Avant
la crise sanitaire puis économique liée à la pandémie mondiale du
Coronavirus, des crises successives ont fait prendre conscience à de
nombreuses personnalités (chercheurs, politiques, philosophes),
qu’il n’était plus possible de poursuivre cette fuite en avant,
de rechercher toujours plus de croissance, en utilisant uniquement la
loi du marché au détriment de l’Homme et de la Nature.
Cette
crise sans précédent depuis 1945 doit nous permettre de réfléchir
sur nos sociétés, nos économies, notre rapport à l’Homme, notre
rapport à la Nature. Nous devons recentrer nos travaux sur un
postulat important : La Finance doit être au service de
l’Économie qui doit servir l’Homme et pas l’inverse, comme ces
dernières années.
Produire
toujours plus, sans prendre compte la réalité de l’écologie,
sans comprendre la Nature, sans relation de confiance entre pays,
entre les Hommes, sans limiter nos impacts, mais au contraire
produire en se souciant de l’Homme, des conséquences de nos actes
doit devenir le terreau de la refondation de notre économie.
Depuis
20 ans, la finance a souhaité toujours plus de rentabilité,
conduisant notre économie à se délocaliser vers des pays dits à
bas coûts. Ces mouvements produisirent des flux financiers non
reliés au réel et des flux de marchandises polluant notre
atmosphère par leur transport. Cette pression immense sur notre
environnement a un prix : L’exploitation de ressources
minières de plus en plus intenses partout dans le monde et tout
particulièrement en Afrique, en Chine et en Amérique du sud pour
assouvir la soif de l’Homme moderne en croissance. Est-ce un
progrès ? Est-ce bon pour l’Homme ?
La
pollution engendrée conduit inévitablement à des conséquences
sanitaires pour la nature et l’être Humain. La pollution
atmosphérique en Chine en est un exemple flagrant. Ne parlons pas de
l’extraction du lithium en Bolivie pour les batteries de nos
téléphones portables, de nos ordinateurs, de nos drones et de nos
voitures électriques, ne parlons pas de l’extraction des sables
bitumineux au Canada et des métaux rares au fond de certaines mers
avec le pillage des nodules polymétalliques.
La
productivité touche aussi notre alimentation. La course effrénée
aux rendements, aux productions agricoles et bétaillères à des
coûts toujours plus bas, conduit à l’utilisation de produits
phytosanitaires toujours plus toxiques (pensons au Fipronil pour les
abeilles, mais pas que …) à l’utilisation d’antibiotiques en
masse dans des élevages toujours plus gros (pensons aux fermes des
1000 vaches), aux complémentations d’alimentation à base de
tourteaux de soja transgénique provenant du Brésil où la forêt
Amazonienne, poumon de notre planète, ne cesse de disparaître.
Cette
crise doit nous permettre de prendre conscience qu’il faut prendre
soin de notre Terre et de nos frères humains. Il faut donc repenser
l’économie avec plus de circuits courts, plus de productions
naturelles, rechercher des moyens de produire en respectant
l’environnement et l’Homme (ne pas exposer les travailleurs à
des produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques).
Cette
crise doit nous permettre de repenser notre économie tournée vers
l’Homme pour ne laisser personne sur le bord du chemin. Elle doit
nous permettre de réfléchir à de nouveaux paradigmes pour repenser
l’économie mondiale, en partageant et en ne pillant plus les
richesses d’autrui en soudoyant les élites du pays souvent
émergeant où l’on souhaite extraire, sans se soucier de la nature
et des Hommes qui y habitent, des minerais qui seront traités et
utilisés à l’autre bout de la planète.
L’Homme
ne doit plus avoir le visage d’un prédateur sanguinaire qui ne
recherche que son profit mais un être soucieux de son frère dans un
débat apaisé entre nations.
Oui,
cette orientation idéale doit être le fil directeur des chefs
d’Etat de bonne volonté, sans naïveté et en analysant
parfaitement les situations rencontrées.
Cela
ne sera pas facile, car cette diplomatie de la confiance n’existe
pas. Il est temps pour les chefs d’Etat de la créer. La Vérité
est la source de cette confiance et de l’émergence d’un nouveau
monde où le progrès sera vraiment au rendez-vous.
A
la sortie de cette crise mondiale, de nombreux pays seront exsangues.
La Chine, qui était déjà la première puissance mondiale en
économie, en détention de devises et presque militaire, devra se
faire pardonner des manquements de ces dernières années et de ce
qui s’est passé lors de la crise du Coronavirus. Nous ne savons
pas pour l’instant si ce virus est naturel ou artificiel. Des
soupçons planent de plus en plus sur ce laboratoire de Wuhan,
co-construit par la France et selon le professeur Montanié sur la
création de ce virus en mélangeant les acides nucléiques du
coronavirus, du virus du sida et de la Malaria. Même si peut-être
cela ne s’avère pas être la réalité, il sera nécessaire que la
communauté internationale s’interroge sur le bien-fondé de telles
recherches, de telles modifications génétiques qui peuvent avoir
des conséquences dramatiques sur l’Homme et les générations
futures.
Un
comité d’éthique mondiale se doit d’être créé pour limiter
les dérives que nous connaissons aujourd’hui.
A
la sortie de la crise, il faudra rebâtir notre économie sur de
nouvelles bases et un nouveau Bretton Woods sera nécessaire. Il faut
arrêter certaines spéculations, définir des règles précises en
termes d’endettement, réduire les échanges mondiaux aux
nécessités des zones géographiques (arrêter le dumping social et
environnemental), créer de véritables partenariats entre pays et
continents, en arrêtant de penser unitaire mais global, développer
de véritables démocraties, appliquer le principe de subsidiarité
partout où cela est possible, privilégier le dialogue entre les
échelons les plus bas pour que les décisions soient les plus
réelles1 possibles.
Ce
n’est qu’à cette condition que la refondation sera efficace et
limitera l’émergence de nouvelles crises à l’avenir.
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Aristote et Saint-Thomas d’Aquin.
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