La France a besoin d'un président exemplaire, respectueux et audacieux, d'une politique internationale indépendante, d'une politique sociale juste, d'un destin commun national, d'une politique économique.
Le retour au pouvoir du Général de Gaulle en 1958 est le point de
départ d’un nouveau régime politique, la Vème
République mais marque aussi la volonté de rénover l’économie
française. A son retour aux affaires, le général de Gaulle trouve
une France en proie à une forte inflation et une situation
budgétaire catastrophique avec plus de 1000 milliards de dettes à
rembourser. Antoine Pinay est nommé ministre des finances (du 1er
juin au 23 juillet 1958), puis Ministre des Finances et des Affaires
économiques (du 23 juillet 1958 au 13 janvier 1960). Il lance une
politique de grand emprunt afin de répondre à la crise budgétaire,
de Gaulle craignant d’avoir à dépendre d’une aide américaine
comme sous la IVème République. Le challenge s’avère
délicat alors que les dépenses militaires représentent 28 %
des dépenses totales.
Le redressement économique et financier réalisé dès le mois de
décembre 1958, confirmé et complété par la stabilisation en 1963,
a mis un terme aux méfaits de cinquante années d’inflation,
assuré une monnaie forte, équilibré son commerce extérieur, créé
les moyens de l’expansion, de l’équipement et de progrès
social, rendu possible la mise en place du Marché commun et en
particulier celle du marché commun agricole.
- OBJECTIF
L’objectif de cette fiche
est de faire comprendre à tous qu’en 1958, le général de Gaulle
avait trouvé une situation économique désastreuse similaire pour
certains points à aujourd’hui. Avec de la volonté et des réformes
bien calculées, il a réussi à remettre notre pays en une décennie
sur la marche du progrès technologique, social et a permis de créer
une France fière de ses racines et de sa civilisation, capable de
rayonner pour annoncer aux 4 coins de la planète cette certaine idée
de la France que nous portons au fond de notre cœur.
- SITUATION ACTUELLE
Notre pays sombre de plus en
plus dans l’abîme. Des secteurs productifs entiers disparaissent
sous le joug des importations à bas-coûts de la Chine ou de ses
pays producteurs satellites, comme certains pays africains. Le
gouvernement n’a comme solution que la hausse des taxes partout où
cela est possible. Le Peuple gronde, car il a de plus en plus de
difficultés à joindre les deux bouts chaque fin de mois. Les
entreprises sont asphyxiées par les règlements, les interdictions
en tout genre, l’innovation n’a jamais été autant bridée
depuis deux ans. La peur du nouveau fait interrompre la marche de
l’innovation. Certains inventeurs sont même arrêtés car ils
expérimentent des engins qui ne sont pas immatriculés, pas
immatriculables, car ils n’existent pas dans la nomenclature.
L’administration de notre pays est devenue en quelques décennies
le plus technocratique de la planète. Nos cerveaux nous quittent au
profit d’autres horizons, d’autres pays, plus à même
d’accueillir leur créativité. La France produit des startups mais
ne sait pas les transformer en entreprises fleurissantes pour son
économie. Les startups nées en France s’expatrient et créent de
la richesse outre-Atlantique et même ailleurs.
Le président de la
République, garant de nos institutions et de sa philosophie propre à
la vision de progrès du Général de Gaulle, se doit d’être
exemplaire,
respectueux
de tous les Français et de tous les Peuples de la Terre et
audacieux.
Il doit porter une certaine vision de notre pays qui doit devenir un
phare pour les autres pays européens et le reste du monde.
Les institutions de la Vème
république ont quelques peu été dénaturées tout particulièrement
à l’assemblée nationale avec le pouvoir grandissant des groupes
parlementaires (dictature des partis depuis la réforme de 2008).
La politique européenne de
sécurité commune (PESC) est alignée sur l’OTAN. Les standards de
l’OTAN sont partout dans notre défense européenne. Les drones
MALE sont américains, bientôt les avions de chasse (le F35 en
Italie, en Belgique, en Pologne …), les liaisons de données
militaires seront américaines.
- SOLUTION : PRENDRE MODELE SUR 1958
A l’instar des réformes de
1958 appliquées par le Général de Gaulle à la France, l’Europe
doit se réformer pour répondre aux défis qui sont face à elle.
Comme énoncé par le Général
de Gaulle en 1966, dans son manifeste de politique générale,
aujourd’hui, les recettes d’hier doivent être appliquées à
l’Europe si nous ne souhaitons pas voir notre civilisation
disparaître, notre idéal de progrès anéanti.
L’Europe doit adopter de
nouvelles institutions basées sur le modèle confédéral qui lui
permettront comme pour la France en 1958 d’être agile et
performante.
Elle doit adopter une vraie
PESC et créer une Europe de la Défense sur le modèle de la
coopération des programmes, pour créer nos propres outils de
défense, à l’instar du programme Neuron. Les achats devront être
groupés. Des achats locaux doivent être toujours possibles pour des
particularités de métiers, des spécificités d’environnements.
L’Europe deviendra libre dans son action extérieure.
Elle doit rétablir la
préférence communautaire pour arrêter l’hémorragie industrielle
et réindustrialiser son sol. L’Europe doit revoir sa politique
monétaire pour que sa monnaie soit un vecteur de croissance.
Avec ces réformes, l’avenir
sera empreint de progrès, d’indépendance et de paix.
Pour l’Europe, l’avenir
doit être le progrès. Le progrès, c’est la prospérité et la
justice. Les nationalistes ne sont pas la solution. La montée aux
quatre coins de la planète de ces extrémismes doit nous interroger
sur notre engagement et sur notre responsabilité.
Prospérité permettant :
- l’accession à une
puissance économique vecteur de l’élévation du niveau de vie de
tous ;
- la possibilité pour les
jeunes générations de trouver des emplois stables bien rémunérés,
correspondant aux capacités et aux goûts de chacun ;
- la réalisation de grands
équipements collectifs : logements, routes et autoroutes,
équipements urbains et ruraux, moyens de communications, chemins de
fers, usines, équipements sportifs, culturels, de loisirs et de
vacances.
Pour cela, l’Europe sous
l’impulsion de la France, doit :
- accentuer la politique de
modernisation et de concentration de son industrie (pôle de
compétitivité, mettre en commun les compétences au sein de
l’union, libérer les énergies de l’innovation, faciliter le
passage d’une startup à une entreprise compétitive, interdire la
captation de startup par des entreprises autres qu’Européennes),
améliorer sa productivité, retrouver la préférence communautaire
et augmenter notre agressivité économique à l’export pour
limiter l’expansion dangereuse de la Chine partout dans le monde ;
- poursuivre la rénovation de
l’agriculture européenne par une stimulation à l’innovation
agricole vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement
et des personnels agricoles, la mettre en mesure de tirer parti des
vastes possibilités que lui ouvre le marché commun.
A l’instar de la situation
française de 1958, la modernisation de l’industrie et la
reconversion agricole en Europe exigent d’abord une action
concertée de tous les états membres de l’union européenne, une
planification souple conjuguant une vue d’ensemble et une politique
à long terme avec le libre déploiement des initiatives
individuelles.
Elles supposent ensuite que,
dans un monde chaque jour transformé par les découvertes de la
science, on tire les conséquences de l’importance croissante de la
recherche, fondamentale ou appliquée. Au service de la recherche,
les chercheurs doivent être de plus en plus nombreux, les
installations de plus en plus perfectionnées. Il y a là une tâche
indispensable, conforme à la vocation de la France et de l’Europe
et dont la méconnaissance nous conduirait au sous-développement
intellectuel puis économique.
La politique économique qui
doit être lancée doit permettre :
- de corriger les défaillances
du marché ;
- de relancer l’économie en
cette période de difficultés ;
- de lutter contre
l’inflation ;
- d’améliorer la
compétitivité des entreprises ;
- de promouvoir un
développement durable.
Se pose alors la question de
l’efficacité de l’intervention publique, c’est-à-dire de la
correspondance entre les moyens engagés (les dépenses) et les
résultats obtenus. La dette publique des États Européens étant
importante, il convient en effet de s’assurer que les objectifs
sont atteints, en créant des indicateurs adéquats, c’est-à-dire
des instruments permettant d’évaluer l’efficacité des
politiques économiques menées par les États.
Le deuxième enjeu est celui
de la pertinence des échelons d’interventions : il faut
définir qui, de l’Europe, de l’État ou de la Région est le
plus en mesure de mener une politique économique particulière (ne
pas oublier le principe de subsidiarité).
Cette œuvre difficile et
qu’il est nécessaire de mener à son terme en quelques années,
suppose de la part de tous les peuples Européens, un grand effort
d’épargne et de travail, mais aussi de loyauté vis-à-vis de
leurs partenaires. De la part de la communauté des états européens,
une politique planifiée, cohérente, adaptée aux problèmes
multiples qui sont posés, doit être votée, permettant aux
entrepreneurs d’innover et de travailler. Un tel effort exigé de
tous les Européens ne sera consenti que dans la Justice, vecteur de
la Paix et de la prospérité.
1 La
politique économique regroupe l’ensemble des décisions prises
par les pouvoirs publics en vue d’atteindre des objectifs
économiques désignés en mobilisant divers instruments
réglementaires, monétaires ou budgétaires. Selon R. Musgrave, les
pouvoirs publics possèdent trois objectifs primordiaux :
l’allocation des ressources (fonctions de productions non
marchandes de l’État, en matière de fournitures de biens publics
et de fixation de règles), la redistribution des revenus (qui
renvoie aux politiques de répartition des ressources entre tous les
membres de la collectivité, grâce aux prélèvements obligatoires
et aux prestations sociales. Cette redistribution porte un visage
renouvelé avec le Gaullisme : la participation, sentiment
d’appartenance à la nation), la stabilisation (l’État pilote
l’économie pour maîtriser les grands équilibres
macro-économiques et assurer une croissance harmonieuse).
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