pays à travers le monde, la chine en premier lieu, copient sans retenu nos innovations. L’espionnage industriel trouve parfois sa source dans l’entreprise même, qui ne se protège pas assez, en n’instaurant pas une vertu du secret industriel, en ne sécurisant pas les bâtiments stratégiques abritant des laboratoires de recherche et de développement, ne sécurisant pas assez son informatique, en accueillant trop de stagiaires qui plus est étranger ou d’entreprises étrangères dans les secteurs stratégiques de son activité.

D’un point de vue mondial, la sécurité industrielle et le respect de la propriété intellectuelle doivent redevenir la règle.

Copier sans son consentement, c’est voler la propriété d’autrui.


Réindustrialiser, c’est aussi former de la main d’œuvre qualifiée, des techniciens et des ingénieurs, mais pour notre pays et pas pour les pays qui nous concurrencent.


Trop de chinois dans nos universités et nos écoles d’ingénieur d’excellence, constituent une 5ème colonne de l’espionnage industriel. Il faut réglementer l’accueil d’étudiants étrangers dans les filières d’éducation stratégique, limiter les transferts de technologies, accroître les partenariats avec les états ne souhaitant pas nous piller.


Réindustrialiser, c’est aussi sauvegarder nos débouchés à l’export.


L’état devra renouer des liens économiques de type partenariat avec le plus d’états possibles, en créant dans chaque ambassade et consul des secrétariats à l’exportation et à l’importation.


Réindustrialisation, c’est sauvegarder nos approvisionnements en matières premières.


Partout dans le monde, la Chine tisse sa toile, avec les nouvelles routes de la soie.


La France possède encore des liens très forts avec de nombreux pays dans le monde, possède une surface maritime inégalée et doit renouer des liens d’égal à égal avec ces anciens partenaires, les pays francophones pouvant être un point de départ, afin d’aider ces pays dans leurs développements tout en préservant nos approvisionnements.


A l’instar du commonwealth, la France peut créer une organisation intergouvernementale réunissant tous les pays de bonnes volontés souhaitant œuvrer ensemble vers une certaine idée de l’Humanisme : La finance au service de l’économie au service de l’Homme et de son développement.


La communauté pourrait promouvoir une série de valeurs communes à ses membres, telles les valeurs issues de la Révolution Française : Liberté, Égalité, Fraternité.


Cette communauté Française pourrait s’apparenter à une confédération d’états indépendants, permettant le travail en commun de tous les ministères régaliens.


La réindustrialisation permettra le redressement de notre pays.


Toutefois, ce redressement devra toucher d’autres secteurs de la société française comme la remise au travail d’une partie de la population touchée par le chômage de masse, en mutant les revenus de l’assistanat en revenus du travail.


Pour promouvoir l’effort et le mérite, il faut de l’ordre et de la discipline, le retour à une certaine exigence de l’individuel pour le collectif.


Les Établissements pour l’insertion dans l’emploi (EPIDE) créés par Michèle Alliot Marie, alors ministre de la défense, en sont un exemple de ce qui peut permettre ce renouveau.


Toutefois, il faut aller plus loin, l’encadrement militaire doit permettre de retrouver une certaine stabilité, discipline et confiance en soi, mais les jeunes formés dans les EPIDE se doivent de rendre ce que notre pays leur offre en leur proposant un contrat de travail au profit des collectivités territoriales, des organismes de l’état, afin qu’ils exercent leur métier dans les administrations, réduisant par exemple, les coûts des rénovations infrastructure de leurs fonciers.


Rien n’est perdu : La France s’est toujours relevée.


Une certaine idée de la France devrait nous y aider.


Soyons audacieux et travaillons pour l’intérêt général, source de tout développement pour que notre Nation soit plus forte et redevienne le « phare » de la civilisation Humaine.



samedi 1 août 2020

Lettre d'informations - 07/2020



Soucieux du bien commun, je m'engage avec mes amis de bonne volonté au service de l'Homme, d'un développement économique responsable, afin d'aider à sortir notre France du marasme dans lequel elle est malheureusement plongée.

Merci à tous les amis collaborateurs qui utilisent mes idées et qui en proposent pour que nous œuvrons ensemble à créer, à développer et permettre à notre pays de s'en sortir.

Je vous invite toutes et tous à nous rejoindre. Vous avez une idée d'entreprendre, une idée pour favoriser l'emploi, l'activité, le lien social, l'équipe du groupe OITECH vous accueille pour vous aider à concrétiser votre idée au service de tous. Nous pouvons créer votre activité sans que vous n'ayez à créer d'entreprise. 

Bientôt, nous créerons ensemble les moyens de mieux faire connaître nos produits "made in France " à l'étranger, pour que des distributeurs étrangers tissent des liens plus facilement avec nos productions et pour vendre plus facilement leurs produits dans le monde entier. Nous y travaillons en août 2020, pour vous présenter cette révolution en septembre 2020.
 

Hau and co SARL devient le groupe OITECH



L'équipe OITECH est à votre entière disposition: 
- Yannick Magnier: Gérant
- Ludovic Le Bihan: Webmaster et diagnostiqueur
- Grégory Alvarez: Concepteur de drones et télépilote spécialisé ;
- Claude Brissart: Télépilote de drone (région Bretagne);
- Emilie Zazzali: Télépilote de drone (région PACA);
- Stéphane Manderrier: Porté référent;
- Alain Grumelart: Référent historique et manipulateur visite virtuel Matterport, concepteur de muséographie moderne ;
- Fabrice Pezet: Télépilote de drone (région de Toulouse);
- Jean-Luc Hau: Conseiller bénévole.

oitech13@gmail.com
+33 7 68 66 51 02

Depuis 2015, j'ai aidé à créer Hau and co SARL  avec le soutien d'Estelle puis d'Yvette Prébolin, qui avait pour objet : 

porter salarialement les femmes et les hommes de notre pays en difficulté, en recherche d'emploi, souhaitant entreprendre mais ne pouvant ou ne voulant pas créer d'entreprise, pour qui le statut d'autoentrepreneur n'était pas le plus à même à répondre à leur besoin (remboursement des frais jusqu'à l'occurrence de 75% du CA);

- faire concevoir sous la marque ADT drones par Grégory Alvarez, spécialiste d'aéromodélisme, des drones à voilures fixes et à voilures tournantes qui par leurs flexibilités et leurs innovations permettraient d'ouvrir la voie vers de nouveaux outils au service des professionnels.

Depuis le 1er juillet 2020, Hau and co SARL s'est transformée pour accélérer son déploiement au service de l'innovation et de l'économie.

OITECH (office d'innovations et de technologies) est désormais un groupe sous la direction de Yannick Magnier, ancien militaire de l'armée de l'air, qui a relevé le défi.

OITECH reprend les activités de Hau and co SARL et les complète par de nouvelles activités (nous aidons les créateurs d'activités par l'intégration dans le groupe que ce soit pour des projets classiques ou innovants) ;

- Le portage salarial Hau and co portage qui poursuit son implantation et la diversification de son offre :
Il est désormais possible pour un porté de devenir porté référent et de recruter des portés subsidiaires qu'il dirigera: https://hauandcoportage.blogspot.com/p/superviseur.html


- La fabrication de drones aériens (multicoptères, voilures fixes), terrestres, maritimes et sous-marins utilisant l'open source arducopter ou arduplane sur mesure ainsi que la réalisation de prestations par drones: https://www.advanced-drone-technologies.eu/

Les ateliers ADT drones sont capables de concevoir tous types de drones (aérien, terrestres, maritimes, fluviaux et sous marins), en respectant la réglementation en vigueur, 
















Parmi les prestations possibles :
- la topographie par drone aérien par photogrammétrie ou lidar ;
- l'inspection de panneaux photovoltaïques par drones aériens ;
- la mesure des dégâts de gibiers par drone aérien ;
- l'inspection d'ouvrages d'art par drone aérien ;
- la dispersion de vaccins pour animaux sauvages dans la nature ;
- la dispersion d'insectes auxiliaires pour lutter contre les insectes nuisibles ;
- la pulvérisation par drone aérien de solutions biologiques pour lutter contre les chenilles processionnaires ;
- la pulvérisation agricole par drone terrestre ;
- la surveillance de quartiers difficiles ;
- la recherche sous forêt par drone équipé d'un lidar ;
- la livraison par drone ;
- la mesure de polluants dans l'air ;
- la réalisation de prélèvement d'eau par drone.

ADT drones est homologué par la direction générale de l'aviation civile pour la conception, la production de drones, la réalisation de prestations et la formation des télépilotes sous le numéro ED 2612.

- L'installation de laboratoire automatique de surveillance environnementale Autolab: https: // autolab- hauandco.blogspot.com/





Depuis peu, la création de OITECH diagnostics totalement opérationnelle dans le sud Est et la région parisienne et régions limitrophes:  https://oitech-diagnostics.fr/


 

 

Diagnostic

DPE ,  amiante ,  plomb ,  électricité ,  gaz ,  termites ,  loi Boutin-Carrez ,  accessibilités handicapé ,  assainissement  …
 

Drone

Chez Oitech, nous sommes très fier de pouvoir allier diagnostic et drone ce qui nous permet d'aller encore plus loin dans nos expertises:  prix de vue ,  thermographie ,  suivi de chantier … 
 

Visites virtuelles

Incontournable dans le milieu de l'immobilier, la visite virtuelle représente un avantage indéniable pour les professionnels de l'immobilier et pour les particuliers.

PROCHAINES NOUVELLES ACTIVITÉS :


Le mois d'août verra l'expansion de l'offre avec l'arrivée de nouvelles activités.

RDV à la prochaine lettre d'information.


 

Mes analyses politiques


Depuis 2005 et ma découverte de l'article 143 de la sous-section 3 du traité constitutionnel transformant la communauté européenne en union européenne, intégrant les fondements de la directive Bolkestein dans le droit constitutionnel européen et légalisant un certain type "d'esclavage moderne" par le paiement du salaire d'un ouvrier étranger travaillant dans un autre état membre de l'union européenne au tarif de son pays d'origine, ma conscience politique s'est particulièrement éveillée.

Gaulliste de conviction, vous pouvez retrouver mes analyses dans mon blog: https://jeanluchaupolitique.blogspot.com/

Voici mes publications depuis le début de l'année 2020 : 

- Réformer le Sénat pour qu'il devienne source de réformes progressistes subsidiaires ;
- Rendons la souveraineté à notre transport stratégique ;
- Comment redresser la France ? ;
- Déconfinement = 2nd vague ;
- COVID 19 : Quelle stratégie de déconfinement ? ;
- La valeur Travail ;
- Refonder l'Economie après la crise du Coronavirus.


 

Autres activités : 

- Expert environnement de l'unité de soutien infrastructure de la défense (USID) d'Istres, Salon de Provence, Miramas, Fontvieille, Orange  depuis 01/07/2019 ;
- Ancien adjoint au chef de la mission pour le développement de l'innovation participative (MIP) du ministère des armées
- Formateur en innovation, en réglementation drone, en HSCT, en métrologie, en gestion qualité laboratoire, en science politique et en environnement ;
- Expert international PNUD Côte d'Ivoire environnement (co-rédacteur du rapport COP 21 pour l'Afrique) ;
- Expert international PNUD Côte d'Ivoire drone (rédacteur d'un rapport sur l'utilisation des drones en Afrique) ;
- Organiste amateur (étudie actuellement la fugue en sol mineur de JS Bach) ;
- Membre du parti "Les Républicains) ;
- Président de la commission économique du club gaulliste "nouveau siècle) : https://www.club-nouveau-siecle.org/
 

dimanche 26 avril 2020

25 avril 2020 : La valeur Travail


C'EST PAR LE TRAVAIL que l'homme doit subvenir à ses besoins et contribuer au progrès continuel des sciences et de la technique, et surtout à l'élévation constante, culturelle et morale, de la société dans laquelle il vit en communauté fraternelle.


  1. Evolution de la société :

En ce début de XXIème siècle, la société connait des mutations profondes dans les formes du travail :

    1. Les technologies les plus modernes, l’électronique, la robotique s’introduisent dans les processus de travail, suscitant des transformations dans la production, dans les structures et les relations de travail ; transformations aussi considérables que celles de la Révolution industrielle au XIXème siècle. Elles exigent que l’on découvre les « nouvelles significations du travail humain et que l’on formule les nouvelles tâches qui, dans ce secteur, se présentent à tout homme, à la famille, aux nations, à tout le genre humain. Tâche des gaullistes sociaux, non par l’analyse scientifique des conséquences de ces changements, mais par le rappel de la relation fondamentale entre l’homme et le travail dans ces nouveaux contextes.
De telles mutations supposent une adaptation des hommes dans leurs relations à la nature et à l’organisation, mais aussi dans les relations entre eux. Le club nouveau siècle entend prendre part à ces formulations.

    1. La Question sociale concernant spécialement le monde ouvrier et traitée jusqu’ici dans un cadre national, prend aujourd’hui une dimension internationale, mondiale. Autrefois, on mettait surtout en évidence le problème de la classe, à une époque plus récente, on met au premier plan, le problème du monde. D’où pour trouver des solutions, en particulier pour le chômage qui se généralisera après la crise que nous vivons, un appel à la collaboration internationale, en revoyant les traités et accords, qui sont incompatibles avec la résolution de cette gangrène.

    1. Le Capital et le travail : Une autre évolution constatée concerne les rapports entre le capital et le travail dans la phase actuelle de l’histoire. La situation conflictuelle, interprétée par Marx et Engels qui voyaient dans « la lutte des classe l’unique moyen d’éliminer les injustices de classes », a trouvé « son expression dans le conflit idéologique entre le libéralisme, entendu comme idéologie du capitalisme, et le marxisme, entendu comme idéologie du socialisme scientifique et du communisme ». Or dans les régions communistes où le système fut en place, la dignité du travail n’était pas mieux respectée et garantie par la collectivisation des moyens de production. La solution préconisée par ces idéologies fut illusoire. Pour éclairer ces situations conflictuelles, il convient donc de revenir à une réflexion fondamentale sur l’homme au travail.

    1. Le Chômage : Ce phénomène non plus conjoncturel ou cyclique du chômage, mais structurel et permanent, touchera tout particulièrement notre pays après la criseIl faut simplifier l’accès au travail, faciliter la création d’entreprises individuelle, généraliser le portage salarial pour toutes les professions, créer des fonds d’investissements puissants pour aider les entrepreneurs en prenant des parts dans les entreprises et limiter les demandes des actionnaires en rentabilité.


  1. Qu’est-ce que le travail ?

Le mot « travail » désigne tout travail accompli par l’homme, quelles que soient les caractéristiques et les circonstances de ce travail, autrement dit toute activité humaine qui peut et qui doit être reconnue comme travail parmi la richesse des activités dont l’homme est capable et auxquelles il est prédisposé par sa nature même, en vertu de son caractère humain.
Il est certain que le travail se trouve au centre même de la « question sociale ». Quel modèle souhaitons-nous, l’artisanat ou l’assistanat ?

    1. L’antivaleur : Pour certains, le travail est compris et traité comme une espèce de « marchandise » que le travailleur – et spécialement l’ouvrier de l’industrie – vend à l’employeur, lequel est en même temps le possesseur du capital, c’est-à-dire de l’ensemble des instruments de travail et des moyens qui rendent possible la production. Cette façon de concevoir le travail s’est répandue plus spécialement, dans la première moitié du XIXème siècle. Par la suite, les formulations explicites de ce genre ont presque complètement disparu, laissant la place à une façon plus humaine de penser et d’évaluer le travail. L’interaction du travailleur et de l’ensemble des instruments et des moyens de production a donné lieu au développement de diverses formes de capitalisme – parallèlement à diverses formes de collectivisme – dans lesquelles se sont insérés d’autres éléments socio-économiques à la suite de nouvelles circonstances concrètes, de l’action des associations de travailleurs et des pouvoirs publics, de l’apparition de grandes entreprises transnationales.

Le danger de traiter le travail comme une marchandise sui generis ou comme une force anonyme nécessaire à la production (on parle même de force-travail) existe toujours, lorsque la manière d’aborder les problèmes économiques est caractérisée par les principes de l’économisme matérialiste.
Ce qui, pour cette façon de penser et de juger, constitue une occasion systématique et même, en un certain sens, un stimulant, c’est le processus accéléré de développement de la civilisation unilatéralement matérialiste, dans laquelle on donne avant tout de l’importance à la dimension objective du travail, tandis que la dimension subjective – tout ce qui est en rapport indirect ou direct avec le sujet même du travail – reste sur un plan secondaire.
Dans tous les cas de ce genre, dans chaque situation sociale de ce type, survient une confusion, ou même une inversion de l’ordre établi. L’Homme est alors traité comme un instrument de production alors que lui – lui seul, quel que soit le travail qu’il accomplit – devrait être traité comme un sujet efficient, son véritable artisan et son créateur.

    1. La valeur travail : En demeurant encore dans la perspective de l’homme comme sujet du travail, il convient que nous abordions, au moins de façon synthétique, quelques problèmes qui définissent de plus près la dignité du travail humain, car ils permettent de caractériser plus pleinement sa valeur morale spécifique. Il faut le faire en ayant toujours sous les yeux que le travail doit permettre à l’homme d’atteindre sa plénitude, en se sentant utile aux autres, en travaillant pour le bien-commun. Sans cette considération, on ne peut comprendre le sens de la vertu de l’ardeur du travail, plus précisément on ne peut comprendre pourquoi l’ardeur au travail devrait être une vertu, en effet, la vertu comme disposition morale est ce qui permet à homme de devenir bon en tant qu’homme.
La dimension personnelle du travail humain étant ainsi confirmée, on doit en venir à la seconde sphère de valeurs qui lui est nécessairement unie. Le travail est le fondement sur lequel s’édifie une société libre et fraternelle, qui est un droit naturel et une vocation pour l’homme. Ces deux sphères de valeurs – l’une liée au travail, l’autre dérivant du caractère familial du genre humain – doivent s’unir et s’influencer de façon correcte.

Conclusion : Priorité au travail

Pour conclure, pour que notre société reparte sur de bonnes bases, il faut du développement économique, de la valorisation de la personne humaine par le travail, favoriser le travail à l’assistanat Le capital doit servir l’investissement. L’investissement doit servir le travail et l’emploi, qui aide l’homme à s’accomplir et à créer du capital. Tout est dit par ce cercle vertueux.