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lundi 2 janvier 2023

Ma vision stratégique pour la France

 

Le monde a changé, la France et les Français doivent s’adapter.

Le temps du dialogue, de la négociation entre Hommes de bonne volonté, du partenariat est révolu.

Désormais, et c’est un fait, nous sommes entrés dans un temps de crise généralisée ouverte ou larvée. Le gouvernement ne dialogue plus, les chefs d’état des nations de notre terre non plus !


Les Français, dans tous les domaines, se doivent d’être visionnaire, engagée, efficace, excellent et loyal à une certaine idée de la France.


Ce petit billet pour vous donner des repères pour construire dans votre vie une vision stratégique dans le monde multi-crise qui nous entoure, pour vous permettre de conduire les adaptations nécessaires pour réussir à subsister mais surtout à devenir les meilleurs, pour que la France retrouve son rang et redevienne une puissance d’équilibre, qui fait tant défaut dans notre monde redevenu conflictuel.


Désormais, dans tous les secteurs, la compétition est la règle. Elle est mondialisée. Compétition rime avec Éviction lorsque nous ne sommes plus les meilleurs. Il faut donc viser l’excellence.

La confrontation est désormais plus globale, plus stratégique.

La question économique doit être appréhendée désormais comme la manœuvre d’une guerre de haute intensité en prenant garde sur tous les flancs (finance, information, réputation, qualité, fournisseurs, brevets, flux logistiques, etc.)


La vision des activités humaines ne peut plus être segmentée (interdépendance importante et il faut appréhender les questions de manière globale et stratégique, en s’appuyant sur des faits, des preuves et en ne faisant confiance en PERSONNE).


Le monde et la société sont beaucoup plus dangereux qu’il y a 10 ans. C’est le retour du rapport de force comme règlement des conflits, l’escalade dans l’emploi des moyens pour détruire l’autre, pour lui prendre sa place, l’usage d’une dialectique exacerbée et froide, l’intimidation, la désinformation pour déstabiliser, l’histoire travestie pour détruire la réputation.

Dans le monde, nos compétiteurs détruisent la réputation de l’occident, en s’appuyant sur l’histoire, en la manipulant, sur des stratégies à long terme en offrant de soit-disant cadeaux ou en protégeant les dictateurs en place qui appliquent les souhaits de leurs protecteurs.


La conflictualité est désormais la norme. Elle a supplanté dans le monde entier et dans nos sociétés, le dialogue, la diplomatie (tant en économie, social, politique et bien entendu géopolitique et militaire).

Le volume des forces d’une organisation économique (entreprise), militaire (une nation), œuvrant dans la guerre ne cesse de s’accroître. La déstabilisation est devenue la stratégie, la vision pour s’imposer.


Ce changement de paradigme doit nous conduire à revoir notre stratégie économique, diplomatique et se méfier des compétiteurs, des ennemis mais aussi des alliés qui ne sont pas nos amis.


La France et les Français doivent revoir leur stratégie dans leur vie, dans leurs entreprises, dans le monde, être plus offensif et anticiper les trahisons.

Dans tous les domaines, les organisations françaises doivent augmenter leurs puissances en s’alliant entre eux et plus au niveau européen (la trahison permanente de l’Allemagne en est un exemple flagrant – le SCAF, le gaz, l’électricité, les avions de patrouilles maritimes, le nouveau char sont autant d’exemples criant de vérité).


Les Français doivent mieux observer le monde dans lequel ils vivent, l’analyser et prendre des décisions qui vont leur permettre de mieux appréhender les coups bas de leurs adversaires, de leurs compétiteurs et de leurs alliés (pensons à l’affaire des sous-marins Australiens, mais aussi des écoutes).


Il faut être prêt à tout, même à l’impensable, car la conflictualité est désormais la règle et le dialogue et la négociation sont devenus marginales. Cela est regrettable mais est un fait.


Tous les français se doivent d’être acteur de la compétition que DOIT engager notre pays, ils doivent devenir les meilleurs dans TOUS les domaines et chaque Français doit viser l’excellence dans tout ce qu’il entreprend.


Désormais, la gradation des relations peut être résumée par l’échelle suivante :

Dialogue / Négociation / Compétition / Contestation / Affrontement / Guerre totale


L’état de dialogue et même l’état de négociation n’existent presque plus.


Nous sommes revenus à l’état de Nature sans transcendance avec pour règle : La Volonté exprimée par le plus fort fait Loi. La Loi du plus fort réapparaît comme la règle de fonctionnement de toutes les sociétés. Le Bien Commun n’a pas disparu pour l’Intérêt Général, mais pour l’Intérêt Particulier du plus fort.


Cette compétition peut être hybride, coup de poignard dans le dos.

Dans nos sociétés et dans le monde, Confiance rime avec Faiblesse et il est désormais indispensable de surveiller, analyser et réagir.


La guerre informationnelle et réputationnelle tant en géopolitique, qu’en politique et en sociologie est une réalité. Les médisances d’autrefois sont désormais généralisées et insidieuses. Les fake-news ont envahi notre monde. Elles sont souvent prises au sérieux et supplantent la Vérité.


Cette guerre, difficile à attribuer, transforme, amplifie, déforme la contre-vérité qui détruit plus que l’intention originelle telle la réaction en chaîne d’une bombe atomique. Cette bombe informationnelle détruit les liens vitaux de notre société. C’est en formant l’esprit critique et l’excellence des Français que la France résistera aux tsunamis de la médiocrité ? De cette manière, nous ne serons plus relégués au banc des nations.


Comment réussir ?


Il faut analyser, ne jamais croire, prendre appui sur des preuves écrites, ne jamais faire confiance, planifier, agir en fonction de ce que qui a été préparé, vérifier, contrôler, ajuster et agir en conséquence.


Il faut augmenter les stratégies d’influence partout pour limiter la guerre informationnelle et retourner à notre profil la guerre réputationnelle qui fait rage.

La mauvaise politique industrielle de la France

 

La France s’est désindustrialisée depuis 3 décennies. Notre manque de compétitivité, les difficultés liées aux directives européennes, les 35 h, le manque de motivation des jeunes générations de français, conduisent désormais à un déséquilibre abyssal de notre balance commerciale.

L’arrivée de la Chine en 2001 dans l’organisation mondiale du commerce (OMC) avec un abaissement des frais de douane n’a pas arrangé les choses.


Le manque d’investissement dans la modernisation des outils de production, par manque de culture de risque surtout chez la finance privée (banque et fond d’investissement) a conduit à voir disparaître une soixantaine de filières dans l’hexagone.


La France, sous Macron, détient le triste record de la balance commerciale internationale la plus mauvaise de toute la zone euro. Même la Roumanie fait mieux.

Pour la première fois, la balance agricole (hors vins et spiritueux) est en déficit.

65 % des fruits et légumes sont importés. La France n’investit pas assez dans ses maraîchers et dans les nouvelles techniques, car la finance privée considère ce secteur comme peu rentable.


Que se passe-t-il ?


Les politiques publiques traitent des problèmes sous forme macroéconomique alors qu’il faudrait travailler en microéconomie (secteur par secteur, filière par filière).


En fait, la France n’a plus de politique industrielle. Les nouveaux ministres détruisent toujours ce qui a été initié par le précédent.


Les gigafactories chinoises créent des entreprises dont la propriété intellectuelle ne nous appartient pas. Ce sont de véritables leurres, ils ne construisent pas la souveraineté industrielle de la France. C’est le cas par exemple pour les entreprises de batteries automobiles. La France n’aura aucun contrôle sur ces entreprises qui peuvent repartir comme elles sont arrivées.


Le plan de relance, cher à M. Macron, ne fonctionne pas (fonctionne sous appel d’offre). Il a permis de sauver quelques entreprises après la crise du COVID, mais ne permettra pas de réindustrialiser la France et de rétablir dans le positif notre commerce extérieur.


Le pays est bloqué en raison d’un mille-feuille de normes. Le choc de simplification voulu par le président Hollande n’a pas eu lieu. Les haut-fonctionnaires l’ont bloqués. Pour entreprendre en France, il faut s’accrocher, obtenir d’innombrables autorisations dans tous les domaines et les normes évoluent sans cesse conduisant des entreprises naissantes à s’arrêter, car les usages autorisés précédemment sont devenus interdits et cela brutalement.


Comment faire ?


Ce n’est pas la startup nation qui va nous sauver. En effet, le passage à l’échelle est un problème et très souvent, les startup issues de la recherche française prennent leur envol à l’étranger.

Pour réussir, nous devons produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons.

Les politiques publiques doivent avoir à l’esprit cette orientation, guide de la réindustrialisation de la France, de notre souveraineté et du retour de la France dans le concert des nations.


La 1ère question à se poser : Quels sont les produits que nous souhaitons produire en France ?

Il faut réaliser une analyse sectorielle.


57 métiers sont en tension en France, alors que 5 millions de chomeur catégorie A, B, C subsistent. Comment expliquer ce paradoxe ? Certains français refusent de travailler, car trop d’assistanat sans contrepartie, les français ne sont pas formés aux métiers qui recrutent, les charges de transport sont trop élevées pour que des français distant des entreprises qui recrutent puissent y travailler.


La directive européenne sur les travailleurs détachés n’a pas été révisée alors que M. Macron l’avait promis. L’union européenne s’est moquée de lui et de nous. 500 000 européens de l’est travaillent en France, principalement dans le BTP et le transport pour des salaires de misère.


Concernant l’innovation, il faut changer de méthode : La recherche doit être associée à la production (il faut réformer l’attribution du CIR en ce sens).


Pour aider les entrepreneurs de notre pays, il faut créer dans chaque chambre de commerce et d’industrie, un guichet unique qui permet d’orienter les chefs d’entreprise dans les méandres réglementaires et d’autorisation.


Pour simplifier notre pays, il faut créer un vice-premier ministre en charge de la simplification des procédures, un ministre possédant suffisamment de poids en interministériel pour imposer des chocs de simplification dans tous les rouages de l’état. Ce vice-premier ministre doit créer un secrétariat d’état au recueil d’idées de simplification et aider les entreprises dans ce sens.


Pour des gains de productivités, pour des innovations au sein des entreprises, le vice-premier ministre, doit créer un dispositif d’innovation participative et faire réformer la propriété intellectuelle qui doit être détenue à 50/50 par les salariés et les entreprises qui les emploient lorsqu’un salarié trouve une idée innovante permettant d’aider son entreprise. Cette propriété intellectuelle d’innovation partagée rentrera au capital de l’entreprise, fidélisant les salariés les plus créatifs et permettant aux entreprises de plus en plus innover à moindre frais.




mardi 27 décembre 2022

Redressons la France

 

La France vit un malaise profond qu’elle doit à plusieurs facteurs :

- une mutation accélérée sans boussole, sans fondation solide sur un terrain meuble et surtout sans trajectoire ;

- une politique confuse, peu claire ;

- un État défectueux ;

- une méritocratie à refonder ;

- un manque de valorisation du travail ;

- une assimilation à rebâtir ;

- un commerce extérieur exsangue ;

- une dette souveraine abyssale ;

- un niveau scolaire très bas.


Notre France est fragile. Pourquoi ?

Par manque de confiance, de caps, de repères, de stratégie cohérente, de planifications. Le fonctionnement de l’État est désastreux, le social est archaïque, consistant à l’assistanat au lieu de l’accompagnement vers l’autonomie, avec une politique de participation et d’entrepreneuriat.


Sous Emmanuel Macron, l’État est devenue tentaculaire et inefficace.

Malgré les lois de décentralisation, le quinquennat et l’exercice du pouvoir par E. Macron ont supprimé la décentralisation et la subsidiarité qui en découle au profit d’un État centralisateur voulu par la politique du président « Jupitérien ».


Le manque de consultation directe des Français, puis la disparition du débat parlementaire par l’usage intensif et inconsidéré du fameux 49-3, conduit à ce que notre démocratie perde sa saveur, plongeant les Français dans les bras des extrêmes, la NUPES à l’extrême gauche, le Rassemblement National et Reconquête à l’extrême droite.


Il faut rebâtir le dialogue social en réunissant autour d’une même table syndicats et patronats dans toutes les instances démocratiques du pays que ce soit dans les communes, les communautés de communes, les départements, les régions, les commissions de l’assemblée nationale et du sénat pour que des solutions soient trouvées, pour éviter les blocages, les conflits, les grèves qui ruinent notre Pays.


Il faut inciter la participation de tous les citoyens :

- en proposant des idées novatrices pour améliorer la prospérité de leurs entreprises ;

- en participant financièrement en entrant au capital des entreprises, où ils travaillent par exemple, en utilisant une partie de leur salaire annuel défiscalisé pour améliorer le capital de l’entreprise qui les emploie et la renforcer de fait ;

- en créant des écoles d’entreprise ;

- en faisant intervenir les anciens, les retraités de l’entreprise pour former les plus jeunes générations.


Il faut assurer l’indépendance nationale. Pour cela, il faut :

- revaloriser le niveau des études (le niveau a considérablement baissé depuis des années) ;

- réindustrialiser la France en exportant le plus possible (pour produire de la richesse et pour que la France retrouve son niveau dans le Monde) ;

- favoriser la culture française dans l’hexagone et dans le monde ;

- créer des écoles d’excellence en France avec un rayonnement à l’étranger pour que les entreprises Françaises trouvent des relais dans le monde entier pour favoriser notre commerce extérieur ;

- financer l’industrie de défense française, revoir la stratégie de la direction générale de l’armement en réduisant le coût des armements produits par les industriels.


Pour commencer, nous devons redevenir autonome en énergie. Les techniques et les ressources existent. A tous, État, Régions, Départements, Communes, Entreprises, Particuliers de produire de l’énergie et ne plus être uniquement des consommateurs.




samedi 13 mars 2021

La France face au défi de la réindustrialisation

 

Jean-Luc Hau, le 11 mars 2021


Depuis le début de la crise liée à la pandémie du COVID 19, la France découvre sa dépendance vis-à-vis de l’étranger tant pour les masques, que pour les tests et aujourd’hui pour l’obtention des vaccins. Cette dépendance n’est malheureusement pas limitée à ces seuls produits. La mondialisation débridée lancée depuis 30 ans a détruit nos filières industrielles, réduisant notre tissus économique et nos savoirs-faire. De nombreux économistes estiment que la réindustrialisation de l’hexagone ne pourra se faire qu’aux prix d’un immense travail dont les tendances positives seront visibles sur une génération.


Comment coordonner une réindustrialisation d’une France confrontée à la mondialisation forcée mise en œuvre par une Europe mondialiste, libre échangiste, qui prend ses distances avec les besoins de ses Etats membres ?


Pour moi, notre France garde des atouts immenses et nous pouvons encore rebondir rapidement à condition que le prochain Président de la République Française en prenne la mesure et instaure cette exigence de renouveau de notre pays en priorité nationale.


Cette priorité nationale ne pourra s’exercer qu’à condition que notre Pays retrouve son indépendance d’action, sa souveraineté tant économique, politique et géopolitique. Je ne prône nullement l’isolationnisme, mais la coopération d’égal à égal, de visage à visage, entre états indépendants et souverains, faisant parti d’une communauté d’Etats ayant pour soucis, le progrès, la justice et la paix.


L’actuel ministre de l’économie, Bruno Le Maire le confesse : « Nous avons laissé partir nos usines, nos compétences, des filières entières, nous avons affaibli des filières industrielles depuis 20 à 30 ans. »


Ce constat n’est pas nouveau et plusieurs signaux depuis des années auraient dû alerter nos politiques économiques.


La désindustrialisation de la France est un processus ancien et qui a longtemps été considéré comme dans « l’ordre des choses » : Un pays qui se développait était, en effet, supposé passer de l’agriculture à l’industrie et de l’industrie aux services.


Telle a été, jusqu’à il y a peu de temps, la croyance dominante, véhiculée par des économistes tant étrangers (Colin Clarck) que Français (Jean Forastie).


Aussi, cette mondialisation poussée à l’extrême a détruit l’unité de nos filières.


Par exemple : la crise du COVID 19 nous révèle désormais que les producteurs de laine restent avec leurs productions en raison du ralentissement de l’activité économique chinoise. La laine française était achetée par les filatures chinoises, qui utilisaient ce fil pour produire des vêtements revendus en France. Cet exemple n’est pas isolé à la filière laine mais peut être généralisé à de nombreuses filières de matières premières françaises, conduisant à accroître notre déficit commercial, puisque la valeur ajoutée est concentrée en Chine (et les bénéfices financiers détenus dans des paradis fiscaux). Nous avons perdu presque la totalité des filatures de notre pays, des usines de confection textile, mais il reste encore des PME qui gardent le savoir faire, des « gardiens du temple » sur lesquels il faut s’appuyer pour redresser notre pays.


Produire en France est une nécessité, tant pour réduire le chômage, la désertification et la délinquance, mais aussi pour limiter notre dépendance à l’étranger.


Cela passe tout d’abord par une réindustrialisation stratégique, dans des secteurs essentiels à notre pays et pas seulement dans des secteurs d’innovation ou d’excellence industrielle, comme le prévoit le gouvernement actuel.


Par exemple, Ilham Kallin, directrice générale du groupe de chimie belge Solvay souhaite l’émergence d’une filière batterie en Europe. Cela reste une bonne idée, toutefois, il faut raisonner en termes de filière de bout en bout.


L’approvisionnement en matière première sera critique, l’impact environnemental de son extraction et de son traitement aussi. N’existe-t-il pas d’autres alternatives ? Les moteurs à air comprimé, la production électrique renouvelable par l’hydroélectricité fluviale avec la généralisation de microturbine forcée partout où cela est possible sur nos innombrables fleuves et cours d’eau, etc.


Produire local, c’est aussi produire durable.


Au moment où le monde doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre, est-ce normal qu’une filière de production se trouve éparpiller à travers la planète ? Maîtriser toute une filière, c’est réduire notre dépendance à l’étranger, réduire notre facture énergétique, augmenter la valeur ajoutée, réduire les déficits commerciaux et donc nos déficits budgétaires.


Pour cela, contrairement à la tendance actuelle, lancée depuis 15 ans, gouvernée par une Europe mondialiste, il faut s’appuyer sur le savoir faire français, les TPE-PME qui conservent la matière grise nécessaire au redémarrage de notre souveraineté économique, qui précédera le retour de notre souveraineté politique et géopolitique.


Contrairement aux politiques actuelles, il faut préserver nos attachements vitaux, les savoirs faire essentiels à l’indépendance de notre pays et de nos états partenaires.


Il faut donc identifier ces entreprises à haut potentiel d’export et de souveraineté, les aider financièrement, en entrant au capital et en créant un statut d’entreprise ne pouvant pas ouvrir leurs capitaux à des investisseurs étrangers toxiques.


Côté financier, le gouvernement actuel s’appuie sur le plan de relance de 40 milliards d’euros, provenant d’un emprunt mutualisé de l’union européenne.


Notre pays déjà très endetté, s’enfonce dans l’abîme de la dette, qui de plus est mutualisé de l’Europe, le rendant encore plus vulnérable aux diktats des états membres de l’union, conduisant à termes toutes politiques économiques indépendantes impossibles.


Je propose une solution gaullienne : La participation des Français : Créer un nouveau livret appelé livret réindustrialisation, dont le rendement devra être supérieur aux livrets actuels, afin qu’il soit attractif pour les Français. Ce rendement, basé sur les dividendes des entreprises aidées, devra être révisable chaque année pour récompenser l’effort des français si le résultat des entreprises recapitalisées s’améliore. Les Français participeront, par leur épargne à la recapitalisation des entreprises dites stratégiques, dont l’activité ne pourra pas être délocalisée ou dont la direction ne pourra pas être prises par des collectifs étrangers (types entreprises, consortiums, banques, fonds de pensions étrangers).


Un choc de compétitivité et de réindustrialisation sera aussi nécessaire.


Les entreprises et le travail sont trop taxés, les normes sont trop contraignantes, les procédures administratives sont complexes, les démarches urbanistiques et environnementales trop longues et beaucoup trop difficiles.


Simplifier la création d’entreprise, son fonctionnement, son implantation, la rendre flexible, aider à l’innovation et à l’export, permettra aux TPE-PME de croître et de réindustrialiser notre pays.


Dans leur développement, les TPE et PME devront être modernisés pour réduire les coûts de production. Pour Louis Gallois, président du groupe de réflexion « La Fabrique de l’industrie », l’urgence est de mettre l’accent sur le maintien de l’activité industrielle existante en favorisant la modernisation de l’outil de production.


La protection de la propriété industrielle est aussi un enjeu majeur pour l’avenir.


Trop de pays à travers le monde, la chine en premier lieu, copient sans retenu nos innovations. L’espionnage industriel trouve parfois sa source dans l’entreprise même, qui ne se protège pas assez, en n’instaurant pas une vertu du secret industriel, en ne sécurisant pas les bâtiments stratégiques abritant des laboratoires de recherche et de développement, ne sécurisant pas assez son informatique, en accueillant trop de stagiaires qui plus est étranger ou d’entreprises étrangères dans les secteurs stratégiques de son activité.

D’un point de vue mondial, la sécurité industrielle et le respect de la propriété intellectuelle doivent redevenir la règle.

Copier sans son consentement, c’est voler la propriété d’autrui.


Réindustrialiser, c’est aussi former de la main d’œuvre qualifiée, des techniciens et des ingénieurs, mais pour notre pays et pas pour les pays qui nous concurrencent.


Trop de chinois dans nos universités et nos écoles d’ingénieur d’excellence, constituent une 5ème colonne de l’espionnage industriel. Il faut réglementer l’accueil d’étudiants étrangers dans les filières d’éducation stratégique, limiter les transferts de technologies, accroître les partenariats avec les états ne souhaitant pas nous piller.


Réindustrialiser, c’est aussi sauvegarder nos débouchés à l’export.


L’état devra renouer des liens économiques de type partenariat avec le plus d’états possibles, en créant dans chaque ambassade et consul des secrétariats à l’exportation et à l’importation.


Réindustrialisation, c’est sauvegarder nos approvisionnements en matières premières.


Partout dans le monde, la Chine tisse sa toile, avec les nouvelles routes de la soie.


La France possède encore des liens très forts avec de nombreux pays dans le monde, possède une surface maritime inégalée et doit renouer des liens d’égal à égal avec ces anciens partenaires, les pays francophones pouvant être un point de départ, afin d’aider ces pays dans leurs développements tout en préservant nos approvisionnements.


A l’instar du commonwealth, la France peut créer une organisation intergouvernementale réunissant tous les pays de bonnes volontés souhaitant œuvrer ensemble vers une certaine idée de l’Humanisme : La finance au service de l’économie au service de l’Homme et de son développement.


La communauté pourrait promouvoir une série de valeurs communes à ses membres, telles les valeurs issues de la Révolution Française : Liberté, Égalité, Fraternité.


Cette communauté Française pourrait s’apparenter à une confédération d’états indépendants, permettant le travail en commun de tous les ministères régaliens.


La réindustrialisation permettra le redressement de notre pays.


Toutefois, ce redressement devra toucher d’autres secteurs de la société française comme la remise au travail d’une partie de la population touchée par le chômage de masse, en mutant les revenus de l’assistanat en revenus du travail.


Pour promouvoir l’effort et le mérite, il faut de l’ordre et de la discipline, le retour à une certaine exigence de l’individuel pour le collectif.


Les Établissements pour l’insertion dans l’emploi (EPIDE) créés par Michèle Alliot Marie, alors ministre de la défense, en sont un exemple de ce qui peut permettre ce renouveau.


Toutefois, il faut aller plus loin, l’encadrement militaire doit permettre de retrouver une certaine stabilité, discipline et confiance en soi, mais les jeunes formés dans les EPIDE se doivent de rendre ce que notre pays leur offre en leur proposant un contrat de travail au profit des collectivités territoriales, des organismes de l’état, afin qu’ils exercent leur métier dans les administrations, réduisant par exemple, les coûts des rénovations infrastructure de leurs fonciers.


Rien n’est perdu : La France s’est toujours relevée.


Une certaine idée de la France devrait nous y aider.


Soyons audacieux et travaillons pour l’intérêt général, source de tout développement pour que notre Nation soit plus forte et redevienne le « phare » de la civilisation Humaine.



samedi 1 août 2020

Lettre d'informations - 07/2020



Soucieux du bien commun, je m'engage avec mes amis de bonne volonté au service de l'Homme, d'un développement économique responsable, afin d'aider à sortir notre France du marasme dans lequel elle est malheureusement plongée.

Merci à tous les amis collaborateurs qui utilisent mes idées et qui en proposent pour que nous œuvrons ensemble à créer, à développer et permettre à notre pays de s'en sortir.

Je vous invite toutes et tous à nous rejoindre. Vous avez une idée d'entreprendre, une idée pour favoriser l'emploi, l'activité, le lien social, l'équipe du groupe OITECH vous accueille pour vous aider à concrétiser votre idée au service de tous. Nous pouvons créer votre activité sans que vous n'ayez à créer d'entreprise. 

Bientôt, nous créerons ensemble les moyens de mieux faire connaître nos produits "made in France " à l'étranger, pour que des distributeurs étrangers tissent des liens plus facilement avec nos productions et pour vendre plus facilement leurs produits dans le monde entier. Nous y travaillons en août 2020, pour vous présenter cette révolution en septembre 2020.
 

Hau and co SARL devient le groupe OITECH



L'équipe OITECH est à votre entière disposition: 
- Yannick Magnier: Gérant
- Ludovic Le Bihan: Webmaster et diagnostiqueur
- Grégory Alvarez: Concepteur de drones et télépilote spécialisé ;
- Claude Brissart: Télépilote de drone (région Bretagne);
- Emilie Zazzali: Télépilote de drone (région PACA);
- Stéphane Manderrier: Porté référent;
- Alain Grumelart: Référent historique et manipulateur visite virtuel Matterport, concepteur de muséographie moderne ;
- Fabrice Pezet: Télépilote de drone (région de Toulouse);
- Jean-Luc Hau: Conseiller bénévole.

oitech13@gmail.com
+33 7 68 66 51 02

Depuis 2015, j'ai aidé à créer Hau and co SARL  avec le soutien d'Estelle puis d'Yvette Prébolin, qui avait pour objet : 

porter salarialement les femmes et les hommes de notre pays en difficulté, en recherche d'emploi, souhaitant entreprendre mais ne pouvant ou ne voulant pas créer d'entreprise, pour qui le statut d'autoentrepreneur n'était pas le plus à même à répondre à leur besoin (remboursement des frais jusqu'à l'occurrence de 75% du CA);

- faire concevoir sous la marque ADT drones par Grégory Alvarez, spécialiste d'aéromodélisme, des drones à voilures fixes et à voilures tournantes qui par leurs flexibilités et leurs innovations permettraient d'ouvrir la voie vers de nouveaux outils au service des professionnels.

Depuis le 1er juillet 2020, Hau and co SARL s'est transformée pour accélérer son déploiement au service de l'innovation et de l'économie.

OITECH (office d'innovations et de technologies) est désormais un groupe sous la direction de Yannick Magnier, ancien militaire de l'armée de l'air, qui a relevé le défi.

OITECH reprend les activités de Hau and co SARL et les complète par de nouvelles activités (nous aidons les créateurs d'activités par l'intégration dans le groupe que ce soit pour des projets classiques ou innovants) ;

- Le portage salarial Hau and co portage qui poursuit son implantation et la diversification de son offre :
Il est désormais possible pour un porté de devenir porté référent et de recruter des portés subsidiaires qu'il dirigera: https://hauandcoportage.blogspot.com/p/superviseur.html


- La fabrication de drones aériens (multicoptères, voilures fixes), terrestres, maritimes et sous-marins utilisant l'open source arducopter ou arduplane sur mesure ainsi que la réalisation de prestations par drones: https://www.advanced-drone-technologies.eu/

Les ateliers ADT drones sont capables de concevoir tous types de drones (aérien, terrestres, maritimes, fluviaux et sous marins), en respectant la réglementation en vigueur, 
















Parmi les prestations possibles :
- la topographie par drone aérien par photogrammétrie ou lidar ;
- l'inspection de panneaux photovoltaïques par drones aériens ;
- la mesure des dégâts de gibiers par drone aérien ;
- l'inspection d'ouvrages d'art par drone aérien ;
- la dispersion de vaccins pour animaux sauvages dans la nature ;
- la dispersion d'insectes auxiliaires pour lutter contre les insectes nuisibles ;
- la pulvérisation par drone aérien de solutions biologiques pour lutter contre les chenilles processionnaires ;
- la pulvérisation agricole par drone terrestre ;
- la surveillance de quartiers difficiles ;
- la recherche sous forêt par drone équipé d'un lidar ;
- la livraison par drone ;
- la mesure de polluants dans l'air ;
- la réalisation de prélèvement d'eau par drone.

ADT drones est homologué par la direction générale de l'aviation civile pour la conception, la production de drones, la réalisation de prestations et la formation des télépilotes sous le numéro ED 2612.

- L'installation de laboratoire automatique de surveillance environnementale Autolab: https: // autolab- hauandco.blogspot.com/





Depuis peu, la création de OITECH diagnostics totalement opérationnelle dans le sud Est et la région parisienne et régions limitrophes:  https://oitech-diagnostics.fr/


 

 

Diagnostic

DPE ,  amiante ,  plomb ,  électricité ,  gaz ,  termites ,  loi Boutin-Carrez ,  accessibilités handicapé ,  assainissement  …
 

Drone

Chez Oitech, nous sommes très fier de pouvoir allier diagnostic et drone ce qui nous permet d'aller encore plus loin dans nos expertises:  prix de vue ,  thermographie ,  suivi de chantier … 
 

Visites virtuelles

Incontournable dans le milieu de l'immobilier, la visite virtuelle représente un avantage indéniable pour les professionnels de l'immobilier et pour les particuliers.

PROCHAINES NOUVELLES ACTIVITÉS :


Le mois d'août verra l'expansion de l'offre avec l'arrivée de nouvelles activités.

RDV à la prochaine lettre d'information.


 

Mes analyses politiques


Depuis 2005 et ma découverte de l'article 143 de la sous-section 3 du traité constitutionnel transformant la communauté européenne en union européenne, intégrant les fondements de la directive Bolkestein dans le droit constitutionnel européen et légalisant un certain type "d'esclavage moderne" par le paiement du salaire d'un ouvrier étranger travaillant dans un autre état membre de l'union européenne au tarif de son pays d'origine, ma conscience politique s'est particulièrement éveillée.

Gaulliste de conviction, vous pouvez retrouver mes analyses dans mon blog: https://jeanluchaupolitique.blogspot.com/

Voici mes publications depuis le début de l'année 2020 : 

- Réformer le Sénat pour qu'il devienne source de réformes progressistes subsidiaires ;
- Rendons la souveraineté à notre transport stratégique ;
- Comment redresser la France ? ;
- Déconfinement = 2nd vague ;
- COVID 19 : Quelle stratégie de déconfinement ? ;
- La valeur Travail ;
- Refonder l'Economie après la crise du Coronavirus.


 

Autres activités : 

- Expert environnement de l'unité de soutien infrastructure de la défense (USID) d'Istres, Salon de Provence, Miramas, Fontvieille, Orange  depuis 01/07/2019 ;
- Ancien adjoint au chef de la mission pour le développement de l'innovation participative (MIP) du ministère des armées
- Formateur en innovation, en réglementation drone, en HSCT, en métrologie, en gestion qualité laboratoire, en science politique et en environnement ;
- Expert international PNUD Côte d'Ivoire environnement (co-rédacteur du rapport COP 21 pour l'Afrique) ;
- Expert international PNUD Côte d'Ivoire drone (rédacteur d'un rapport sur l'utilisation des drones en Afrique) ;
- Organiste amateur (étudie actuellement la fugue en sol mineur de JS Bach) ;
- Membre du parti "Les Républicains) ;
- Président de la commission économique du club gaulliste "nouveau siècle) : https://www.club-nouveau-siecle.org/
 

mercredi 8 juillet 2020

Réformer le Sénat pour qu’il devienne source de réformes progressistes subsidiaires




Le 08 juillet 2020

Jean-Luc Hau

De réformes en réformes, les institutions françaises ont centralisé les pouvoirs à Paris, alors qu’on ne parle que de décentralisations depuis Gaston Defferre, mais qui en fait ne sont que des délégations toujours plus cloisonnées, surtout depuis la dernière réforme constituant les supers Régions.

La décentralisation que nous connaissons aujourd’hui n’est pas celle imaginée par le Général de Gaulle dans son ultime réforme de 1969, qui avait pour objet de laisser parler les territoires directement et de permettre à la subsidiarité de s’épanouir dans le concert du pouvoir, afin que la loi soit la plus adaptée aux territoires et permettre une application plus rapide, sans pour autant devoir l’adapter dans des décrets d’application ou des circulaires qui sont rédigés de manière non démocratique par des hauts-fonctionnaires dénués d’attachements vitaux régionaux.

La substance même de cette réforme d’envergure, mal comprise à l’époque avait pour objet de nourrir le pouvoir régalien par le bon sens et la vie du Peuple.

Depuis 2008 et la réforme de l’Assemblée Nationale, la prise de pouvoir des groupes parlementaires a réduit à néant, la liberté de conscience et politique de chaque député, qui se voit asservir à un groupe qui pense pour lui. Ce changement radical de paradigme est pourtant salutaire pour asseoir la stabilité institutionnelle de notre pays, tout comme le quinquennat qui favorise l’émergence d’une majorité présidentielle mais qui réduit la place du parlementaire par rapport au présidentialisme, qui s’aggrave de gouvernements en gouvernements – Le Président grignotant les prérogatives désormais même du Premier Ministre.

La pensée unique d’un parti, cette dictature qui a entravé le bon fonctionnement de la 4ème République et déjà dénoncé par le Général de Gaulle en 1946 dans son discours de Bayeux, est de nouveau une réalité.

Le Sénat doit former un véritable contre-pouvoir, celui de la représentation nationale territoriale.
Les régions françaises originelles, pas celles créées artificiellement aujourd’hui sous le gouvernement Hollande, possèdent des spécificités géographiques, démographiques, culturelles, géologiques, industrielles qui leur sont propres. Le Général de Gaulle l’avait bien compris. La réforme de la décentralisation voulue en 1969 avait pour but de capter la richesse du vécu de la cité, de la monter à Paris, au sein du Sénat afin qu’elle adapte aux spécificités et aux réalités du terrain, les propositions et projets de loi votés à l’Assemblée Nationale.

Il est temps pour le Sénat de retrouver son essence même, sa valeur propre, son intérêt majeur pour nous adapter aux changements. La crise du coronavirus, la crise économique, la crise mondialiste, la crise géopolitique, la crise de peuplement, la désertification, la désindustrialisation, toutes les crises ne trouveront pas de réponses dans des commissions parisiennes, dans des cercles d’analyse trop proches du pouvoir, mais spécifiquement dans l’analyse et l’action des politiques locales et du Peuple Français.

La régionalisation du Sénat avec une structure quadricéphale la constituant permettrait de recueillir le plus possible d’éléments subsidiaires. Cette structure constituée en partie de sénateurs élus de grands électeurs municipaux, de sénateurs élus par les conseillers régionaux, de sénateurs élus par les conseillers départementaux, de sénateurs élus par le CESER permettrait d’assurer une représentativité telle que la vision de tous les composants subsidiaires des territoires soit représentée.
Les sénateurs doivent pouvoir garder leur esprit critique et ne pas se rassembler en groupe parlementaire qui asphyxie la liberté d’action et de représentation. La richesse des apports individuels nourrira le débat démocratique de cette chambre défendant les territoires et la spécificité organisationnelle des régions, départements, communes et corps intermédiaires.

Ainsi, le Sénat retrouvera sa place centrale qui lui revient, une place de choix chez les élus de terrains et sera l’élément moteur du redressement national.






lundi 18 mai 2020

Comment redresser la France ?



17/05/2020 – Jean-Luc Hau


La France, souffrante, ne cesse d’agoniser depuis 1973, date du choc pétrolier ! Sa lente chute mais durable s’est accélérée depuis le confinement, liée à la pandémie du coronavirus. Sans réserves financières, a contrario de l’Allemagne qui a réussi à se réformer à temps, creusant sa tombe avec ses déficits de plus en plus abyssaux, la France sombre avec une récession record, à l’instar de l’Europe du Sud.

Et pourtant, la France a déjà subi de nombreux revers au cours de son Histoire et a rebondi, puisant en elle, les forces nécessaires et indispensables à sa renaissance. La lucidité et la vérité sur la situation sont les 2 vertus que le futur chef d’État français devra posséder. Le manque de transparence et la mauvaise gestion de la crise par le gouvernement actuel le délégitime de facto pour le redressement de notre grande Nation.

Les Français veulent comprendre pour reconstruire leur pays. Ils sont prêts à entendre, de leur dirigeant, une analyse claire et précise de la situation, sont prêts, comme dans les précédents épisodes de crises qui ont secoué notre pays, à travailler pour rendre la grandeur à notre modèle républicain et à la place de notre Pays dans le monde.

Les mensonges d’État ont toujours pour conséquence la défiance vis-à-vis du pouvoir en place. Notre République est dirigée par le Peuple, c’est son fondement même, réaffirmé dans sa constitution de 1958. 

Ses dirigeants ne sont que ses représentants, élus qui se doivent d’être les serviteurs des Français. Sans cette direction, les Français n’accepteront pas les décisions d’un président qui doit être fort mais pas « Jupitérien ». 

Écouter, savoir synthétiser, analyser, rendre compte au Peuple et demander son avis : Voici les qualités pour entraîner les Français dans la reconstruction. L’intégrité de la personne qui représentera le sommet de l’État, des membres du gouvernement sera essentielle pour retrouver la confiance des Français, préambule à toutes réformes nécessaires et salutaires.


1. L’état sanitaire de la France face au COVID 19


Dans mes derniers articles, j’ai longuement évoqué mes interrogations en termes sanitaires, tout particulièrement concernant l’opacité totale des recherches en sérothérapie et vaccinale, et sur l’émergence d’une seconde vague de contamination, qui malheureusement se concrétise par la survenance de plusieurs foyers à travers la France, même en zone verte !

Toutefois, de nouvelles interrogations se posent aujourd’hui, des interrogations tant économiques que stratégiques touchant notre santé :

- La production de masques et de médicaments délocalisée en Chine, en Inde ou ailleurs sur la planète, réduit notre souveraineté médicale, rendant totalement dépendant notre pays au bon vouloir de ceux qui peuvent devenir nos ennemis demain. Sans production nationale voire européenne, notre pays, notre continent est à la merci de revers géostratégiques. 

Cette situation, inédite dans notre histoire, doit cesser au plus vite. Nos médicaments se doivent d’être produits en France voire en Europe afin de pouvoir garantir la sécurité des Français et des Européens. Un grand plan de relocalisation de la production médicamenteuse est nécessaire rapidement ;

- La centralisation à outrance de l’outil de coordination de fourniture des masques. 

Rappelons que certains importateurs Français en Chine et même des Franco-Israëliens n’ont pas été pris au sérieux par la cellule de coordination masques du ministère de l’économie et des finances et que ces français ont été contraints de s’adresser à d’autres pays où ils ont été très efficaces pour l’importation de masques de protection. 

Ne parlons pas non plus de l’effet néfaste de la réquisition des masques demandée par le Président de la République Emmanuel Macron, paralysant l’action des importateurs en raison de leurs peurs de ne pas être payés par le gouvernement Français. Tout cela montre la limite de cette centralisation parisienne à l’extrême, de ce modèle issu de la révolution, de l’empire et d’une 5ème république qui n’a pas abouti au système ultime pensé par le Général de Gaulle. La France aurait bien besoin des dispositions contenues dans le projet de loi de 1969 sur la décentralisation qui permettrait d’appliquer le principe de subsidiarité qui nous fait tant défaut .


2. L’état économique et financier


La crise du Coronavirus constitue le choc économique le plus violent depuis la grande dépression de 1929. 

Elle est universelle mais touche particulièrement la France. En effet, son économie a été à l’arrêt pendant de nombreuses semaines en raison d’un confinement strict, décrété par le Président de la République, Emmanuel Macron, alors que d’autres pays d’Europe ont choisi d’autres stratégies comme tester la population, isoler les malades et protéger leurs populations par la fourniture de masques.

La zone euro affronte une récession inégalée :

- recul du PIB de 8 % ;
- hausse du chômage de 7,5 % à 9,5 % de la population active ;
- envol du déficit à 8,6 % (bien loin des 3 % du pacte de stabilité monétaire européen) ;
- augmentation de la dette publique passant à 103 % du PIB.

Pour la France, la situation est bien pire !

- chute de 10 % de son PIB ;
- hausse du chômage de 10 % ;
- déficit à 15 % ;
- dette publique à 120 % du PIB.

Après 4 décennies de décrochage, cette nouvelle crise consacrera-t-elle le déclassement définitif de la France ?

Notre pays, tout comme l’Italie et la Grèce, perdra le reste de souveraineté qu’elle possède encore, aliénée aux marchés financiers et aux partenaires de l’Europe du Nord qui si mutualisation de la dette au niveau européen, porteront à bout de bras les pays du sud dont fait parti malheureusement désormais la France.

Si la France ne rebondit pas très vite, elle fera partie, avec les pays méditerranéens européens, du club des pays démergents (anciennes économies développées enfermées dans une spirale de décroissance et de paupérisation).

Quant à la monnaie unique, sa survie est menacée tant le pacte de stabilité a volé en éclat au vu de l’augmentation colossale des déficits.

Les pays du nord de l’Europe refuse la monétisation des déficits proposée par la banque centrale européenne (BCE). Les programmes d’assouplissement quantitatif de la BCE sont désormais ouvertement contestés par l’Allemagne, où la Cour constitutionnel de Karlsruhe, dans une décision rendue le 5 mai 2020, met en cause la compétence de la BCE pour les conduire et enjoint la Bundesbank de cesser d’y contribuer si la preuve de leur nécessité et de leur proportionnalité n’est pas apportée sous 3 mois. 

Leur abandon provoquerait une divergence explosive des taux d’intérêt et placerait rapidement l’Italie puis la France en situation de défaut. La zone euro disparaîtrait, entraînant le grand marché dans sa chute du fait des tensions sur les changes.

Par son anticipation, sa vision analytique et sa stratégie vis-à-vis du coronavirus, l’Allemagne sort grand gagnante en Europe de cette crise. En effet, l’Allemagne limitera le recul de son activité économique à environ 6 % de son PIB alors que la chute en France sera de 10 %.

La divergence se creusera davantage encore au moment de la relance, car l’Allemagne est endettée modérément et pourra trouver les ressorts nécessaires à relancer son économie, contrairement à la France.

L’Allemagne, qui a pu mobiliser 1 200 milliards d’euros, comblera l’essentiel de ses pertes dès 2021 et maintiendra le plein emploi. La France, sauf plan de redressement extraordinairement bien orchestré, mettra plusieurs années à recouvrer son niveau de richesse.

A l’apogée de la crise, les dettes publiques des pays les plus touchées s’envoleront vers :

- 180 % du PIB pour l’Italie ;
- 120 % pour la France ;
- 115 % pour l’Espagne.

Le redressement ne pourra venir des exportations vers la Chine. 

L’exacerbation des tensions entre les États-Unis, humiliés par leur désastre sanitaire et la Chine, qui a abandonné toute retenue dans l’expression de ses ambitions de puissance, montre que le salut par la mondialisation est un rêve qui se termine. L’épisode de la sommation d’interdiction de ventes d’armes à Taïwan à la France est un exemple représentatif de la volonté hégémonique chinoise.

La Chine a montré son vrai visage, celle d’un pays menteur, dont la monnaie est sous-évaluée pour lui faciliter sa guerre commerciale permettant d’asservir le monde, celle d’un pays expansionniste qui construit l’équivalent de la flotte militaire française en 1 an, qui s’implante partout en Afrique au gré de faveurs accordées à des dirigeants africains corrompus, celle qui exploite anarchiquement dans le monde entier des minerais de plus en plus rares pour son expansion économique sans se soucier de l’environnement et des désordres géopolitiques, celle qui donne des ordres à la France de ne pas vendre des systèmes militaires à Taïwan, pays souverain, mais pas pour la Chine qui considère ce pays, comme une province rebelle, celle qui ne respecte aucune règle internationale tant dans le domaine militaire spatial avec ses satellites avec bras robotisés permettant de dépecer d’autres satellites.


3. Les redressements passés


A plusieurs reprises, la France a subi de nombreux revers. Plus proche de nous :

- 1780-1806 : Période pré, révolution et post avec le début de l’Empire ;
- la guerre de 1870 et la commune ;
- la première guerre mondiale ;
- la seconde guerre mondiale.

La solidarité nationale par l’émission de grands emprunts, les dévaluations compétitives après la seconde guerre mondiale ont permis notamment ces rebonds. Toutefois, nous ne pouvons plus utiliser les vieilles recettes.

Pour les grands emprunts, en effet, les Français connaissent leur Histoire et se méfieront de nouveaux grands emprunts avec des rentabilités qui n’ont jamais été au rendez-vous en raison de l’inflation que les plans de relance, à chaque reprise, ont engendré. 

La France, au vu de sa situation financière ne peut pas non plus se permettre de lancer ce type d’artifice pour financer un plan de relance par la consommation puisque notre économie est ouverte au monde et que le creusement du déficit engendré par cela ne bénéficiera qu’aux importateurs et aux pays producteurs de marchandises comme la Chine.

Pour la dévaluation, elle ne pourra se faire qu’en dévaluant l’Euro en entier, ce qui ne réglerait pas les problèmes en interne de la zone euro, mais permettrait au moins de réduire l’attractivité des marchandises produites à l’extérieure de cette zone, favorisant la relocalisation de la production en Europe. 

Toutefois, les disparités des économies européennes, des coûts de production et le taux de change monnaies nationales – euros figé en 2000 favoriseront, si cette mesure est prise, les pays de l’Est de l’Europe à bas coût, en premier lieu la Roumanie.

La Relocalisation des entreprises ne serait pas effective en France mais dans ces pays de l’ex-bloc soviétique qui n’ont pas encore atteint le niveau économique de l’Ouest, bien que l’économie des pays de l’Ouest de l’Europe se soient paupérisée de plus en plus depuis l’élargissement de l’union européenne et surtout la marche forcée vers une mondialisation dérégulée et sauvage qui emporte tout sur son passage.

Les solutions d’hier ne pourront pas fonctionner, mais n’oublions pas les désastres précédents, ceux de la gestion de la crise de 1929, où la récession aux États-Unis fut transformée en déflation mondiale par la généralisation du protectionnisme puis l’échec de la conférence de Londres en 1933, qui déclencha une succession de dévaluations compétitives, entraînant l’effondrement des 3/4 des échanges et des paiements mondiaux, crise terminée en 1945 pour la France avec la mise en place de la régulation keynésienne du capitalisme, la création du système multilatéral qui permirent de dynamiser la croissance, de garantir le plein emploi et de stimuler la reprise du commerce international.

En 2008, l’engagement d’un plan de relance mondial sous l’égide du G20 permit d’éviter une autre grande dépression. Les États-Unis, grâce à une politique budgétaire et monétaire expansionniste fondée sur la baisse des taux d’intérêt et l’assouplissement quantitatif du crédit, renouèrent avec la croissance dès avril 2009.

En revanche en Europe, l’Union Européenne faisant le choix de la rigueur, entraîna de nouveau l’Europe dans une crise dite de l’Euro. Il fallut à cause de cela attendre 2015 pour renouer avec la croissance économique.

La France n’a pas profité de cette reprise et ne parvint pas à rétablir le plein emploi en raison de la dérive des dépenses et de la dette, conduisant le gouvernement à augmenter les impôts par le choc fiscal de 2012.


4. Comment se redresser ?


4.1. Favoriser le génie Français


Lorsque notre armée part au combat en opérations extérieures, en Afrique ou ailleurs, les armées alliées sont toujours frappées par le Génie Français, cette débrouille qui permet à notre armée de faire des miracles partout avec une audace telle, identique à celle qu’a fait preuve le Maréchal Leclerc de Hauteclocque lors de la bataille de Koufra et le reste de la seconde guerre Mondiale.

En France, le génie Français a souvent fait preuve d’inventivité, créant des innovations majeures en détournant de leurs usages premiers des outils ou des machines pensés pour tout autre chose, en comblant les manques.

Ce génie humain « Français » s’exerce lorsque la situation l’exige. Son émergence vient du terrain où l’idée germe et où les futurs utilisateurs forgent leurs futurs outils. Cette forme de subsidiarité a été bien comprise par l’Amiral Le Pichon qui a créé une mission au sein du ministère des armées dans les années 90 (mission pour le développement de l’innovation participative (MIP)), qui a fait ses preuves pendant plusieurs années avant d’être dissoute l’an dernier sous la présidence d’Emmanuel Macron pour être intégrée dans la nouvelle agence innovation défense (AID), extrêmement centralisée, étouffant toutes initiatives de la base et détruisant tant d’années d’efforts pour construire la confiance des militaires pour innover.

La situation de l’innovation participative au MINARM est révélatrice de ce besoin de centralisation qui étouffe le génie Français qui n’arrive plus à se déployer. Le modèle anglo-saxon de startup hors sol, biberonné de « levées de fonds » n’est pas adapté à l’audace et à la prise de risques de celles et ceux qui innovent. L’innovation, indispensable à notre pays, ne peut avancer que par les sacrifices du porteur de projets qui est exalté par les déploiements opérationnels futurs de son innovation. 

Vous avez compris, elle doit lui appartenir. La propriété galvanise la création.

Une nouvelle politique encourageant le « génie Français » permettra de créer les entreprises de demain, les produits qui redonneront la santé économique de notre pays et sa place dans le concert des nations.

Pour cela, il faut créer des structures économiques de soutien aux innovateurs de toutes parts, en les responsabilisant, en leur faisant confiance et en leur faisant exercer à leur tour la solidarité économique en vue d’aider d’autres innovateurs. Ce chemin vertueux n’existe pas encore. A nous de le créer. Je réfléchis actuellement à un mécanisme qui le permettra et qui je l’espère sera effectif avant l’été 2020.

En interne des entreprises, écouter les salariés en créant une incitation à l’innovation participative et à l’amélioration continue, demander des propositions salariales permettant un choc de simplification, permettrait de créer une coopération entre salariés et dirigeants, une dynamique du changement et de l’amélioration continue.


4.2. Créer un nouveau modèle économique (avec la création de fonds souverains populaires et démocratiques)


Nous venons de voir que le modèle startup n’est pas adapté à notre politique de développement et surtout de souveraineté. Combien de startups créés par de jeunes Français, exerçant leur génie se sont vus spolier par des rachats d’actifs par des étrangers. 

Les Français développent, les Étrangers industrialisent. 

Il est temps d’arrêter cette hémorragie catastrophique.

Ce fond, que j’imagine, ne doit pas être administré par des banques, par de grands groupes hors sols. Ce fond doit provenir des Français eux-mêmes, et doit être administré par eux-mêmes. Outre le soutien à l’innovation, à la création, il pourra aussi nous permettre de limiter la disparition d’entreprises en difficulté par cette crise, limiter le rachat d’entreprises par des groupes étrangers, surtout pour certains sous-traitants de grands groupes ou pour des entreprises possédant des savoirs-faire et/ou des brevets stratégiques.

En responsabilisant le peuple Français, en le faisant participer, j’espère relancer les fondements de la participation, cette doctrine gaulliste qui avait en son temps, déjà permis le renouveau français au début de la 5ème république. Ce nouveau pas vers la constitution d’un destin commun, plus seulement écologique, monétaire mais désormais économique permettra, j’en suis certain, de refédérer la société française qui sans idéal, sans objectif, se communautarise de plus en plus.


4.3. Définir des axes économiques stratégiques européens, étatiques, régionaux, départementaux, communaux, afin de coordonner le développement économique


La centralisation telle que nous la connaissons aujourd’hui ne fonctionne pas. Toutes les décisions ne peuvent pas être prises unilatéralement par un groupe de 10 personnes spécialisées dans un étage d’un ministère sans écouter les personnes du terrain. Des axes forts doivent être pris. 

Toutefois, le lien avec le terrain doit être renoué. Les particularismes régionaux, départementaux, communaux doivent être pris en compte. Par ailleurs, il faut laisser l’initiative de certains qui à la base permettent de démultiplier la force de frappe.

Interdire l’importation marchande de masques, décision prise par le Président de la République Emmanuel Macron, par sa réquisition, a détruit cet élan généré par la crise, le « génie français » de ceux qui cherchaient des solutions pour aider les français, les professionnels de santé et donc la France.

Par ailleurs, les difficultés économiques de nos grands groupes de l’aéronautique par exemple, mais pas seulement, mettent en situation extrêmement délicate leurs sous-traitants, très souvent des pépites françaises à sauvegarder à tout pris. Ces savoirs-faire convoités par les étrangers et tout particulièrement par la Chine se doivent de ne plus migrer sous direction étrangère au risque d’affaiblir notre puissance militaire, notre indépendance et de nous interdire toutes exportations d’armes ou de hautes technologies vers l’étranger sans demander l’accord d’administrations étrangères comme c’est déjà le cas pour certains composants produits par des entreprises sous-traitantes de l’aéronautique française, qui ont vu leur capital passé sous direction américaine.


4.4. Réformer le dialogue social en le localisant


Encore une forme de centralisation à outrance. Le dialogue social d’entreprise en France est presque inexistant. La majorité des décisions sont prises par des représentants syndicaux non représentatifs des travailleurs français et les ministres concernés. Cette situation provoque incompréhension, situation de blocage, causant grèves à répétition et ne permettant pas de réformer efficacement.

Chaque entreprise située dans un territoire est confrontée à un cocktail de situations qui lui sont propres. Une décentralisation des décisions devient essentielle. La participation des travailleurs dans les décisions de l’entreprise serait un atout. Pour cela, la participation mise en place par le Général de Gaulle est la solution. 

Elle doit être prolongée vers la participation actionnariale qui permettra à l’entreprise d’éviter sa délocalisation, sa paupérisation, la réduction de son expansion et des prises de risques par l’innovation, par des décisions hors sols d’actionnaires souhaitant plus de dividendes.

Faire investir les travailleurs dans leurs outils de travail en se basant sur l’idée de la participation mais en allant plus loin est une des solutions pour réduire la fuite à l’étranger, la disparition d’outils de production par des décisions extérieures à l’entreprise et l’arrêt de l’investissement à l’innovation, primordiale pour l’avenir de chaque entreprise.


4.5. Simplifier la réglementation pour qu’elle soit plus lisible et moins bureaucratique


La France est championne du monde dans sa faculté à créer des mille-feuilles réglementaires au-delà des contraintes européennes déjà bien abondantes. Ces mille-feuilles souvent incompréhensibles réduisent la possibilité pour nos entreprises d’être compétitives par rapport aux produits importés. 

En effet, la France par cette sur-réglementation se détruit elle-même, car le traité de Lisbonne qui organise l’union européenne nous interdit d’imposer des règles plus contraignantes à nos partenaires européens. En clair, produire en France s’avère plus compliqué qu’importer de l’étranger.

Et que penser des dérogations françaises de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) et du ministère de l’environnement concernant les règles de sécurité des drones chinois. En effet, depuis 2 ans, les drones produits en France doivent être dotés d’un coupe-circuit pour un usage de vol automatique au dessus de champs (scénario S2), alors que beaucoup de drones chinois en sont exonérés.

L’Histoire se répétera en janvier 2021 avec l’obligation d’installer des transpondeurs permettant aux forces de l’ordre d’identifier les drones. Les drones chinois en seraient dépourvues. Un accord avec la DGAC prouve qu’une simple modification de leur logiciel interne répondra à l’exigence.

Cette distorsion de concurrence, à notre désavantage, ne va pas dans le sens de la production française voire européenne.

La modification sans cesse des réglementations conduit à rendre difficile voire insurmontable la production de masse et le stockage de produits manufacturés. En effet, avec une variabilité aussi importante des normes dans notre pays, les entreprises, tout particulièrement, celle innovante, ont peur du stockage de produits qui, à tout moment, peuvent devenir obsolètes simplement par la volatilité des exigences réglementaires.

La stabilité, la lisibilité réglementaire seraient appréciées de chaque entrepreneur.

Avant d’innover, il faut d’abord analyser le corpus réglementaire, savoir si la solution technique à portée de main, sera autorisée ou même pourra être vendu dans un avenir proche. Cette analyse réglementaire fatigante et chronophage dissuade beaucoup d’entreprises d’innover.

Simplifier la réglementation devient un enjeu de survie nationale face aux rouleaux compresseurs que sont la Chine et bientôt l’Inde en termes d’innovation et de dépôts de brevets.


4.6. Réduire drastiquement la dette en se posant la question : Quelles sont nos forces, quels sont nos produits exportables ?


Notre pays est confrontée à une dette presque jamais inégalée dans son Histoire. Cette dette souveraine nous empêche d’investir dans l’avenir. Et pourtant, nous avons des atouts.

Nos dirigeants doivent imposer aux entreprises Françaises, d’analyser leurs situations (quels atouts, quels produits pouvant intéresser l’exportation). 

Partout, dans les entreprises, les chambres de commerce et d’industrie, les intercommunalités, les départements, les régions, les ministères, des cellules d’exportation doivent être créées pour aider le plus possible les entreprises à exporter. Chaque ambassade doit renforcer son bureau export pour aider toutes les entreprises françaises à exporter et à garnir leurs carnets de commande afin de réduire le déficit commercial de la France.

Le ministère de l’économie et des finances doit renforcer les outils à la disposition de chaque entrepreneur :

- pour l’aider à trouver les financements requis en termes de trésorerie pour produire les commandes passées ;

- pour l’aider à valoriser son savoir faire en présentant ses catalogues à l’étranger (pensons au portail Alibaba, qui permet la mise en relation d’entreprises chinoises avec des importateurs ou des entreprises dans le monde entier) ;

- pour l’aider à sécuriser juridiquement ses échanges avec l’étranger, tout particulièrement dans le cadre des contrats, mais aussi pour tout ce qui touche la propriété intellectuelle.


4.7. Redonner confiance aux français, aux entreprises, en valorisant le travail, en proposant la participation plus vaste des salariés aux décisions dans leurs entreprises, en exportant davantage, en important moins


Le prix Nobel d’économie Kenneth Arrow démontre le rôle crucial joué par la confiance dans l’activité économique jouant sur la consommation et l’épargne des ménages, l’investissement des entreprises, les échanges commerciaux, l’innovation technologique et le marché du crédit.

La perte de confiance est mondiale mais certains pays, comme l’Allemagne possède des marges de manœuvre beaucoup plus importante du fait de leur faible taux d’endettement. Ce sont ces pays qui pourront relancer la machine alors que les autres n’en auront pas les moyens en ressources financières.

Seuls les français pourront par leur épargne, leur travail relancer notre économie et assainir nos comptes. Les Français doivent prendre possession de leurs outils de production en investissant dans le capital des entreprises qui les emploient.

Une holding financière particulière est à l’étude pour permettre de créer ce fond démocratique et solidaire, permettant de renforcer nos moyens de production, de les sécuriser vis-à-vis de l’étranger et d’investir dans la création de nouvelles entreprises.


4.8. Conforter les entreprises existantes en exigeant de ces dernières d’identifier leurs faiblesses, identifier des améliorations de productivité, créer un dispositif d’innovation participative et en leur demander de chercher les rebonds (quels secteurs d’activités connexes à leurs productions leur permettrait de trouver de nouveaux marchés)


4.9. Taxer nos importations par une TVA sociale qui permettra à l’Etat d’investir dans les entreprises Françaises innovantes et prendre des participations dans nos entreprises dites stratégiques


Le dumping social et environnemental des pays comme la Chine n’est pas nouveau. Il existe aussi en Europe, tout particulièrement avec les pays de l’ex bloc soviétique. Cette situation a conduit à une paupérisation de notre tissu industriel. La France a perdu une grande partie de ses outils de productions lourds au profit de pays dits émergents voire de l’Europe de l’Est.

L’Union Européenne nous interdit de taxer les importations. La TVA sociale présentée à plusieurs reprises me semble être une des solutions permettant de réduire nos importations et de favoriser la relocalisation de nos outils de production.


4.10. Réduire les frais de fonctionnement de nos administrations, du secteur public mais aussi privée pour dégager des marges de manœuvres financières en vue de l’investissement


La bureaucratie française engloutie une grande partie des ressources financières du pays. 

Un choc de simplification, de numérisation, à l’instar de ce qui a été fait dans les pays baltes, devient une nécessité vitale. Le gain financier dégagé permettra de réduire la dette et d’investir dans l’avenir.


4.11. Créer une obligation de déclaration préalable à toutes modifications de statut d’entreprise, à toutes modifications de capital ou de vente de ces derniers à des tiers, afin d’analyser ces changements et d’identifier d’éventuels risques de transfert de savoirs-faire et de brevets à l’étranger


La crise met en danger nos entreprises, empêche nos startups les plus prometteuses de trouver des financements dans l’Hexagone. Les grands groupes étrangers scrutent l’horizon des pépites françaises pour les racheter et les développer à l’étranger.

Notre avenir se joue dans l’innovation, mais surtout celle qu’on a industrialisé.

La France doit donc être informée au préalable de toutes menaces de pertes de pépites afin d’avoir le temps de réaliser une préemption en utilisant des fonds d’investissements publics et privés (fonds populaires et démocratiques évoqués plus haut).


4.12. Revoir les moyens de production afin de réduire les coûts, améliorer la qualité, la flexibilité technique des moyens de production

La robotisation fait peur aux Français. Et pourtant, elle permet de réduire les coûts et de relocaliser la production en France et en Europe. Mais, cette robotisation se doit d’être fait intelligemment, en installant une robotisation flexible et française voire européenne.

La flexibilité soit aussi toucher la main d’œuvre. Loin de moi de souhaiter l’ubération de la société de travail, mais une certaine autonomie individuelle des travailleurs avec une certaine sécurité.

Je travaille actuellement à la création de ce statut innovant qui sera compatible totalement avec les statuts d’entrepreneuriat français mais qui permettra d’allier pour tous métiers sauf ceux réglementés, la flexibilité de l’autoentrepreneuriat et la sécurité de salarié.


Ce statut doit être simple, facilement utilisable par tous travailleurs, en limitant au strict minimum, les contraintes administratives et surtout en personnalisant le soutien avec un lien direct avec un conseiller technique et administratif unique et compétent.


4.13. Travailler plus


Les Français devront travailler plus, pas plus longtemps (rallongement de l’age de la retraite), mais plus chaque semaine, afin de plus cotiser et surtout relancer la machine économique. 

Les Français doivent avoir le choix soit de payer moins d’impôts et de travailler plus ou de travailler moins et de payer plus d’impôt. Une réduction de l’impôt sur le revenu devrait être imaginée pour celles et ceux qui choisissent de travailler plus. 

Pour celles et ceux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu, une prime pour l’emploi devra permettre d’ajouter le pouvoir d’achat légitime pour une durée de travail supplémentaire. 

Travailler plus ne signifie pas la suppression d’un jour férié systématiquement, mais démocratiquement, en accord d’entreprises, tous les salariés et les dirigeants devraient pouvoir choisir en fonction de l’état des commandes et de la philosophie de l’entreprise, de la sensibilité de chaque travailleur. L’accord d’entreprise peut permettre des situations différentes dans une même entité à condition que l’accord soit équilibré et qu’il satisfasse aussi bien les salariés que les exigences de production de l’entreprise.


4.14. Taxer les GAFA


De nombreuses entreprises étrangères exerçant sur le territoire métropolitain n’y paient pas leurs impôts. Cette situation ubuesque doit cesser. 

Ce sont plusieurs milliards d’euros qui pourraient être récupérés pour réduire le déficit de notre pays et ensuite réduire la pression fiscale sur nos entreprises et sur les ménages.


4.15. Analyser la pertinence des niches fiscales


De nombreuses niches fiscales existent depuis fort longtemps. L’analyse de leurs pertinences s’avèrent une nécessité en pesant les avantages et les inconvénients de leur réforme.


4.16. Supprimer les privilèges injustifiés mêmes symboliques


De nombreux français, anciens politiques, anciens chefs d’entreprises, administrateurs se voient maintenir leurs avantages en nature, privilèges. 

Cette situation, en période de crise comme celle que nous vivons, devient totalement insupportable pour les Français. Supprimer ces privilèges, surtout pour les politiques, redonneront confiance dans leurs élites.


4.17. Analyser et appliquer les recommandations des sages de la cour des comptes


Depuis de nombreuses années, tout particulièrement depuis la présidence de la cour des comptes exercée par Philippe Seguin, les sages de la cour des comptes analysent et proposent. 

Nous avons l’impression que les recommandations particulièrement justifiées émises par la cour des comptes e sont jamais appliquées. Il serait grand temps d’écouter les experts et les français.


4.18. Écouter les Français

Les députés peuvent poser des questions au Gouvernement. Bien que les députés sont les représentants du Peuple Français, je propose que chaque Français puisse poser des questions qui devront obtenir un certain nombre de voix par internet avant d’être posé légitimement en séance du conseil économique et social au gouvernement, à l’instar de ce qui se passe à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

Les Français doivent aussi pouvoir proposer des lois, à l’instar des députés en utilisant la même démarche que pour les questions, évoquées précédemment.