dimanche 26 avril 2020

3 novembre 2018 : EXEMPLARITÉ, RESPECT ET AUDACE : TRYPTIQUE DE LA REUSSITE, D’UNE CERTAINE IDEE DE LA FRANCE



La France a besoin d'un président exemplaire, respectueux et audacieux, d'une politique internationale indépendante, d'une politique sociale juste, d'un destin commun national, d'une politique économique.
Le retour au pouvoir du Général de Gaulle en 1958 est le point de départ d’un nouveau régime politique, la Vème République mais marque aussi la volonté de rénover l’économie française. A son retour aux affaires, le général de Gaulle trouve une France en proie à une forte inflation et une situation budgétaire catastrophique avec plus de 1000 milliards de dettes à rembourser. Antoine Pinay est nommé ministre des finances (du 1er juin au 23 juillet 1958), puis Ministre des Finances et des Affaires économiques (du 23 juillet 1958 au 13 janvier 1960). Il lance une politique de grand emprunt afin de répondre à la crise budgétaire, de Gaulle craignant d’avoir à dépendre d’une aide américaine comme sous la IVème République. Le challenge s’avère délicat alors que les dépenses militaires représentent 28 % des dépenses totales.
Le redressement économique et financier réalisé dès le mois de décembre 1958, confirmé et complété par la stabilisation en 1963, a mis un terme aux méfaits de cinquante années d’inflation, assuré une monnaie forte, équilibré son commerce extérieur, créé les moyens de l’expansion, de l’équipement et de progrès social, rendu possible la mise en place du Marché commun et en particulier celle du marché commun agricole.


  1. OBJECTIF
L’objectif de cette fiche est de faire comprendre à tous qu’en 1958, le général de Gaulle avait trouvé une situation économique désastreuse similaire pour certains points à aujourd’hui. Avec de la volonté et des réformes bien calculées, il a réussi à remettre notre pays en une décennie sur la marche du progrès technologique, social et a permis de créer une France fière de ses racines et de sa civilisation, capable de rayonner pour annoncer aux 4 coins de la planète cette certaine idée de la France que nous portons au fond de notre cœur.
  1. SITUATION ACTUELLE
Notre pays sombre de plus en plus dans l’abîme. Des secteurs productifs entiers disparaissent sous le joug des importations à bas-coûts de la Chine ou de ses pays producteurs satellites, comme certains pays africains. Le gouvernement n’a comme solution que la hausse des taxes partout où cela est possible. Le Peuple gronde, car il a de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts chaque fin de mois. Les entreprises sont asphyxiées par les règlements, les interdictions en tout genre, l’innovation n’a jamais été autant bridée depuis deux ans. La peur du nouveau fait interrompre la marche de l’innovation. Certains inventeurs sont même arrêtés car ils expérimentent des engins qui ne sont pas immatriculés, pas immatriculables, car ils n’existent pas dans la nomenclature. L’administration de notre pays est devenue en quelques décennies le plus technocratique de la planète. Nos cerveaux nous quittent au profit d’autres horizons, d’autres pays, plus à même d’accueillir leur créativité. La France produit des startups mais ne sait pas les transformer en entreprises fleurissantes pour son économie. Les startups nées en France s’expatrient et créent de la richesse outre-Atlantique et même ailleurs.
Le président de la République, garant de nos institutions et de sa philosophie propre à la vision de progrès du Général de Gaulle, se doit d’être exemplaire, respectueux de tous les Français et de tous les Peuples de la Terre et audacieux. Il doit porter une certaine vision de notre pays qui doit devenir un phare pour les autres pays européens et le reste du monde.
Les institutions de la Vème république ont quelques peu été dénaturées tout particulièrement à l’assemblée nationale avec le pouvoir grandissant des groupes parlementaires (dictature des partis depuis la réforme de 2008).
La politique européenne de sécurité commune (PESC) est alignée sur l’OTAN. Les standards de l’OTAN sont partout dans notre défense européenne. Les drones MALE sont américains, bientôt les avions de chasse (le F35 en Italie, en Belgique, en Pologne …), les liaisons de données militaires seront américaines.
  1. SOLUTION : PRENDRE MODELE SUR 1958
A l’instar des réformes de 1958 appliquées par le Général de Gaulle à la France, l’Europe doit se réformer pour répondre aux défis qui sont face à elle.
Comme énoncé par le Général de Gaulle en 1966, dans son manifeste de politique générale, aujourd’hui, les recettes d’hier doivent être appliquées à l’Europe si nous ne souhaitons pas voir notre civilisation disparaître, notre idéal de progrès anéanti.
L’Europe doit adopter de nouvelles institutions basées sur le modèle confédéral qui lui permettront comme pour la France en 1958 d’être agile et performante.
Elle doit adopter une vraie PESC et créer une Europe de la Défense sur le modèle de la coopération des programmes, pour créer nos propres outils de défense, à l’instar du programme Neuron. Les achats devront être groupés. Des achats locaux doivent être toujours possibles pour des particularités de métiers, des spécificités d’environnements. L’Europe deviendra libre dans son action extérieure.
Elle doit rétablir la préférence communautaire pour arrêter l’hémorragie industrielle et réindustrialiser son sol. L’Europe doit revoir sa politique monétaire pour que sa monnaie soit un vecteur de croissance.
Avec ces réformes, l’avenir sera empreint de progrès, d’indépendance et de paix.
Pour l’Europe, l’avenir doit être le progrès. Le progrès, c’est la prospérité et la justice. Les nationalistes ne sont pas la solution. La montée aux quatre coins de la planète de ces extrémismes doit nous interroger sur notre engagement et sur notre responsabilité.
Prospérité permettant :
- l’accession à une puissance économique vecteur de l’élévation du niveau de vie de tous ;
- la possibilité pour les jeunes générations de trouver des emplois stables bien rémunérés, correspondant aux capacités et aux goûts de chacun ;
- la réalisation de grands équipements collectifs : logements, routes et autoroutes, équipements urbains et ruraux, moyens de communications, chemins de fers, usines, équipements sportifs, culturels, de loisirs et de vacances.
Pour cela, l’Europe sous l’impulsion de la France, doit :
- accentuer la politique de modernisation et de concentration de son industrie (pôle de compétitivité, mettre en commun les compétences au sein de l’union, libérer les énergies de l’innovation, faciliter le passage d’une startup à une entreprise compétitive, interdire la captation de startup par des entreprises autres qu’Européennes), améliorer sa productivité, retrouver la préférence communautaire et augmenter notre agressivité économique à l’export pour limiter l’expansion dangereuse de la Chine partout dans le monde ;
- poursuivre la rénovation de l’agriculture européenne par une stimulation à l’innovation agricole vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement et des personnels agricoles, la mettre en mesure de tirer parti des vastes possibilités que lui ouvre le marché commun.
A l’instar de la situation française de 1958, la modernisation de l’industrie et la reconversion agricole en Europe exigent d’abord une action concertée de tous les états membres de l’union européenne, une planification souple conjuguant une vue d’ensemble et une politique à long terme avec le libre déploiement des initiatives individuelles.
Elles supposent ensuite que, dans un monde chaque jour transformé par les découvertes de la science, on tire les conséquences de l’importance croissante de la recherche, fondamentale ou appliquée. Au service de la recherche, les chercheurs doivent être de plus en plus nombreux, les installations de plus en plus perfectionnées. Il y a là une tâche indispensable, conforme à la vocation de la France et de l’Europe et dont la méconnaissance nous conduirait au sous-développement intellectuel puis économique.
La politique économique qui doit être lancée doit permettre :
- de corriger les défaillances du marché ;
- de relancer l’économie en cette période de difficultés ;
- de lutter contre l’inflation ;
- d’améliorer la compétitivité des entreprises ;
- de promouvoir un développement durable.
Se pose alors la question de l’efficacité de l’intervention publique, c’est-à-dire de la correspondance entre les moyens engagés (les dépenses) et les résultats obtenus. La dette publique des États Européens étant importante, il convient en effet de s’assurer que les objectifs sont atteints, en créant des indicateurs adéquats, c’est-à-dire des instruments permettant d’évaluer l’efficacité des politiques économiques menées par les États.
Le deuxième enjeu est celui de la pertinence des échelons d’interventions : il faut définir qui, de l’Europe, de l’État ou de la Région est le plus en mesure de mener une politique économique particulière (ne pas oublier le principe de subsidiarité).
Cette œuvre difficile et qu’il est nécessaire de mener à son terme en quelques années, suppose de la part de tous les peuples Européens, un grand effort d’épargne et de travail, mais aussi de loyauté vis-à-vis de leurs partenaires. De la part de la communauté des états européens, une politique planifiée, cohérente, adaptée aux problèmes multiples qui sont posés, doit être votée, permettant aux entrepreneurs d’innover et de travailler. Un tel effort exigé de tous les Européens ne sera consenti que dans la Justice, vecteur de la Paix et de la prospérité.
1 La politique économique regroupe l’ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics en vue d’atteindre des objectifs économiques désignés en mobilisant divers instruments réglementaires, monétaires ou budgétaires. Selon R. Musgrave, les pouvoirs publics possèdent trois objectifs primordiaux : l’allocation des ressources (fonctions de productions non marchandes de l’État, en matière de fournitures de biens publics et de fixation de règles), la redistribution des revenus (qui renvoie aux politiques de répartition des ressources entre tous les membres de la collectivité, grâce aux prélèvements obligatoires et aux prestations sociales. Cette redistribution porte un visage renouvelé avec le Gaullisme : la participation, sentiment d’appartenance à la nation), la stabilisation (l’État pilote l’économie pour maîtriser les grands équilibres macro-économiques et assurer une croissance harmonieuse).

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