Pourquoi le CNES avec l'ESA, ne reprennent pas rapidement le développement de la capsule CTV associé à l'ATV modifié en haut d'une Ariane 5 modifié pour être réutilisable en grande partie ?
vendredi 23 avril 2021
ATV/ARV, la solution pour les vols spatiaux habités Français voire Européens indépendants !
samedi 13 mars 2021
La France face au défi de la réindustrialisation
Jean-Luc Hau, le 11 mars 2021
Depuis le début de la crise liée à la pandémie du COVID 19, la France découvre sa dépendance vis-à-vis de l’étranger tant pour les masques, que pour les tests et aujourd’hui pour l’obtention des vaccins. Cette dépendance n’est malheureusement pas limitée à ces seuls produits. La mondialisation débridée lancée depuis 30 ans a détruit nos filières industrielles, réduisant notre tissus économique et nos savoirs-faire. De nombreux économistes estiment que la réindustrialisation de l’hexagone ne pourra se faire qu’aux prix d’un immense travail dont les tendances positives seront visibles sur une génération.
Comment coordonner une réindustrialisation d’une France confrontée à la mondialisation forcée mise en œuvre par une Europe mondialiste, libre échangiste, qui prend ses distances avec les besoins de ses Etats membres ?
Pour moi, notre France garde des atouts immenses et nous pouvons encore rebondir rapidement à condition que le prochain Président de la République Française en prenne la mesure et instaure cette exigence de renouveau de notre pays en priorité nationale.
Cette priorité nationale ne pourra s’exercer qu’à condition que notre Pays retrouve son indépendance d’action, sa souveraineté tant économique, politique et géopolitique. Je ne prône nullement l’isolationnisme, mais la coopération d’égal à égal, de visage à visage, entre états indépendants et souverains, faisant parti d’une communauté d’Etats ayant pour soucis, le progrès, la justice et la paix.
L’actuel ministre de l’économie, Bruno Le Maire le confesse : « Nous avons laissé partir nos usines, nos compétences, des filières entières, nous avons affaibli des filières industrielles depuis 20 à 30 ans. »
Ce constat n’est pas nouveau et plusieurs signaux depuis des années auraient dû alerter nos politiques économiques.
La désindustrialisation de la France est un processus ancien et qui a longtemps été considéré comme dans « l’ordre des choses » : Un pays qui se développait était, en effet, supposé passer de l’agriculture à l’industrie et de l’industrie aux services.
Telle a été, jusqu’à il y a peu de temps, la croyance dominante, véhiculée par des économistes tant étrangers (Colin Clarck) que Français (Jean Forastie).
Aussi, cette mondialisation poussée à l’extrême a détruit l’unité de nos filières.
Par exemple : la crise du COVID 19 nous révèle désormais que les producteurs de laine restent avec leurs productions en raison du ralentissement de l’activité économique chinoise. La laine française était achetée par les filatures chinoises, qui utilisaient ce fil pour produire des vêtements revendus en France. Cet exemple n’est pas isolé à la filière laine mais peut être généralisé à de nombreuses filières de matières premières françaises, conduisant à accroître notre déficit commercial, puisque la valeur ajoutée est concentrée en Chine (et les bénéfices financiers détenus dans des paradis fiscaux). Nous avons perdu presque la totalité des filatures de notre pays, des usines de confection textile, mais il reste encore des PME qui gardent le savoir faire, des « gardiens du temple » sur lesquels il faut s’appuyer pour redresser notre pays.
Produire en France est une nécessité, tant pour réduire le chômage, la désertification et la délinquance, mais aussi pour limiter notre dépendance à l’étranger.
Cela passe tout d’abord par une réindustrialisation stratégique, dans des secteurs essentiels à notre pays et pas seulement dans des secteurs d’innovation ou d’excellence industrielle, comme le prévoit le gouvernement actuel.
Par exemple, Ilham Kallin, directrice générale du groupe de chimie belge Solvay souhaite l’émergence d’une filière batterie en Europe. Cela reste une bonne idée, toutefois, il faut raisonner en termes de filière de bout en bout.
L’approvisionnement en matière première sera critique, l’impact environnemental de son extraction et de son traitement aussi. N’existe-t-il pas d’autres alternatives ? Les moteurs à air comprimé, la production électrique renouvelable par l’hydroélectricité fluviale avec la généralisation de microturbine forcée partout où cela est possible sur nos innombrables fleuves et cours d’eau, etc.
Produire local, c’est aussi produire durable.
Au moment où le monde doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre, est-ce normal qu’une filière de production se trouve éparpiller à travers la planète ? Maîtriser toute une filière, c’est réduire notre dépendance à l’étranger, réduire notre facture énergétique, augmenter la valeur ajoutée, réduire les déficits commerciaux et donc nos déficits budgétaires.
Pour cela, contrairement à la tendance actuelle, lancée depuis 15 ans, gouvernée par une Europe mondialiste, il faut s’appuyer sur le savoir faire français, les TPE-PME qui conservent la matière grise nécessaire au redémarrage de notre souveraineté économique, qui précédera le retour de notre souveraineté politique et géopolitique.
Contrairement aux politiques actuelles, il faut préserver nos attachements vitaux, les savoirs faire essentiels à l’indépendance de notre pays et de nos états partenaires.
Il faut donc identifier ces entreprises à haut potentiel d’export et de souveraineté, les aider financièrement, en entrant au capital et en créant un statut d’entreprise ne pouvant pas ouvrir leurs capitaux à des investisseurs étrangers toxiques.
Côté financier, le gouvernement actuel s’appuie sur le plan de relance de 40 milliards d’euros, provenant d’un emprunt mutualisé de l’union européenne.
Notre pays déjà très endetté, s’enfonce dans l’abîme de la dette, qui de plus est mutualisé de l’Europe, le rendant encore plus vulnérable aux diktats des états membres de l’union, conduisant à termes toutes politiques économiques indépendantes impossibles.
Je propose une solution gaullienne : La participation des Français : Créer un nouveau livret appelé livret réindustrialisation, dont le rendement devra être supérieur aux livrets actuels, afin qu’il soit attractif pour les Français. Ce rendement, basé sur les dividendes des entreprises aidées, devra être révisable chaque année pour récompenser l’effort des français si le résultat des entreprises recapitalisées s’améliore. Les Français participeront, par leur épargne à la recapitalisation des entreprises dites stratégiques, dont l’activité ne pourra pas être délocalisée ou dont la direction ne pourra pas être prises par des collectifs étrangers (types entreprises, consortiums, banques, fonds de pensions étrangers).
Un choc de compétitivité et de réindustrialisation sera aussi nécessaire.
Les entreprises et le travail sont trop taxés, les normes sont trop contraignantes, les procédures administratives sont complexes, les démarches urbanistiques et environnementales trop longues et beaucoup trop difficiles.
Simplifier la création d’entreprise, son fonctionnement, son implantation, la rendre flexible, aider à l’innovation et à l’export, permettra aux TPE-PME de croître et de réindustrialiser notre pays.
Dans leur développement, les TPE et PME devront être modernisés pour réduire les coûts de production. Pour Louis Gallois, président du groupe de réflexion « La Fabrique de l’industrie », l’urgence est de mettre l’accent sur le maintien de l’activité industrielle existante en favorisant la modernisation de l’outil de production.
La protection de la propriété industrielle est aussi un enjeu majeur pour l’avenir.
Trop de pays à travers le monde, la chine en premier lieu, copient sans retenu nos innovations. L’espionnage industriel trouve parfois sa source dans l’entreprise même, qui ne se protège pas assez, en n’instaurant pas une vertu du secret industriel, en ne sécurisant pas les bâtiments stratégiques abritant des laboratoires de recherche et de développement, ne sécurisant pas assez son informatique, en accueillant trop de stagiaires qui plus est étranger ou d’entreprises étrangères dans les secteurs stratégiques de son activité.
D’un point de vue mondial, la sécurité industrielle et le respect de la propriété intellectuelle doivent redevenir la règle.
Copier sans son consentement, c’est voler la propriété d’autrui.
Réindustrialiser, c’est aussi former de la main d’œuvre qualifiée, des techniciens et des ingénieurs, mais pour notre pays et pas pour les pays qui nous concurrencent.
Trop de chinois dans nos universités et nos écoles d’ingénieur d’excellence, constituent une 5ème colonne de l’espionnage industriel. Il faut réglementer l’accueil d’étudiants étrangers dans les filières d’éducation stratégique, limiter les transferts de technologies, accroître les partenariats avec les états ne souhaitant pas nous piller.
Réindustrialiser, c’est aussi sauvegarder nos débouchés à l’export.
L’état devra renouer des liens économiques de type partenariat avec le plus d’états possibles, en créant dans chaque ambassade et consul des secrétariats à l’exportation et à l’importation.
Réindustrialisation, c’est sauvegarder nos approvisionnements en matières premières.
Partout dans le monde, la Chine tisse sa toile, avec les nouvelles routes de la soie.
La France possède encore des liens très forts avec de nombreux pays dans le monde, possède une surface maritime inégalée et doit renouer des liens d’égal à égal avec ces anciens partenaires, les pays francophones pouvant être un point de départ, afin d’aider ces pays dans leurs développements tout en préservant nos approvisionnements.
A l’instar du commonwealth, la France peut créer une organisation intergouvernementale réunissant tous les pays de bonnes volontés souhaitant œuvrer ensemble vers une certaine idée de l’Humanisme : La finance au service de l’économie au service de l’Homme et de son développement.
La communauté pourrait promouvoir une série de valeurs communes à ses membres, telles les valeurs issues de la Révolution Française : Liberté, Égalité, Fraternité.
Cette communauté Française pourrait s’apparenter à une confédération d’états indépendants, permettant le travail en commun de tous les ministères régaliens.
La réindustrialisation permettra le redressement de notre pays.
Toutefois, ce redressement devra toucher d’autres secteurs de la société française comme la remise au travail d’une partie de la population touchée par le chômage de masse, en mutant les revenus de l’assistanat en revenus du travail.
Pour promouvoir l’effort et le mérite, il faut de l’ordre et de la discipline, le retour à une certaine exigence de l’individuel pour le collectif.
Les Établissements pour l’insertion dans l’emploi (EPIDE) créés par Michèle Alliot Marie, alors ministre de la défense, en sont un exemple de ce qui peut permettre ce renouveau.
Toutefois, il faut aller plus loin, l’encadrement militaire doit permettre de retrouver une certaine stabilité, discipline et confiance en soi, mais les jeunes formés dans les EPIDE se doivent de rendre ce que notre pays leur offre en leur proposant un contrat de travail au profit des collectivités territoriales, des organismes de l’état, afin qu’ils exercent leur métier dans les administrations, réduisant par exemple, les coûts des rénovations infrastructure de leurs fonciers.
Rien n’est perdu : La France s’est toujours relevée.
Une certaine idée de la France devrait nous y aider.
Soyons audacieux et travaillons pour l’intérêt général, source de tout développement pour que notre Nation soit plus forte et redevienne le « phare » de la civilisation Humaine.
samedi 19 septembre 2020
Libye : La Guerre des drones
Par Jean-Luc Hau, membre de la société française du droit aérien (SFDA), spécialiste des drones.
En Libye, une guerre technologique fait rage depuis plus d’un an et s’accentue de jour en jour.
Malgré un embargo sur les armes décrété depuis 2011, les 2 protagonistes arrivent à se fournir en armes technologiques, en drones.
Cette guerre de drones est unique en son genre. Jusqu’à présent, les drones étaient utilisés en complémentarité de moyens conventionnels, de matériels pilotés aux sols, en mer, dans l’air. En Libye, la situation est renversée : Les matériels pilotés sont devenus marginaux et l’usage des drones aériens est désormais massif des deux côtés de l’affrontement.
D’un côté, le Maréchal Khalifa Haftar utilise des drones Wing Loong (drones de fabrication chinoise de type Male (Medium Altitude Long Endurance) équipés de bombes intelligentes et de missiles. Ces drones sont fournis par les Émirats Arabes Unis.
Ils soutiennent désormais les forces terrestres et jouent un rôle important pour affaiblir les forces adverses et les lignes de leur ravitaillement. Ils traquent les pistes de décollage des drones Bayraktar (fournis par les Turcs à leurs adversaires, le GNA).
Décollant au départ de cette guerre « virtuelle » de l’aéroport de Mitiga, le GNA a changé sa stratégie d’emploi. Désormais, les drones fournis par les Turcs sont éparpillés sur toute la surface du territoire contrôlé par le GNA. Ils décollent maintenant de routes classiques. Le GNA a créé un vaste réseau d’antennes relais couvrant de manière redondante la zone de Tripoli.
Ces drones turcs s’attaquent principalement aux défenses de l’armée du Maréchal Haftar, comme les systèmes russes de défense anti-aérienne Pantsir S1 construit par KBP.
GNA utilise depuis peu le drone multirôle Anka, dont le développement a débuté en septembre 2010 et dont la mise en service dans l’armée Turque a débuté en juin 2012.
Les Turcs ayant développé un arsenal important de drones, du tactique, à l’offensif en passant par le MALE et le HALE (High Altitude Long Endurance), au vu des tensions en cours en Méditerranée et de l’accord passé avec le GNA sur l’exploitation d’un corridor de gaz dans cette mer, contraire aux lois internationales, nous pouvons craindre, dans un avenir relativement proche, l’arrivée en Libye de tous les types de drones développés par la Turquie.
Cette guerre des drones préfigure-t-elle les futures, celles où les forces terrestres, aériennes et maritimes seront des drones. De nombreux pays s’y préparent...
Caractéristiques des drones en présence ou prochainement en présence fournis par les Turcs :
- Drone multirôle Anka mis en service dans l’armée turque en juin 2012 (10 exemplaires)
17,3 m d’envergure – 8 m de longueur – 13,6 m² de surface alaire – 1,70 m de hauteur – 24 h d’autonomie – 9150 m de plafond – 5200 km de rayon d’action – permet la surveillance, la désignation d’objectifs et emporte de nombreuses munitions allant de la bombe au missile ;
- Drone Bayraktar TB2 mis en service dans l’armée turque en 2014 – 12 m d’envergure – 6,5 m de longueur – 650 kg – autonomie : 24 h – Tire des missiles à 8 kms de distance à une altitude de 5000 m – équipé de 2 missiles antichars UMTAS développé par Roketsan – difficilement détectable aux radars par empennage en V et fuselage en matériaux composites et fibre de carbone – hélice propulsive bipale à pas variable permettant une efficacité de vol à moyenne altitude – station de sol dans conteneur sur camion – Moteur thermique ne rechargeant pas les batteries lithium ion dont la régénération électrique se fait au sol – autonomie totale en mode drone pour le roulage (taxi), les décollages (take off), la navigation (cruise) et l’atterrissage (landing) – Boule optronique avec caméra visible, infrarouge, désignation laser et télémètre ;
- Drone kamikaze du fantassin Alpaga – aile fixe – ressemble beaucoup aux drones kamikazes israéliens – possède des algorithmes de détermination de cibles (reconnaissance infrarouge) ;
- Drones du fantassin Kangu et Togan – ailes rotatives et multirotors.
Caractéristiques des drones en présence fournis par les Émiratis :
- Drone MALE Wing Loong – 14 m d’envergure – 9,34 m de longueur – 2,70 m de hauteur – 5300 m de plafond – 4000 km de rayon d’action – Equipé de missile TY90, HJ10, LS6, YZ200 (missile air – air de 6 kms de portée à désignation de cible infrarouge) donc peuvent se défendre contre les drones de la partie adverse.
samedi 1 août 2020
Lettre d'informations - 07/2020
| |||||||||
|
mercredi 8 juillet 2020
Réformer le Sénat pour qu’il devienne source de réformes progressistes subsidiaires
dimanche 31 mai 2020
Rendons la souveraineté à notre transport stratégique


lundi 18 mai 2020
Comment redresser la France ?
Ses dirigeants ne sont que ses représentants, élus qui se doivent d’être les serviteurs des Français. Sans cette direction, les Français n’accepteront pas les décisions d’un président qui doit être fort mais pas « Jupitérien ».
Écouter, savoir synthétiser, analyser, rendre compte au Peuple et demander son avis : Voici les qualités pour entraîner les Français dans la reconstruction. L’intégrité de la personne qui représentera le sommet de l’État, des membres du gouvernement sera essentielle pour retrouver la confiance des Français, préambule à toutes réformes nécessaires et salutaires.
Cette situation, inédite dans notre histoire, doit cesser au plus vite. Nos médicaments se doivent d’être produits en France voire en Europe afin de pouvoir garantir la sécurité des Français et des Européens. Un grand plan de relocalisation de la production médicamenteuse est nécessaire rapidement ;
Rappelons que certains importateurs Français en Chine et même des Franco-Israëliens n’ont pas été pris au sérieux par la cellule de coordination masques du ministère de l’économie et des finances et que ces français ont été contraints de s’adresser à d’autres pays où ils ont été très efficaces pour l’importation de masques de protection.
Ne parlons pas non plus de l’effet néfaste de la réquisition des masques demandée par le Président de la République Emmanuel Macron, paralysant l’action des importateurs en raison de leurs peurs de ne pas être payés par le gouvernement Français. Tout cela montre la limite de cette centralisation parisienne à l’extrême, de ce modèle issu de la révolution, de l’empire et d’une 5ème république qui n’a pas abouti au système ultime pensé par le Général de Gaulle. La France aurait bien besoin des dispositions contenues dans le projet de loi de 1969 sur la décentralisation qui permettrait d’appliquer le principe de subsidiarité qui nous fait tant défaut .
Elle est universelle mais touche particulièrement la France. En effet, son économie a été à l’arrêt pendant de nombreuses semaines en raison d’un confinement strict, décrété par le Président de la République, Emmanuel Macron, alors que d’autres pays d’Europe ont choisi d’autres stratégies comme tester la population, isoler les malades et protéger leurs populations par la fourniture de masques.
Leur abandon provoquerait une divergence explosive des taux d’intérêt et placerait rapidement l’Italie puis la France en situation de défaut. La zone euro disparaîtrait, entraînant le grand marché dans sa chute du fait des tensions sur les changes.
L’exacerbation des tensions entre les États-Unis, humiliés par leur désastre sanitaire et la Chine, qui a abandonné toute retenue dans l’expression de ses ambitions de puissance, montre que le salut par la mondialisation est un rêve qui se termine. L’épisode de la sommation d’interdiction de ventes d’armes à Taïwan à la France est un exemple représentatif de la volonté hégémonique chinoise.
La France, au vu de sa situation financière ne peut pas non plus se permettre de lancer ce type d’artifice pour financer un plan de relance par la consommation puisque notre économie est ouverte au monde et que le creusement du déficit engendré par cela ne bénéficiera qu’aux importateurs et aux pays producteurs de marchandises comme la Chine.
Toutefois, les disparités des économies européennes, des coûts de production et le taux de change monnaies nationales – euros figé en 2000 favoriseront, si cette mesure est prise, les pays de l’Est de l’Europe à bas coût, en premier lieu la Roumanie.
Vous avez compris, elle doit lui appartenir. La propriété galvanise la création.
Les Français développent, les Étrangers industrialisent.
Il est temps d’arrêter cette hémorragie catastrophique.
Toutefois, le lien avec le terrain doit être renoué. Les particularismes régionaux, départementaux, communaux doivent être pris en compte. Par ailleurs, il faut laisser l’initiative de certains qui à la base permettent de démultiplier la force de frappe.
Elle doit être prolongée vers la participation actionnariale qui permettra à l’entreprise d’éviter sa délocalisation, sa paupérisation, la réduction de son expansion et des prises de risques par l’innovation, par des décisions hors sols d’actionnaires souhaitant plus de dividendes.
En effet, la France par cette sur-réglementation se détruit elle-même, car le traité de Lisbonne qui organise l’union européenne nous interdit d’imposer des règles plus contraignantes à nos partenaires européens. En clair, produire en France s’avère plus compliqué qu’importer de l’étranger.
Partout, dans les entreprises, les chambres de commerce et d’industrie, les intercommunalités, les départements, les régions, les ministères, des cellules d’exportation doivent être créées pour aider le plus possible les entreprises à exporter. Chaque ambassade doit renforcer son bureau export pour aider toutes les entreprises françaises à exporter et à garnir leurs carnets de commande afin de réduire le déficit commercial de la France.
Un choc de simplification, de numérisation, à l’instar de ce qui a été fait dans les pays baltes, devient une nécessité vitale. Le gain financier dégagé permettra de réduire la dette et d’investir dans l’avenir.
Je travaille actuellement à la création de ce statut innovant qui sera compatible totalement avec les statuts d’entrepreneuriat français mais qui permettra d’allier pour tous métiers sauf ceux réglementés, la flexibilité de l’autoentrepreneuriat et la sécurité de salarié.
Les Français doivent avoir le choix soit de payer moins d’impôts et de travailler plus ou de travailler moins et de payer plus d’impôt. Une réduction de l’impôt sur le revenu devrait être imaginée pour celles et ceux qui choisissent de travailler plus.
Pour celles et ceux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu, une prime pour l’emploi devra permettre d’ajouter le pouvoir d’achat légitime pour une durée de travail supplémentaire.
Travailler plus ne signifie pas la suppression d’un jour férié systématiquement, mais démocratiquement, en accord d’entreprises, tous les salariés et les dirigeants devraient pouvoir choisir en fonction de l’état des commandes et de la philosophie de l’entreprise, de la sensibilité de chaque travailleur. L’accord d’entreprise peut permettre des situations différentes dans une même entité à condition que l’accord soit équilibré et qu’il satisfasse aussi bien les salariés que les exigences de production de l’entreprise.
Ce sont plusieurs milliards d’euros qui pourraient être récupérés pour réduire le déficit de notre pays et ensuite réduire la pression fiscale sur nos entreprises et sur les ménages.
Cette situation, en période de crise comme celle que nous vivons, devient totalement insupportable pour les Français. Supprimer ces privilèges, surtout pour les politiques, redonneront confiance dans leurs élites.
Nous avons l’impression que les recommandations particulièrement justifiées émises par la cour des comptes e sont jamais appliquées. Il serait grand temps d’écouter les experts et les français.
-
1. Raison de la guerre en Ukraine : Force est de constater que les raisons sont multiples : - L'est de l'Ukraine est majoritaireme...
-
17/05/2020 – Jean-Luc Hau La France, souffrante , ne cesse d’agoniser depuis 1973, date du choc pétrolier ! Sa lente chute mais du...