mercredi 6 avril 2022

Communauté humaine des états francophones (CHEF)

 

Introduction :


L’offensive Russe en Ukraine met en exergue encore plus la vulnérabilité des états européens et des états africains face au diktats Russe, Chinois. Les mercenaires Wagner pillent les ressources des pays africains pour se financer, utilisent de la main d’œuvre locale sans morale (utilisation d’enfants dans les mines, pollutions, risques pour la population) en ne protégeant que des chefs d’états souvent issus de coups d’état et qui sont eux-mêmes corrompus (ne se soucient guère de leurs populations).


L’expansion de la domination russe, chinoise et arabe (avec installation de doctrine islamique) est très inquiétant en Afrique.


L’expansion chinoise elle se fait en Afrique, en Asie et dans le Pacifique. La vente d’armes aussi bien Chinoise ou Russe devient un moyen d’hégémonie de ces pays.


Dans ce cadre, les pays sous influence Russe, Chinoise ou Arabe ne se développent pas au contraire.

L’Europe, y compris la France peine à obtenir certaines matières premières pour son industrie mais aussi pour son agriculture.


1. Restaurer la confiance entre la France et les pays francophones : « Le Fils ne comprend pas le Père »


Par la désinformation de la Russie, de la Chine et de certains pays arabes, le sentiment anti-français ne cesse de grandir dans les ex colonies françaises et pas seulement. La colonisation jugée « crime contre l’humanité », la présentation par les médias étrangers d’une mauvaise image de la France d’aujourd’hui conduit à notre rejet au profit des mercenaires Russes, de la Chine et des pays Arabes.


Cela menace l’équilibre du monde, détruit le développement des pays sous le joug de ces puissances et coupent nos approvisionnements alternatifs en matières premières.


Il faut donc contrer la désinformation par :


- une réinformation ;


- un sommet des pays francophones permettant de faire un bilan sur les mauvaises pratiques pour déminer la situation conduisant à la rédaction d’une charte de respect mutuel entre tous les pays qui souhaitent participer à la création d’une communauté humaine des pays francophones ;


- proposer à la diaspora intellectuelle de ces pays (présent en France, ou souhaitant venir de pays européens ou américains) de réfléchir à des projets de développement commun, qui permettront de créer des ponts entre les pays d’origine et la France, d’étudier ces projets un par un avec la création d’une agence pour le développement mutuel des pays francophones (ADMPF) qui financera ces projets qui seront exploités par des entreprises immatriculées par la CHEF et pas par la France ou le pays en question.



2. Créer une instance politique de collaboration inter-étatiques de type confédéral : la CHEF


Cette instance possédera plusieurs groupes de travail :

- le conseil des présidents de chaque pays ;

- le conseil des ministres de chaque domaine ;

- le conseil des présidents de région ;

- le conseil économique, social et environnemental regroupant des représentants de chaque pays ;

- l’association collaborative regroupant toutes les entreprises de tous les pays le souhaitant, pour stimuler le travail en commun, le développement et surtout la recherche de marchés intérieures et extérieures à la CHEF.


3. Promouvoir la culture française et étrangère :


- S’appuyer sur la diaspora pour ouvrir des universités dans les pays francophones, filiale des universités françaises ;


- Créer des échanges à l’instar du programme Erasmus ;


- Apprendre à connaître la culture des pays francophones avant, pendant et après la domination française ;


- Promouvoir la culture française par des échanges de collections entre musées, par la création de festival de présentation de la culture française, par l’envoi d’instituteurs français issus de la diaspora et créer une matière culture permettant d’enseigner la culture aborigène et la culture française ;


- Favoriser le Français au lieu de l’Anglais dans tous les échanges diplomatiques, à l’université, dans le juridique.


4. Entreprises :


- Favoriser l’implantation d’entreprises françaises dans les pays étrangers francophones ;


- Favoriser l’implantation d’entreprises étrangères des pays francophones en France ;


- Créer un « alibaba » et un « aliexpress » des productions francophones et promouvoir le savoir faire français et des pays étrangers francophones dans le monde pour essaimer ;


- Promouvoir l’innovation dans tous les pays francophones et en France par la création de la mission pour le développement de l’innovation participative (MIP) qui serait rattachée à la CHEF : Son but serait de collecter de manière bienveillante les idées de tous les citoyens, de les analyser, de les protéger, de les prototyper, de les industrialiser par contrat de licence à des entreprises de la CHEF mais aussi de créer de nouvelles entreprises.


5. Réfléchir ensuite à un pôle de sécurité commune :


- Créer un centre de pilotage commun de la sécurité par continent, qui ne devra pas être en France mais dans un pays africain qui fait l’unanimité de fraternité dans le continent. Ce centre de pilotage de type CDAOA + CPCO sera composé d’officiers français et de tous les pays du continent et aura pour objet la conduite des opérations de sécurité et militaire au cas où.


- Proposer des programmes de recherche et d’équipements communs dans le domaine de la sécurité avec installation de moyens de production.

Problème de la filière française des munitions petit calibre

 

1. Contexte historique :


Depuis la fin des années 1990 et la fermeture de l’établissement de Giat industries au Mans, la France n’a plus la capacité industrielle de produire des munitions de petits calibres. Aussi, le ministère des armées s’approvisionnent auprès de fournisseurs étrangers.


2. Contexte technique :


Avec le remplacement progressif des FAMAS par les HK 416 F Allemand, les munitions 5,56 sont totalement standard OTAN et peuvent être achetés auprès de plusieurs fournisseurs.

Toutefois, en cas de besoin évident de ces pays, la France aura beaucoup de mal à acheter ces munitions, car les besoins nationaux de ces pays seront privilégiés.


3. Stock :


Avec la rationalisation des dépôts de munitions, par la création du service interarmées des munitions, nos lieux de stockage ont été réduits. Le format 2011 – 2019 est : 20 DPMu (10 armée de terre, 6 armée de l’air, 4 marine), 7 dépôts outre mer et étranger.

Les stocks ne permettraient de tenir que 4 jours de guerre de haute intensité. En cas d’impossibilité d’achat de munitions, la France posséderait des armes qui resteront muette en raison du manque de munitions.


4. Achats des munitions : Belgique et Italie – voir avec Israël et l’Autriche...


5. Possibilité de créer une filière de production française :


Proposition de JL HAU :


1. Créer un partenariat avec FN Hestal Belge, Verney Caron France et Thales pour recréer une filière de munitions en France.


2. Créer plusieurs petites unités comme par exemple à Salbris dans l’ancien dépôt qui possède encore toutes les infrastructures adoc, mais aussi à Crépy en Lannois.


3. Mutualiser la vente des munitions avec FN Hestal pour que les unités de production soient rentables.


4. Augmenter notre stock de munitions dans tous les domaines. A 1 an de la péremption, les vendre sur le marché pour que les munitions soient utilisées ;


5. Revenir sur la doctrine des grands dépôts de munitions avec la création de réserve par département (petits dépôts de munitions plus protégés (anciennes mines par exemple) – recréer un dépôt par régiment ! En effet, avec les missiles de croisière, les gros dépôts actuels seront les premiers visés rendant totalement muette notre armée.


6. Promouvoir la production française de fusil Verney Caron