lundi 2 janvier 2023

Ma vision stratégique pour la France

 

Le monde a changé, la France et les Français doivent s’adapter.

Le temps du dialogue, de la négociation entre Hommes de bonne volonté, du partenariat est révolu.

Désormais, et c’est un fait, nous sommes entrés dans un temps de crise généralisée ouverte ou larvée. Le gouvernement ne dialogue plus, les chefs d’état des nations de notre terre non plus !


Les Français, dans tous les domaines, se doivent d’être visionnaire, engagée, efficace, excellent et loyal à une certaine idée de la France.


Ce petit billet pour vous donner des repères pour construire dans votre vie une vision stratégique dans le monde multi-crise qui nous entoure, pour vous permettre de conduire les adaptations nécessaires pour réussir à subsister mais surtout à devenir les meilleurs, pour que la France retrouve son rang et redevienne une puissance d’équilibre, qui fait tant défaut dans notre monde redevenu conflictuel.


Désormais, dans tous les secteurs, la compétition est la règle. Elle est mondialisée. Compétition rime avec Éviction lorsque nous ne sommes plus les meilleurs. Il faut donc viser l’excellence.

La confrontation est désormais plus globale, plus stratégique.

La question économique doit être appréhendée désormais comme la manœuvre d’une guerre de haute intensité en prenant garde sur tous les flancs (finance, information, réputation, qualité, fournisseurs, brevets, flux logistiques, etc.)


La vision des activités humaines ne peut plus être segmentée (interdépendance importante et il faut appréhender les questions de manière globale et stratégique, en s’appuyant sur des faits, des preuves et en ne faisant confiance en PERSONNE).


Le monde et la société sont beaucoup plus dangereux qu’il y a 10 ans. C’est le retour du rapport de force comme règlement des conflits, l’escalade dans l’emploi des moyens pour détruire l’autre, pour lui prendre sa place, l’usage d’une dialectique exacerbée et froide, l’intimidation, la désinformation pour déstabiliser, l’histoire travestie pour détruire la réputation.

Dans le monde, nos compétiteurs détruisent la réputation de l’occident, en s’appuyant sur l’histoire, en la manipulant, sur des stratégies à long terme en offrant de soit-disant cadeaux ou en protégeant les dictateurs en place qui appliquent les souhaits de leurs protecteurs.


La conflictualité est désormais la norme. Elle a supplanté dans le monde entier et dans nos sociétés, le dialogue, la diplomatie (tant en économie, social, politique et bien entendu géopolitique et militaire).

Le volume des forces d’une organisation économique (entreprise), militaire (une nation), œuvrant dans la guerre ne cesse de s’accroître. La déstabilisation est devenue la stratégie, la vision pour s’imposer.


Ce changement de paradigme doit nous conduire à revoir notre stratégie économique, diplomatique et se méfier des compétiteurs, des ennemis mais aussi des alliés qui ne sont pas nos amis.


La France et les Français doivent revoir leur stratégie dans leur vie, dans leurs entreprises, dans le monde, être plus offensif et anticiper les trahisons.

Dans tous les domaines, les organisations françaises doivent augmenter leurs puissances en s’alliant entre eux et plus au niveau européen (la trahison permanente de l’Allemagne en est un exemple flagrant – le SCAF, le gaz, l’électricité, les avions de patrouilles maritimes, le nouveau char sont autant d’exemples criant de vérité).


Les Français doivent mieux observer le monde dans lequel ils vivent, l’analyser et prendre des décisions qui vont leur permettre de mieux appréhender les coups bas de leurs adversaires, de leurs compétiteurs et de leurs alliés (pensons à l’affaire des sous-marins Australiens, mais aussi des écoutes).


Il faut être prêt à tout, même à l’impensable, car la conflictualité est désormais la règle et le dialogue et la négociation sont devenus marginales. Cela est regrettable mais est un fait.


Tous les français se doivent d’être acteur de la compétition que DOIT engager notre pays, ils doivent devenir les meilleurs dans TOUS les domaines et chaque Français doit viser l’excellence dans tout ce qu’il entreprend.


Désormais, la gradation des relations peut être résumée par l’échelle suivante :

Dialogue / Négociation / Compétition / Contestation / Affrontement / Guerre totale


L’état de dialogue et même l’état de négociation n’existent presque plus.


Nous sommes revenus à l’état de Nature sans transcendance avec pour règle : La Volonté exprimée par le plus fort fait Loi. La Loi du plus fort réapparaît comme la règle de fonctionnement de toutes les sociétés. Le Bien Commun n’a pas disparu pour l’Intérêt Général, mais pour l’Intérêt Particulier du plus fort.


Cette compétition peut être hybride, coup de poignard dans le dos.

Dans nos sociétés et dans le monde, Confiance rime avec Faiblesse et il est désormais indispensable de surveiller, analyser et réagir.


La guerre informationnelle et réputationnelle tant en géopolitique, qu’en politique et en sociologie est une réalité. Les médisances d’autrefois sont désormais généralisées et insidieuses. Les fake-news ont envahi notre monde. Elles sont souvent prises au sérieux et supplantent la Vérité.


Cette guerre, difficile à attribuer, transforme, amplifie, déforme la contre-vérité qui détruit plus que l’intention originelle telle la réaction en chaîne d’une bombe atomique. Cette bombe informationnelle détruit les liens vitaux de notre société. C’est en formant l’esprit critique et l’excellence des Français que la France résistera aux tsunamis de la médiocrité ? De cette manière, nous ne serons plus relégués au banc des nations.


Comment réussir ?


Il faut analyser, ne jamais croire, prendre appui sur des preuves écrites, ne jamais faire confiance, planifier, agir en fonction de ce que qui a été préparé, vérifier, contrôler, ajuster et agir en conséquence.


Il faut augmenter les stratégies d’influence partout pour limiter la guerre informationnelle et retourner à notre profil la guerre réputationnelle qui fait rage.

La mauvaise politique industrielle de la France

 

La France s’est désindustrialisée depuis 3 décennies. Notre manque de compétitivité, les difficultés liées aux directives européennes, les 35 h, le manque de motivation des jeunes générations de français, conduisent désormais à un déséquilibre abyssal de notre balance commerciale.

L’arrivée de la Chine en 2001 dans l’organisation mondiale du commerce (OMC) avec un abaissement des frais de douane n’a pas arrangé les choses.


Le manque d’investissement dans la modernisation des outils de production, par manque de culture de risque surtout chez la finance privée (banque et fond d’investissement) a conduit à voir disparaître une soixantaine de filières dans l’hexagone.


La France, sous Macron, détient le triste record de la balance commerciale internationale la plus mauvaise de toute la zone euro. Même la Roumanie fait mieux.

Pour la première fois, la balance agricole (hors vins et spiritueux) est en déficit.

65 % des fruits et légumes sont importés. La France n’investit pas assez dans ses maraîchers et dans les nouvelles techniques, car la finance privée considère ce secteur comme peu rentable.


Que se passe-t-il ?


Les politiques publiques traitent des problèmes sous forme macroéconomique alors qu’il faudrait travailler en microéconomie (secteur par secteur, filière par filière).


En fait, la France n’a plus de politique industrielle. Les nouveaux ministres détruisent toujours ce qui a été initié par le précédent.


Les gigafactories chinoises créent des entreprises dont la propriété intellectuelle ne nous appartient pas. Ce sont de véritables leurres, ils ne construisent pas la souveraineté industrielle de la France. C’est le cas par exemple pour les entreprises de batteries automobiles. La France n’aura aucun contrôle sur ces entreprises qui peuvent repartir comme elles sont arrivées.


Le plan de relance, cher à M. Macron, ne fonctionne pas (fonctionne sous appel d’offre). Il a permis de sauver quelques entreprises après la crise du COVID, mais ne permettra pas de réindustrialiser la France et de rétablir dans le positif notre commerce extérieur.


Le pays est bloqué en raison d’un mille-feuille de normes. Le choc de simplification voulu par le président Hollande n’a pas eu lieu. Les haut-fonctionnaires l’ont bloqués. Pour entreprendre en France, il faut s’accrocher, obtenir d’innombrables autorisations dans tous les domaines et les normes évoluent sans cesse conduisant des entreprises naissantes à s’arrêter, car les usages autorisés précédemment sont devenus interdits et cela brutalement.


Comment faire ?


Ce n’est pas la startup nation qui va nous sauver. En effet, le passage à l’échelle est un problème et très souvent, les startup issues de la recherche française prennent leur envol à l’étranger.

Pour réussir, nous devons produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons.

Les politiques publiques doivent avoir à l’esprit cette orientation, guide de la réindustrialisation de la France, de notre souveraineté et du retour de la France dans le concert des nations.


La 1ère question à se poser : Quels sont les produits que nous souhaitons produire en France ?

Il faut réaliser une analyse sectorielle.


57 métiers sont en tension en France, alors que 5 millions de chomeur catégorie A, B, C subsistent. Comment expliquer ce paradoxe ? Certains français refusent de travailler, car trop d’assistanat sans contrepartie, les français ne sont pas formés aux métiers qui recrutent, les charges de transport sont trop élevées pour que des français distant des entreprises qui recrutent puissent y travailler.


La directive européenne sur les travailleurs détachés n’a pas été révisée alors que M. Macron l’avait promis. L’union européenne s’est moquée de lui et de nous. 500 000 européens de l’est travaillent en France, principalement dans le BTP et le transport pour des salaires de misère.


Concernant l’innovation, il faut changer de méthode : La recherche doit être associée à la production (il faut réformer l’attribution du CIR en ce sens).


Pour aider les entrepreneurs de notre pays, il faut créer dans chaque chambre de commerce et d’industrie, un guichet unique qui permet d’orienter les chefs d’entreprise dans les méandres réglementaires et d’autorisation.


Pour simplifier notre pays, il faut créer un vice-premier ministre en charge de la simplification des procédures, un ministre possédant suffisamment de poids en interministériel pour imposer des chocs de simplification dans tous les rouages de l’état. Ce vice-premier ministre doit créer un secrétariat d’état au recueil d’idées de simplification et aider les entreprises dans ce sens.


Pour des gains de productivités, pour des innovations au sein des entreprises, le vice-premier ministre, doit créer un dispositif d’innovation participative et faire réformer la propriété intellectuelle qui doit être détenue à 50/50 par les salariés et les entreprises qui les emploient lorsqu’un salarié trouve une idée innovante permettant d’aider son entreprise. Cette propriété intellectuelle d’innovation partagée rentrera au capital de l’entreprise, fidélisant les salariés les plus créatifs et permettant aux entreprises de plus en plus innover à moindre frais.