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samedi 1 août 2020
Lettre d'informations - 07/2020
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Travail
mercredi 8 juillet 2020
Réformer le Sénat pour qu’il devienne source de réformes progressistes subsidiaires
Le
08 juillet 2020
Jean-Luc
Hau
De
réformes en réformes, les institutions françaises ont centralisé
les pouvoirs à Paris, alors qu’on ne parle que de
décentralisations depuis Gaston Defferre, mais qui en fait ne sont
que des délégations toujours plus cloisonnées, surtout depuis la
dernière réforme constituant les supers Régions.
La
décentralisation que nous connaissons aujourd’hui n’est pas
celle imaginée par le Général de Gaulle dans son ultime réforme
de 1969, qui avait pour objet de laisser parler les territoires
directement et de permettre à la subsidiarité de s’épanouir dans
le concert du pouvoir, afin que la loi soit la plus adaptée aux
territoires et permettre une application plus rapide, sans pour
autant devoir l’adapter dans des décrets d’application ou des
circulaires qui sont rédigés de manière non démocratique par des
hauts-fonctionnaires dénués d’attachements vitaux régionaux.
La
substance même de cette réforme d’envergure, mal comprise à
l’époque avait pour objet de nourrir le pouvoir régalien par le
bon sens et la vie du Peuple.
Depuis
2008 et la réforme de l’Assemblée Nationale, la prise de pouvoir
des groupes parlementaires a réduit à néant, la liberté de
conscience et politique de chaque député, qui se voit asservir à
un groupe qui pense pour lui. Ce changement radical de paradigme est
pourtant salutaire pour asseoir la stabilité institutionnelle de
notre pays, tout comme le quinquennat qui favorise l’émergence
d’une majorité présidentielle mais qui réduit la place du
parlementaire par rapport au présidentialisme, qui s’aggrave de
gouvernements en gouvernements – Le Président grignotant les
prérogatives désormais même du Premier Ministre.
La
pensée unique d’un parti, cette dictature qui a entravé le bon
fonctionnement de la 4ème République et déjà dénoncé par le
Général de Gaulle en 1946 dans son discours de Bayeux, est de
nouveau une réalité.
Le
Sénat doit former un véritable contre-pouvoir, celui de la
représentation nationale territoriale.
Les
régions françaises originelles, pas celles créées
artificiellement aujourd’hui sous le gouvernement Hollande,
possèdent des spécificités géographiques, démographiques,
culturelles, géologiques, industrielles qui leur sont propres. Le
Général de Gaulle l’avait bien compris. La réforme de la
décentralisation voulue en 1969 avait pour but de capter la richesse
du vécu de la cité, de la monter à Paris, au sein du Sénat afin
qu’elle adapte aux spécificités et aux réalités du terrain, les
propositions et projets de loi votés à l’Assemblée Nationale.
Il
est temps pour le Sénat de retrouver son essence même, sa valeur
propre, son intérêt majeur pour nous adapter aux changements. La
crise du coronavirus, la crise économique, la crise mondialiste, la
crise géopolitique, la crise de peuplement, la désertification, la
désindustrialisation, toutes les crises ne trouveront pas de
réponses dans des commissions parisiennes, dans des cercles
d’analyse trop proches du pouvoir, mais spécifiquement dans
l’analyse et l’action des politiques locales et du Peuple
Français.
La
régionalisation du Sénat avec une structure quadricéphale la
constituant permettrait de recueillir le plus possible d’éléments
subsidiaires. Cette structure constituée en partie de sénateurs
élus de grands électeurs municipaux, de sénateurs élus par les
conseillers régionaux, de sénateurs élus par les conseillers
départementaux, de sénateurs élus par le CESER permettrait
d’assurer une représentativité telle que la vision de tous les
composants subsidiaires des territoires soit représentée.
Les
sénateurs doivent pouvoir garder leur esprit critique et ne pas se
rassembler en groupe parlementaire qui asphyxie la liberté d’action
et de représentation. La richesse des apports individuels nourrira
le débat démocratique de cette chambre défendant les territoires
et la spécificité organisationnelle des régions, départements,
communes et corps intermédiaires.
Ainsi,
le Sénat retrouvera sa place centrale qui lui revient, une place de
choix chez les élus de terrains et sera l’élément moteur du
redressement national.
dimanche 31 mai 2020
Rendons la souveraineté à notre transport stratégique
L’armée Française résorbe petit à petit son déficit en transport de matériel, avec la mise en service de capacités d’A400 M sur Orléans, de A 330 MRTT sur Istres. Toutefois, bien que cela améliore la capacité, « la capacité patrimoniale de transport stratégique souffre aujourd’hui d’un déficit », reconnaît le ministère des armées.
Le journal La Tribune du 28 mai 2020 évoque une étude sur le transport de fret hors gabarit qui n’exclue aucune piste et qui est en cours avec la direction générale de l’armement (DGA).
Le transport de fret hors gabarit est l’une des grandes faiblesses stratégiques de l’armée française. Une lacune capacitaire souvent pointée du doigt par de nombreux rapports parlementaires. Tant pour la projection aérienne des forces françaises que pour leur entretien, le ministre des armées a régulièrement recours à des avions de transport russes, voire ukrainiens, de type Antonov 124 ayant la capacité d’emporter du fret hors gabarit.
Toutefois, une solution européenne existe, l’Airbus Beluga :

Aussi, une adaptation serait certainement nécessaire mais notre indépendance stratégique est à ce prix.
A l’instar de ce qui s’est fait avec l’A330 pour le Beluga, l’A380, dont la production s’est malheureusement arrêtée pourrait se transformer en A 380 XXL Beluga pour obtenir la capacité de transport stratégique qui nous manque.

dimanche 26 avril 2020
25 avril 2020 : La valeur Travail
C'EST
PAR LE TRAVAIL que l'homme doit subvenir à ses besoins et contribuer
au progrès continuel des sciences et de la technique, et surtout à
l'élévation constante, culturelle et morale, de la société dans
laquelle il vit en communauté fraternelle.
- Evolution de la société :
En
ce début de XXIème siècle, la société connait des mutations
profondes dans les formes du travail :
- Les technologies les plus modernes, l’électronique, la robotique s’introduisent dans les processus de travail, suscitant des transformations dans la production, dans les structures et les relations de travail ; transformations aussi considérables que celles de la Révolution industrielle au XIXème siècle. Elles exigent que l’on découvre les « nouvelles significations du travail humain et que l’on formule les nouvelles tâches qui, dans ce secteur, se présentent à tout homme, à la famille, aux nations, à tout le genre humain. Tâche des gaullistes sociaux, non par l’analyse scientifique des conséquences de ces changements, mais par le rappel de la relation fondamentale entre l’homme et le travail dans ces nouveaux contextes.
De
telles mutations supposent une adaptation des hommes dans leurs
relations à la nature et à l’organisation, mais aussi dans les
relations entre eux. Le club nouveau siècle entend prendre part à
ces formulations.
- La Question sociale concernant spécialement le monde ouvrier et traitée jusqu’ici dans un cadre national, prend aujourd’hui une dimension internationale, mondiale. Autrefois, on mettait surtout en évidence le problème de la classe, à une époque plus récente, on met au premier plan, le problème du monde. D’où pour trouver des solutions, en particulier pour le chômage qui se généralisera après la crise que nous vivons, un appel à la collaboration internationale, en revoyant les traités et accords, qui sont incompatibles avec la résolution de cette gangrène.
- Le Capital et le travail : Une autre évolution constatée concerne les rapports entre le capital et le travail dans la phase actuelle de l’histoire. La situation conflictuelle, interprétée par Marx et Engels qui voyaient dans « la lutte des classe l’unique moyen d’éliminer les injustices de classes », a trouvé « son expression dans le conflit idéologique entre le libéralisme, entendu comme idéologie du capitalisme, et le marxisme, entendu comme idéologie du socialisme scientifique et du communisme ». Or dans les régions communistes où le système fut en place, la dignité du travail n’était pas mieux respectée et garantie par la collectivisation des moyens de production. La solution préconisée par ces idéologies fut illusoire. Pour éclairer ces situations conflictuelles, il convient donc de revenir à une réflexion fondamentale sur l’homme au travail.
- Le Chômage : Ce phénomène non plus conjoncturel ou cyclique du chômage, mais structurel et permanent, touchera tout particulièrement notre pays après la crise. Il faut simplifier l’accès au travail, faciliter la création d’entreprises individuelle, généraliser le portage salarial pour toutes les professions, créer des fonds d’investissements puissants pour aider les entrepreneurs en prenant des parts dans les entreprises et limiter les demandes des actionnaires en rentabilité.
- Qu’est-ce que le travail ?
Le
mot « travail » désigne tout travail accompli par
l’homme, quelles que soient les caractéristiques et les
circonstances de ce travail, autrement dit toute activité humaine
qui peut et qui doit être reconnue comme travail parmi la richesse
des activités dont l’homme est capable et auxquelles il est
prédisposé par sa nature même, en vertu de son caractère humain.
Il
est certain que le travail se trouve au centre même de la « question
sociale ». Quel modèle souhaitons-nous, l’artisanat ou
l’assistanat ?
- L’antivaleur : Pour certains, le travail est compris et traité comme une espèce de « marchandise » que le travailleur – et spécialement l’ouvrier de l’industrie – vend à l’employeur, lequel est en même temps le possesseur du capital, c’est-à-dire de l’ensemble des instruments de travail et des moyens qui rendent possible la production. Cette façon de concevoir le travail s’est répandue plus spécialement, dans la première moitié du XIXème siècle. Par la suite, les formulations explicites de ce genre ont presque complètement disparu, laissant la place à une façon plus humaine de penser et d’évaluer le travail. L’interaction du travailleur et de l’ensemble des instruments et des moyens de production a donné lieu au développement de diverses formes de capitalisme – parallèlement à diverses formes de collectivisme – dans lesquelles se sont insérés d’autres éléments socio-économiques à la suite de nouvelles circonstances concrètes, de l’action des associations de travailleurs et des pouvoirs publics, de l’apparition de grandes entreprises transnationales.
Le
danger de traiter le travail comme une marchandise sui
generis ou comme une force anonyme nécessaire à la
production (on parle même de force-travail) existe toujours, lorsque
la manière d’aborder les problèmes économiques est caractérisée
par les principes de l’économisme matérialiste.
Ce
qui, pour cette façon de penser et de juger, constitue une occasion
systématique et même, en un certain sens, un stimulant, c’est le
processus accéléré de développement de la civilisation
unilatéralement matérialiste, dans laquelle on donne avant tout de
l’importance à la dimension objective du travail, tandis que la
dimension subjective – tout ce qui est en rapport indirect ou
direct avec le sujet même du travail – reste sur un plan
secondaire.
Dans
tous les cas de ce genre, dans chaque situation sociale de ce type,
survient une confusion, ou même une inversion de l’ordre établi.
L’Homme est alors traité comme un instrument de production alors
que lui – lui seul, quel que soit le travail qu’il accomplit –
devrait être traité comme un sujet efficient, son véritable
artisan et son créateur.
- La valeur travail : En demeurant encore dans la perspective de l’homme comme sujet du travail, il convient que nous abordions, au moins de façon synthétique, quelques problèmes qui définissent de plus près la dignité du travail humain, car ils permettent de caractériser plus pleinement sa valeur morale spécifique. Il faut le faire en ayant toujours sous les yeux que le travail doit permettre à l’homme d’atteindre sa plénitude, en se sentant utile aux autres, en travaillant pour le bien-commun. Sans cette considération, on ne peut comprendre le sens de la vertu de l’ardeur du travail, plus précisément on ne peut comprendre pourquoi l’ardeur au travail devrait être une vertu, en effet, la vertu comme disposition morale est ce qui permet à homme de devenir bon en tant qu’homme.
La
dimension personnelle du travail humain étant ainsi confirmée, on
doit en venir à la seconde sphère de valeurs qui lui est
nécessairement unie. Le travail est le fondement sur lequel s’édifie
une société libre et fraternelle, qui est un droit naturel et une
vocation pour l’homme. Ces deux sphères de valeurs – l’une
liée au travail, l’autre dérivant du caractère familial du genre
humain – doivent s’unir et s’influencer de façon correcte.
Conclusion :
Priorité au travail
Pour
conclure, pour que notre société reparte sur de bonnes bases, il
faut du développement économique, de la valorisation de la personne
humaine par le travail, favoriser le travail à l’assistanat Le
capital doit servir l’investissement. L’investissement doit
servir le travail et l’emploi, qui aide l’homme à s’accomplir
et à créer du capital. Tout est dit par ce cercle vertueux.
19 avril 2020 : Refonder l’Économie après la crise du Coronavirus
Avant
la crise sanitaire puis économique liée à la pandémie mondiale du
Coronavirus, des crises successives ont fait prendre conscience à de
nombreuses personnalités (chercheurs, politiques, philosophes),
qu’il n’était plus possible de poursuivre cette fuite en avant,
de rechercher toujours plus de croissance, en utilisant uniquement la
loi du marché au détriment de l’Homme et de la Nature.
Cette
crise sans précédent depuis 1945 doit nous permettre de réfléchir
sur nos sociétés, nos économies, notre rapport à l’Homme, notre
rapport à la Nature. Nous devons recentrer nos travaux sur un
postulat important : La Finance doit être au service de
l’Économie qui doit servir l’Homme et pas l’inverse, comme ces
dernières années.
Produire
toujours plus, sans prendre compte la réalité de l’écologie,
sans comprendre la Nature, sans relation de confiance entre pays,
entre les Hommes, sans limiter nos impacts, mais au contraire
produire en se souciant de l’Homme, des conséquences de nos actes
doit devenir le terreau de la refondation de notre économie.
Depuis
20 ans, la finance a souhaité toujours plus de rentabilité,
conduisant notre économie à se délocaliser vers des pays dits à
bas coûts. Ces mouvements produisirent des flux financiers non
reliés au réel et des flux de marchandises polluant notre
atmosphère par leur transport. Cette pression immense sur notre
environnement a un prix : L’exploitation de ressources
minières de plus en plus intenses partout dans le monde et tout
particulièrement en Afrique, en Chine et en Amérique du sud pour
assouvir la soif de l’Homme moderne en croissance. Est-ce un
progrès ? Est-ce bon pour l’Homme ?
La
pollution engendrée conduit inévitablement à des conséquences
sanitaires pour la nature et l’être Humain. La pollution
atmosphérique en Chine en est un exemple flagrant. Ne parlons pas de
l’extraction du lithium en Bolivie pour les batteries de nos
téléphones portables, de nos ordinateurs, de nos drones et de nos
voitures électriques, ne parlons pas de l’extraction des sables
bitumineux au Canada et des métaux rares au fond de certaines mers
avec le pillage des nodules polymétalliques.
La
productivité touche aussi notre alimentation. La course effrénée
aux rendements, aux productions agricoles et bétaillères à des
coûts toujours plus bas, conduit à l’utilisation de produits
phytosanitaires toujours plus toxiques (pensons au Fipronil pour les
abeilles, mais pas que …) à l’utilisation d’antibiotiques en
masse dans des élevages toujours plus gros (pensons aux fermes des
1000 vaches), aux complémentations d’alimentation à base de
tourteaux de soja transgénique provenant du Brésil où la forêt
Amazonienne, poumon de notre planète, ne cesse de disparaître.
Cette
crise doit nous permettre de prendre conscience qu’il faut prendre
soin de notre Terre et de nos frères humains. Il faut donc repenser
l’économie avec plus de circuits courts, plus de productions
naturelles, rechercher des moyens de produire en respectant
l’environnement et l’Homme (ne pas exposer les travailleurs à
des produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques).
Cette
crise doit nous permettre de repenser notre économie tournée vers
l’Homme pour ne laisser personne sur le bord du chemin. Elle doit
nous permettre de réfléchir à de nouveaux paradigmes pour repenser
l’économie mondiale, en partageant et en ne pillant plus les
richesses d’autrui en soudoyant les élites du pays souvent
émergeant où l’on souhaite extraire, sans se soucier de la nature
et des Hommes qui y habitent, des minerais qui seront traités et
utilisés à l’autre bout de la planète.
L’Homme
ne doit plus avoir le visage d’un prédateur sanguinaire qui ne
recherche que son profit mais un être soucieux de son frère dans un
débat apaisé entre nations.
Oui,
cette orientation idéale doit être le fil directeur des chefs
d’Etat de bonne volonté, sans naïveté et en analysant
parfaitement les situations rencontrées.
Cela
ne sera pas facile, car cette diplomatie de la confiance n’existe
pas. Il est temps pour les chefs d’Etat de la créer. La Vérité
est la source de cette confiance et de l’émergence d’un nouveau
monde où le progrès sera vraiment au rendez-vous.
A
la sortie de cette crise mondiale, de nombreux pays seront exsangues.
La Chine, qui était déjà la première puissance mondiale en
économie, en détention de devises et presque militaire, devra se
faire pardonner des manquements de ces dernières années et de ce
qui s’est passé lors de la crise du Coronavirus. Nous ne savons
pas pour l’instant si ce virus est naturel ou artificiel. Des
soupçons planent de plus en plus sur ce laboratoire de Wuhan,
co-construit par la France et selon le professeur Montanié sur la
création de ce virus en mélangeant les acides nucléiques du
coronavirus, du virus du sida et de la Malaria. Même si peut-être
cela ne s’avère pas être la réalité, il sera nécessaire que la
communauté internationale s’interroge sur le bien-fondé de telles
recherches, de telles modifications génétiques qui peuvent avoir
des conséquences dramatiques sur l’Homme et les générations
futures.
Un
comité d’éthique mondiale se doit d’être créé pour limiter
les dérives que nous connaissons aujourd’hui.
A
la sortie de la crise, il faudra rebâtir notre économie sur de
nouvelles bases et un nouveau Bretton Woods sera nécessaire. Il faut
arrêter certaines spéculations, définir des règles précises en
termes d’endettement, réduire les échanges mondiaux aux
nécessités des zones géographiques (arrêter le dumping social et
environnemental), créer de véritables partenariats entre pays et
continents, en arrêtant de penser unitaire mais global, développer
de véritables démocraties, appliquer le principe de subsidiarité
partout où cela est possible, privilégier le dialogue entre les
échelons les plus bas pour que les décisions soient les plus
réelles1 possibles.
Ce
n’est qu’à cette condition que la refondation sera efficace et
limitera l’émergence de nouvelles crises à l’avenir.
Suivant
Aristote et Saint-Thomas d’Aquin.
3 décembre 2019 : DEFENSE EUROPEENNE, FREINS ET MOTEURS.
La
Défense Européenne, la défense de l’Europe, Une défense pour
l’Europe, l’Europe de la Défense, la défense par les européens
etc……, il s’agit là de concepts de plus en plus prégnants
dans les discours des dirigeants de l’UE et de plus en plus
présents dans les préoccupations des politiques mais aussi dans
celles des peuples européens.
L’idée
est-elle tout de même devenue suffisamment mûre pour accoucher
enfin de quelque chose de tangible et de convaincant ?
Pour
une Europe de plus en plus atone et impopulaire ce serait souhaitable
même si la voie est étroite entre le succès et la création
d’illusions qui accentueraient encore le divorce entre les
dirigeants européens et les peuples.
Historique
d’une idée
Si
certains étaient tentés de jouer sur le paradoxe, ils pourraient
avancer l’idée selon laquelle la Défense Européenne ou de
l’Europe est un concept qui était réalité longtemps avant que
l’Europe n’existât au plan humain ou géographique, l’antiquité
romaine n’avait-elle pas connu une armée rassemblant les peuples
de cet immense empire pour faire face aux hordes orientales et
nordiques ?
L’empire
de Charlemagne verra lui aussi l’avènement d’une force militaire
intégrant toutes les ethnies de cet imperium, forgée pour quelques
décennies à lutter contre la pénétration musulmane ainsi que
contre des forces intérieures et extérieures à l’empire.
L’énumération
pourrait être longue et l’on verrait encore dans les croisades
peut être le meilleur exemple d’une armée et d’une défense
européenne en face d’un ennemi clairement identifié :
l’islam.
Après
la Révolution française, l’Europe avec la Russie, fera bloc pour
endiguer puis écraser le germe révolutionnaire ; Napoléon un
peu plus tard rassemblera une grande armée où ne manquait que les
anglais pour aller affronter la Russie dont on se demandait déjà si
elle était européenne.
La
suite ne défigurera pas le tableau, Hitler en 1941 remonte une armée
aussi cosmopolite mais beaucoup plus nombreuse encore que celle de
Napoléon pour conduire la « croisade européenne contre le
bolchévisme et la Russie », mais aussi détruire le peuple
Juif !
Il
y a dans ces épisodes à la fois la volonté d’une défense et
même d’une armée européenne sous un commandement unifié comme
déjà le germe de la zizanie entre des intérêts souvent
dissonants.
La
Communauté Européenne de Défense (CED) au début des années 50
énonce l’idée d’une armée européenne mais – et c’est déjà
la contradiction de cette défense européenne « indépendante »
-placée dès le départ sous commandement américain, cette
problématique n’a jamais été aussi présente que de nos jours.
Une
menace commune ?
Un
tour d’Europe virtuel de la menace
Le
rédacteur de cette adresse serait tenté de prendre le lecteur par
la main et lui faire faire ce que l’on pourrait appeler un tour
d’Europe de la menace.
Je
vous propose de commencer par le sud, par l’Espagne, quelle est la
menace qui plane sur ce vieux pays ? elle est multiforme :
sur le continent africain les deux enclaves de Ceuta et Melilla sont
revendiquées par le Maroc comme le fut le Maroc espagnol en son
temps, l’irrédentisme indépendantiste basque mais surtout catalan
est une sérieuse hypothèque sur l’unité espagnole, enfin
l’islamisme et son cortège d’assassinats dont les séides
proviennent d’une population musulmane en croissance démographique
exponentielle sur le territoire espagnol ; problème beaucoup
moins lourd chez les portugais qui « importent » leurs
immigrés en majorité chrétiens de leurs anciennes colonies sans
connaître de véritables dangers à l’intérieur comme à
l’extérieur.
La
France est exposée elle aussi à la menace islamiste pour les mêmes
raisons qu’en Espagne, en outre nombre de ses possessions outre-mer
sont revendiquées par Madagascar, Les Comores, Maurice, le Mexique….
L’Angleterre
toujours en UE est très touchée par la menace islamiste elle aussi,
comme elle l’est par les revendications argentines sur les
Malouines, revendications soutenues par tous les pays d’Amérique
latine, si l’Angleterre était restée dans l’UE, que se
serait-il passé en cas d’attaque des argentins ? peut-on
penser que tous le européens auraient tiré l’épée pour mourir
dans ces ilots lointains ?
La
situation change en remontant vers le Nord, qui menace directement
l’Allemagne puisque les querelles frontalières sont devenues un
souvenir sur la plus grande partie de l’Europe ? l’islamisme
sans doute, certains n’hésitant pas à évoquer d’abord la
dénatalité comme premier danger.
Les
pays baltes compliquent largement le tableau, le sentiment et la
crainte de la Russie si proche rassemblent ces pays avec une nuance
toutefois, une population russophone et orthodoxe allant jusqu’à
30% dans certains de ces pays cette importante minorité voyant le
voisin russe comme un frère plutôt que comme un ennemi.
La
Pologne mérite aussi une escale, le sentiment antirusse est y
viscéral comme l’est le rejet instinctif de, non pas l’islamisme,
mais l’islam considéré à tort ou à raison comme incompatible
avec les valeurs chrétiennes fondatrices de l’Europe,
christianisme qui fut l’étendard victorieux contre le communisme,
attitude que l’on retrouve aussi bien chez les gouvernants que chez
les peuples tchèques, slovaques, hongrois, bulgares etc….
Remarquons
aussi que le sentiment et l’attitude vis-à-vis de la Russie est
fluctuant dans l’Est de l’UE, plus particulièrement chez les
hongrois et les bulgares, le ressenti vis-à-vis cette Russie oscille
entre hostilité et sympathie, plus particulièrement chez les
bulgares qui n’ont jamais oublié le lourd tribut payé par l’armée
tsariste au XIX siècle pour libérer ce peuple du joug turc.
Si
nous devions dévier vers le Sud Est, nous arriverions à la Grèce
et à Chypre Sud, là l’ennemi héréditaire est plus ennemi que
jamais, c’est toujours le Turc vu comme agressif et menaçant, le
problème des frontières entre le Nord et le Sud de Chypre reste
aussi insoluble que le soutien de la Turquie d’Erdogan à Chypre
Nord est inconditionnel.
Les
menaces militaires turques sont constantes et sérieuses, d’ailleurs
le gouvernement turc se propose de revoir les termes du traité de
Lausanne qui après la première guerre mondiale définissait les
frontières notamment maritimes ente la Turquie et de la Grèce, là
aussi il vaut oser poser la question de savoir si en cas d’action
militaire turque il serait sérieux de penser que l’UE volerait au
secours, armes à la main, de la Grèce et Chypre sud.
L’Italie
ne reconnaît en fait qu’une seule menace c’est
« l’invasion migratoire » en provenance d’Afrique.
Quid
de l’avenir ? Les autorités européennes parlent de pays
ayant une vocation européenne, quels seraient les impétrants ?
l’Albanie serait sur les rangs, le pays est aussi travaillé par
l’islamisme qui se répand au sein d’une population
presqu’entièrement musulmane, cette nation aspire à forger une
grande Albanie qui intégrerait le Kosovo dont la Serbie fut
dépossédée par la force.
La
Serbie elle aussi a « une vocation européenne », le pays
est encore traumatisé par les bombardements de l’Otan il y a plus
de 20 ans, pour des raisons qu’elle continue de ne pas comprendre
et Vladimir Poutine y est vu en héros, en frère orthodoxe et slave,
là , également, la menace , est tout sauf russe.
L’Ukraine
frappe aussi à la porte, la situation du pays n’est que trop
connue, un pays fracturé par la guerre civile où la partie Ouest
rêve de l’OTAN et de l’UE tandis que l’Est orthodoxe et
russophone rêve de plus d’autonomie voire d’indépendance ou
encore d’intégration dans la Russie, Russie qui bien sur soutient
le mouvement dans ce conflit appelé à durer encore longtemps.
La
Bosnie a aussi coiffé le chapeau de « pays à vocation
européenne », ce pays à l’instar des autres est une
spécificité en lui-même, pays musulman travaillé par un islam
radical grandissant, il intègre une région très fortement autonome
« la Republika Srpska » qui elle est très liée aux
« frères » serbes et russes.
On
le voit trouver une menace commune dirigée contre l’UE comme lors
de la guerre froide n’est guère facile, les menaces les plus
prégnantes sont aussi bien intérieures qu’extérieures au sein
des nations qu’au sein de l’Europe : islamisme, Russie,
Turquie, migrations massives, Maroc, revendications tiers-mondistes
…. Dans ce domaine comme dans bien d’autres l’Europe de l’UE
est tout sauf un bloc homogène.
La
convergence de facteurs.
L’examen
du tableau pourrait ainsi laisser rêveur voire dubitatif le partisan
d’une défense européenne commune qui reste à définir mais qui
le serait difficilement sur la base d’une menace commune.
Pourtant
et peut être pour la première fois dans l’histoire 3 facteurs
convergent avec force, d’abord l’acquisition à l’idée d’une
défense commune et indépendante ou simplement plus autonome par et
pour les européens, il s’agit du reste plutôt d’un ressenti que
d’une vision claire mais le désir, le récit, l’aspiration sont
là, pourquoi ?, il serait trop long de le traiter ici mais
l’élection de Donald Trump y joue son rôle, par exemple , devant
l’évolution antagoniste des relations sino américaines, les
européens voudraient être autre chose qu’un allié docile.
Les
gouvernants européens multiplient les déclarations dans le sens
d’une défense européenne « autonome » et la
déclaration du 23/10/2016 émanant ou signée par les dirigeants de
l’UE affirme vouloir une construction « réaliste et réelle
d’une structure viable de défense européenne ».
Les
termes sont à noter, il n’y a pas là de manifeste tonitruant mais
l’affirmation presque modeste d’une volonté politique consciente
des obstacles.
Le
dernier élément convergent et non le moindre est le soutien des
structures de l’Union Européenne Un effet, un tabou a été brisé
puisqu’il est admis à présent -et d’autant plus que le RU est
sur le point de nous quitter- que les Institutions Européennes,
supranationales par nature, ont à en connaitre en matière de
Défense et d’industrie de Défense
Le
traité de Lisbonne en effet porte en lui toute l’assise
institutionnelle permettant « une structure viable de défense
européenne ».
Un
fonds Européen de Défense est doté de 5,5 milliards d’euros pour
soutenir les efforts de plusieurs pays européens qui viendraient à
s’associer.
De
nouveaux types de coopération sont prévues dans les nouvelles
structures comme la coopération structurée permanente, sans entrer
dans le détail il s’agit d’encouragements institutionnels à
fédérer des efforts de défense nationaux type conception et
fabrication de systèmes d’armes mais toujours sur des bases
volontaires, l’idée force étant que 2 ou 3 pays s’investiraient
dans un effort de défense et convaincraient les autres de les
rejoindre, on le voit, tout est ouvert. Il ne s’agit de rien de
moins que d’un pari qui peut aller vers le succès comme vers
l’échec.
Un
mécanisme de flexibilité est encore prévu qui permet à l’UE de
donner mandat à quelques pays d’agir en son nom.
Citons
encore l’article 42 du traité de Lisbonne qui inspiré par
l’article 5 de l’OTAN met en place une clause d’assistance
mutuelle en cas d’agression ne signifiant pas forcément du reste
une réponse militaire, l’UE reste réaliste.
On
le voit trois facteurs majeurs convergent et peuvent devenir le
moteur d’une dynamique unique dans l’histoire de l’Union
Européenne à deux conditions toutefois : d’abord que
l’Europe reste modeste et ne bâtisse pas de châteaux en Espagne
et surtout qu’une volonté politique soit insufflée dans ces
structures, sans quoi comme ce fut le cas trop souvent dans
l’histoire des tentatives d’union en Europe le soufflet
retombera.
Une
Industrie de la Défense Européenne.
Là
aussi le sujet est vaste autant que ses contours sont indécis même
si la définition du sujet est moins floue que celle de la « Défense
Européenne », à peine.
Qu’est-ce
qu’une industrie de la Défense Européenne ? Quels sont ses
buts ? Comment est-elle constituée ? par qui ? Quel
est son marché ? Ses relations avec l’extérieur ? et
plus particulièrement avec les USA, avec l’OTAN ?
Les
Institutions Européennes échaudés par des décennies de
désillusions tablent à présent sur un schéma réaliste, elles
soutiendraient des projets en la matière provenant de deux ou trois
pays, les dits projets devraient s’avérer suffisamment attrayants
pour faire venir à eux d’autres pays européens.
On
le voit, il s’agit d’un pari réaliste, tenant enfin compte des
réalités.
Ces
réalités auxquelles se heurte une industrie de la Défense
Européenne, quelles sont-elles ?
D’abord
que pour beaucoup de gouvernants et de peuples européens la Défense
Européenne existe depuis plus d’un demi-siècle et qu’elle
s’appelle l’OTAN et que cet OTAN est aussi et peut être d’abord
un super marché de matériel made in USA « proposé »
aux européens autant qu’au monde.
Il
importe de rappeler une grande vérité, en schématisant un peu :
les européens achètent national ou américain et des pays comme
l’Arabie Saoudite, l’Australie, l’Algérie, le Qatar, Malaisie,
Inde, le Mexique etc…pourtant pas encore dans l’Union Européenne
achètent français, anglais, espagnol donc européen.
En
1975 déjà Michel Jaubert entrait dans la salle de réunions des
Ministres des Affaires Etrangères Européens et criait « bonjour
les traîtres », la Belgique et les Pays Bas ayant choisi le
concurrent américain du Mirage F1, comme c’est du reste plus que
jamais le cas aujourd’hui, en effet les conseillers de M. Trump lui
ont vite fait comprendre que l’OTAN est un super marché de
fixation de normes et de vente de matériel qui rapporte très gros.
C’est
peut-être la première question : quelle serait le rapport de
cette « Industrie de la Défense Européenne » avec les
USA ?
A
l’exception de l’Europe, le monde réarme, le marché mondial de
l’armement est en pleine expansion, les bénéfices y sont
colossaux, la concurrence y est impitoyable, peut-on penser que nos
amis américains accepteraient de laisser passer sans réagir des
marchés lourds aux mains des européens sans réagir et que la
majorité des européens feraient bloc ? la question doit être
posée.
Celui
qui rédige ces quelques lignes a travaillé au Balargone à la
direction générale de l’armement (DGA) et l’industrie de
défense américaine qui invoque souvent « le work together »
avec les entreprises européennes étant bien entendu que dans
l’immense majorité des cas ce « work together »
signifie que les européens devront se contenter d’être de bons
sous-traitants dans des systèmes dont les américains sont et
resteront bien sur les maîtres d’œuvre, les « main
contractors ».
La
question est d’autant plus complexe qu’elle touche au juridique
et au technique, on sait que dans un matériel à 99% français, le
1% américain ou allemand peut bloquer un fructueux marché
d’exportation.
Il
est un autre questionnement qui s’impose, malgré
l’interventionnisme des institutions européennes au premier rang
desquelles la Commission, la concurrence sur le marché de l’armement
où comme nous l’avons écrit les enjeux sont colossaux reste
ouverte et acharnée entre pays et entreprises européennes et
qu’aucun texte ne leur interdit de s’allier avec les entreprises
d’autres pays comme les USA, Israël, l’Inde, l’Australie, le
Qatar, l’Arabie etc…. comme c’est du reste le cas.
Il
sera toujours difficile à une entreprise européenne de refuser un
grand marché quitte à s’allier avec une entreprise non européenne
pour disputer un marché à une entreprise « purement
européenne », les Etats et les multinationales restent maître
du jeu.
On
sait aussi que les industries civiles et militaires sont, avec la
mondialisation plus que jamais entremêlées et que de plus en plus
de pièces essentielles proviennent de pays asiatiques pillant ou
copiant légalement les technologies occidentales pour les
redistribuer ensuite vers le marché européen, parfois dans le cadre
d’accord binationaux en effet, au civil, les alliances entre
entreprises et états peuvent se nouer avec des pays comme la Chine,
la Russie, l’Iran ….
Pourtant
tout ceci n’a pas empêché des succès européens éclatants hors
UE et dans l’UE, qu’il suffise de citer Airbus et Galileo pour
que la cause soit entendue, l’Europe à condition d’en avoir la
volonté politique peut devenir une puissance jouant jeu égal avec
les Etats Unis et la Chine.
OTAN
et UK
Comme
nous l’avons mis en avant précédemment, la relation à l’OTAN
reflète tout le paradoxe et une grande partie de la problématique
de défense européenne.
En
effet plus l’Europe veut sa propre défense plus elle s’intègre
dans une structure qui est dans la main des États-Unis, pour
beaucoup il s’agit d’être « complémentaire », le
mot revêtant encore foule d’acceptions en fonction du pays, pour
d’autres il s’agirait de créer au sein de l’OTAN un « pilier
européen de la défense » qui à terme pourrait parler d’égal
à égal avec les USA, pour d’autres encore ce pilier servirait de
tremplin d’émancipation, pour d’autres encore……….
On
ne saurait conclure cette réflexion sur la défense européenne sans
évoquer l’Angleterre, plus gros budget européen avec la France et
l’Allemagne, pour certains du reste, les seuls budgets de la
Défense dignes de ce nom en Europe.
Le
Royaume Uni devrait quitter les Institutions Européennes,
certainement pas l’Europe, en effet qui pourrait imaginer une
Angleterre se désintéressant d’une Europe qui commencerait à
revêtir des contours de puissance militaire ?
D’ailleurs
une « défense européenne » ne peut empêcher la
constitution d’accords bi, tri, quadri etc…nationaux et pas
seulement entre pays de l’UE voire d’Europe.
Les
accords de Lancaster House entre la Marine Française et Britannique
est un excellent exemple d’un mécanisme qui fonctionne
remarquablement, comme il est évident que la sortie de l’UE ne
pourra pas signifier pas l’annulation de tels accords souvent très
réticulés, pratiques et efficaces.
La
Place du Royaume Uni au sein d’une Défense Européenne est ainsi
une des très nombreuses questions ouvertes.
Conclusion.
L’Union
Européenne est sans doute à une croisée des chemins unique dans
son histoire récente comme l’est l’Europe dans sa très ancienne
histoire, une occasion exceptionnelle s’offre à elle de peser plus
sur la scène mondiale, les dirigeants européens prendraient une
lourde responsabilité en ne saisissant pas cette opportunité si
rare offerte par l’histoire et ce, quelle que soit la profondeur
des difficultés et la hauteur des obstacles évoqués.
La
seule question qui vaille est aussi une inconnue de taille, c’est
celle de la volonté politique des leaders européens. Pour cela, une
nouvelle Europe doit naître à partir d’une nouvelle constitution,
respectueuse, claire, précise et concise (voir ma proposition de
constitution de 2013).
Cette
question vaut peut-être d’abord pour la France qui avec le départ
du Royaume Uni va se retrouver naturellement projetée dans une
position de tête de peloton, un rôle historique à sa mesure lui
est à nouveau offert, voudra-t-elle le jouer ?
Pour
cela, elle devra se trouver un Homme providentiel Humble, Stratège,
Respecté et Respectable.
A
quand le nouveau De Gaulle !
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