Demain,
11 mai 2020, une première partie du déconfinement lié au COVID 19,
sera effective.
Alors
qu’aucun traitement spécifique totalement efficace, qu’aucun
vaccin ne soit disponible, qu’on ne parle plus de sérothérapie,
le déconfinement va débuter demain.
Bien
que toutes les précautions soient prises pour limiter les contacts
et donc les risques de transmission de la maladie, les nouveaux
foyers de contamination en Dordogne et en Vienne peuvent nous faire
craindre une seconde vague beaucoup plus importante que la première.
Le
télétravail, mis en place depuis le début du confinement, se doit
d’être le plus possible maintenu, afin de limiter les déplacements
et les contacts. Mais, pour certaines professions, cela n’est pas
possible.
Pour
de jeunes parents, la problématique de la reprise progressive de la
scolarisation des enfants est un réel problème. Les parents,
appelés par leurs employeurs à reprendre le chemin du bureau, ne le
peuvent pas puisque certains enfants ne reprennent pas le chemin de
la classe ou que trop inquiet de l’état sanitaire et de la
contagiosité du virus, ils décident de ne pas exposer leurs
progénitures à cette maladie sournoise.
Beaucoup
de Français se posent de multiples questions et notamment sur
l’avancé de la médecine. Où en sommes-nous dans l’état des
recherches pour la mise au point du vaccin ? Pourquoi la
sérothérapie, utilisant les anticorps des malades guéris n’est
toujours pas proposée, alors que cette méthode connue depuis
Pasteur a toujours fait ses preuves. Y-a-t-il un problème avec les
IgG produits par les patients guéris ? Ne protègent-ils pas
contre une nouvelle contamination ? Pour quelles raisons ?
Variance du virus qui mute d’hôte en hôte ?
Les
Français ont besoin de réponses. Monsieur le président, il est
temps de faire le point sur l’état des recherches médicales sur
ce fléau.
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